is an ancient writing system that uses Chinese characters to represent the Japanese language. It was the first known kana system to be developed as a means to represent the Japanese language phonetically. The date of the earliest usage of this type of kana is not clear, but it was in use since at least the mid-7th century. The name "man'yōgana" derives from the Man'yōshū, a Japanese poetry anthology from the Nara period written with man'yōgana.
Texts using the system also often use Chinese characters for their meaning, but man'yōgana refers to such characters only when used to represent a phonetic value. The values were derived from the contemporary Chinese pronunciation, but native Japanese readings of the character were also sometimes used. For example, 木 (whose character means 'tree') could represent either /mo/ (based on Middle Chinese [məwk]) or /ko/ or /kwi/ (meaning 'tree' in Old Japanese).
Simplified versions of man'yōgana eventually gave rise to both the hiragana and katakana scripts, which are used in Modern Japanese.
A possible oldest example of man'yōgana is the iron Inariyama Sword that was excavated at the Inariyama Kofun in 1968. In 1978, X-ray analysis revealed a gold-inlaid inscription consisting of at least 115 Chinese characters and this text, written in Chinese, included Japanese personal names which were supposedly phonetically written. This sword is thought to have been made in the year 辛亥年 (471 A.D. in commonly accepted theory). There is a possibility that the inscription of the Inariyama sword may be written in a version of the Chinese language used in the Korean-peninsula kingdom of Baekje.
Man'yōgana uses kanji characters for their phonetic rather than semantic qualities—in other words, they are used for their sounds and not their meanings. There was no standard system for choice of kanji; different kanji could be used to represent the same sound, the choice being made on the whims of the writer. By the end of the 8th century, 970 kanji were in use to represent the 90 morae of Japanese.
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vignette|400px|Carte légendée des systèmes d'écriture dans le monde. Un système d’écriture est un ensemble organisé et plus ou moins standardisé de signes d'écriture permettant la communication des idées. En général, il s'agit de la transcription de la parole énoncée dans une langue parlée : on parle alors de glottographie. Il existe cependant des systèmes transmettant des idées sans l'intermédiaire direct de la parole : on parle alors de sémasiographie, que tous les spécialistes ne s'accordent cependant pas à considérer comme de véritables systèmes d'écriture ; on parle donc également de pré-écriture ou de proto-écriture.
Les types d'écritures du japonais sont composés de systèmes graphiques : kanji : un ensemble de logogrammes ou sinogrammes utilisés pendant des siècles, optionnellement annotés de translittération phonétique kana de type furigana ; kana : deux écritures syllabaires hiragana et katakana équivalentes ; rōmaji : une romanisation dans l'alphabet latin dans certains cas plus restreints. Contrairement à la langue chinoise qui connaît des tons, la langue japonaise est atone, et la compilation des kanjis donna lieu à de nombreux homophones.
Un est, dans l’écriture japonaise, un mot ou une expression composée d’idéogrammes (kanjis) utilisés uniquement pour leur valeur phonétique, indépendamment de leur valeur sémantique. C’est le cas, par exemple, du mot . On parle également d’ateji lorsqu'on a recours à une lecture inhabituelle pour un kanji ou un composé de kanjis sans que le sens soit très éloigné. C'est le cas par exemple pour , prononcé sadame (« règle, règlement », qui peut aussi signifier « destin, destinée ») ou encore , prononcé hito (« individu, personne »).