O bonthumb|Danseuses du Bon odori. thumb|Danseuses du Bon odori (Zōjō-ji). thumb|thumbtime=1| Tokyo (2014). ou simplement ou Ura bon est un festival bouddhiste japonais honorant les esprits des ancêtres. O bon existe depuis plus de cinq cents ans et fut importé de Chine où il est appelé « fête des fantômes ». Au fil des ans, cette fête religieuse s'est transformée en réunion de famille durant laquelle les gens des grandes villes retournent dans leur ville natale et s'occupent des tombes de leurs ancêtres.
SeollalLa fête de Seollal (), marquant l'entrée dans le Calendrier chinois (à une date variable selon les années, mais toujours entre le et le ), est l'une des principales fêtes traditionnelles coréennes (avec Chuseok), dont la célébration s'est poursuivie, malgré l'interdiction, sous l'occupation japonaise de la Corée. Lié au culte des ancêtres, Seollal dure trois jours : celui du nouvel an, la veille et le lendemain. Les Coréens rendent visite à leurs familles dans leur région natale : ayant revêtu l'habit traditionnel coréen, le hanbok, ils s'inclinent (jeol) devant leurs parents en signe de respect.
Nationalisme japonaisLe nationalisme au Japon est né à la suite de l'ouverture du Japon à l'Occident, de la fin de la période Tokugawa à l'ère Meiji (1853 à 1912), qui s'est faite par la « politique de la canonnière » occidentale induisant la fin du sakoku. L'ouverture commerciale déguisant une politique colonialiste imposée par le commodore Perry en 1853 par la menace des canons américains est ressentie comme une humiliation nationale et une menace pour l'indépendance nationale, dans la mesure où les puissances occidentales menaient en Asie de l'Est une politique d'expansion coloniale (Guerre de l'Opium, 1840 ; répression sanglante de l'insurrection des Cipayes en Inde, 1857 et 1858) qui touchait des États voisins du Japon, qui se sentait menacé dès la fin du par l'impérialisme occidental.
Nouvel An japonaisLe Nouvel An japonais, ou , est célébré depuis des siècles et a ses propres coutumes. C'est l'une des fêtes les plus importantes de l'année et qui dure plusieurs jours. Autrefois, au même titre que le Nouvel An chinois, coréen (seollal) et vietnamien (têt), il était basé sur le calendrier chinois et était fêté au début du printemps. Depuis 1873, le Japon fonctionne sur le système du calendrier grégorien et le est devenu le jour officiel du Nouvel An au Japon.
Kigoest un terme japonais signifiant « mot de saison ». Les kigo sont des mots ou des phrases associés à une saison particulière. Ils étaient à l'origine utilisés dans des vers plus longs nommés renga (dont les renku), et tout particulièrement dans le premier vers du renga, le hokku, pour indiquer la saison ou se passait le poème. L'intérêt du kigo est de pouvoir évoquer tout un univers en un seul mot et son. Il est donc particulièrement utilisé dans les haïku.
Calendrier luni-solaireUn calendrier luni-solaire, tel que les calendriers gaulois de Coligny, hébraïque, samaritain, hindou, ou chinois agricole (et ses dérivés, vietnamien, coréen, mongol ou tibétain), est fondé à la fois sur le cycle annuel du Soleil, pour le décompte des années, et sur le cycle régulier des phases de la Lune pour le décompte des mois. Pour arriver à faire correspondre le cycle des saisons avec celui des mois, ces calendriers sont basés sur un calendrier lunaire mais où l'année est ajustée environ tous les trois ans avec un mois intercalaire.
Calendrier chinoisvignette|Calendrier mixte présentant le système grégorien en bas et la carte du zodiaque chinois au-dessus. Le calendrier chinois est un calendrier luni-solaire (), les mois y sont lunaires, c'est-à-dire que le premier jour de chaque mois (de 29 ou 30 jours) coïncide avec la nouvelle lune (et le avec la pleine lune) ; comme 12 mois lunaires ne forment pas une année solaire (il manque 11 jours), on ajoute sept mois supplémentaires () au cours d’une période de dix-neuf ans, pour que l'année reste dans l'ensemble compatible avec l’année solaire.