vignette|La « Déesse serpent » de la religion minoenne est souvent présente dans la littérature sur la religion matriarcale.
Une religion matriarcale désigne une religion qui met l'accent sur une déesse ou des déesses, insistant particulièrement sur leur dimension procréatrice. Toutefois, la réalité historique de ce type de dévotion fait débat, et son existence repose sur des éléments peu conclusifs et dont l'importance et la signification semblent avoir été exagérés par les promoteurs de cette hypothèse.
Le terme est aujourd'hui le plus souvent utilisé pour faire référence à des théories sur des religions matriarcales préhistoriques qui ont été proposées par des chercheurs tels que Johann Jakob Bachofen et Jane Ellen Harrison, et popularisées plus tard par le féminisme de deuxième vague, notamment par l'archéologie américaine Marija Gimbutas.
Dans les années 1970, un mouvement de relance de ces pratiques a mené à l'élaboration d'une nouvelle américaine, le .
Le concept d'un matriarcat de la préhistoire a été introduit en 1861, lorsque Johann Jakob Bachofen publie Mother Right: An Investigation of the Religious and Juridical Character of Matriarchy in the Ancient World. Il postule que les patriarcats historiques sont le fruit d’un développement relativement récent, ayant remplacé un état antérieur de matriarcat primitif, et postule une religion préhistorique « chthonienne-maternelle ». Bachofen présente un modèle où la société matriarcale et les cultes à mystères chthoniens est la deuxième des quatre étapes historiques du .
La première étape qu'il a appelé « l'hétaïrisme », est caractérisée comme une société de chasseurs-cueilleurs du paléolithique qui pratiquent un mode de vie polyamoureux et communautairiste. La deuxième étape est le néolithique, une étape lunaire matriarcale de l'agriculture avec une forme précoce de Déméter comme divinité dominante. Elle est suivie par une étape « dionysiaque » du patriarcat émergent, finalement remplacé par le stade « apollinien » du patriarcat et l'apparition de la civilisation dans l'antiquité classique.
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The Goddess movement includes spiritual beliefs or practices (chiefly neopagan) that emerged predominantly in North America, Western Europe, Australia, and New Zealand in the 1970s. The movement grew as a reaction to Abrahamic religions, which have only gods with whom are referred by male pronouns, and it uses goddess worship and may include a focus on women or on one or more understandings of gender or femininity. The Goddess movement is a widespread non-centralized trend in neopaganism, and it therefore has no centralized tenets of belief.
vignette|redresse=1.2|Chevaux de la grotte Chauvet, Aurignacien, 31 000 ans AP Les religions de la Préhistoire sont particulièrement difficiles à reconstituer puisqu'aucun document ne les décrit : la Préhistoire est en effet définie comme la longue période qui précède l'invention de l'écriture. Elles ne sont donc accessibles qu'à travers des vestiges matériels, objets manufacturés ou œuvres d'art.
La théologie féministe est un courant né au sein du christianisme, du judaïsme, de l'islam, ou d'autres religions, qui questionne et étudie les traditions, pratiques, écritures et théologies de ces religions dans une perspective féministe. La théologie féministe vise à étudier dans une perspective théologique et historique scientifique le rôle des femmes dans les textes sacrés des religions et au sein de leur milieu religieux d'origine.