Nouvelles religions chinoisesLes nouvelles religions chinoises (xinxingzongjiao 新興宗教) sont un ensemble de mouvements religieux syncrétistes apparus en Chine et à Taïwan à partir de la fin du , dont les deux plus importants sont Yiguandao (Ikuan Tao) et Falun Gong. Beaucoup dérivent directement ou indirectement du courant taoïste syncrétique Xiantiandao (先天道), « Voie du ciel originel », fondé selon la tradition par Huang Dehui (黃德輝 1684-1750), neuvième maître d'une école dans la mouvance de Quanzhen Dao.
Caodaïsmethumb|Temple Cao Dai au Viet Nam Le caodaïsme est une religion syncrétiste fondée en 1921 et instituée en 1925 en Cochinchine (sud du Viêt Nam actuel) par Ngô Van Chiêu, fonctionnaire vietnamien, qui disait être entré en contact, lors d'une séance de spiritisme, avec un « esprit ». Cet esprit se donna d'abord pour nom « AĂÂ », les trois premières lettres de l'alphabet vietnamien, puis « Cao Dai Tien Ong » (Cao Dai signifie « Haut Palais ») et ordonna à Ngô Van Chiêu de créer le caodaïsme.
XiantiandaoThe Xiantiandao (, or "Way of the Primordial"; Vietnamese: Tiên Thiên Đạo, Japanese: Sentendō), also simply Tiandao (; Vietnamese: Thiên Đạo, Japanese: Tendō) is one of the most productive currents of Chinese folk religious sects such as the White Lotus Sect, characterised by representing the principle of divinity as feminine and by a concern for salvation (moral completion) of mankind.
Religion traditionnelle vietnamiennevignette| Rassemblent au nouveau sanctuaire Trần Nhân Tông à Huế vignette| Porte d'entrée du sanctuaire Bà Thủy Long Thánh Mẫu, ou simplement sanctuaire Bà, à Dương Đông vignette| Autel dédié à Tây Vương Mẫu (Xi Wangmu) dans un sanctuaire de Sóc Trăng vignette| Drapeaux des cinq couleurs La religion traditionnelle vietnamienne (tín ngưỡng dân gian Việt Nam, aussi appelée Đạo Lương, Chữ Hán: 道良), est une religion spécifique aux Viêts. D'après le Pew Research Center, 45,3 % de la population pratiquait cette religion en 2012.
Courant religieux LuoLe courant religieux Luo ou Luoïsme 羅教 est un ensemble de sectes syncrétistes chinoises dont les fondateurs se réclament de Luo Qing 羅清 (1443-1527), qui fonda à la fin du l’École du non-agir, Wuweiisme 無為教, d’inspiration bouddhiste, ou de l’un de ses disciples ou héritiers. L’école fut au départ bien acceptée des autorités et des classes supérieures car assimilée au bouddhisme orthodoxe, malgré les critiques de certains moines . Cependant, les sectes Luo finirent par être vues avec méfiance par les autorités bien qu’elles aient suscité peu de rébellions, au contraire du Lotus blanc.
Religion en ChineLe fait religieux dans le monde chinois se caractérise par le pluralisme, favorisé par l’attitude de l'État : celui-ci exerce depuis le début de l’empire () un contrôle attentif sur les groupes susceptibles de constituer une menace pour le pouvoir et la société et met au pas les sectes trop actives, n’accordant qu’exceptionnellement l’exclusivité à un culte. Le syncrétisme et le mélange sont courants, rendant les contours des ensembles religieux flous ; on a l’impression de se trouver face à une constellation de philosophies et de pratiques plutôt qu'à des confessions.
Guanyin'Guanyin' ( ; 관음 (hanja : 觀音), gwan-eum ; japonais : ; vietnamien: Quan Âm ou Quán Thế Âm) est le bodhisattva associé à la compassion dans le bouddhisme d'Asie de l'Est. Le nom de Guanyin est une forme abrégée de Guanshiyin, « qui considère les sons du monde ». On parle également parfois de Guanyin Pusa (); Shō-kannon 聖観音 (ou Shō-kan'non) ou encore, au Japon, de Senjū Kannon Bosatsu. D'abord figure masculine, comme en Inde, Guanyin est devenu un personnage de sexe féminin en Chine et en Asie de l'Est, chose très rare dans le bouddhisme.
Religion traditionnelle chinoisevignette|Temple Hui-an à Tainan, Taïwan. vignette|Talismans provenant du temple du Dieu-Préfet. La religion traditionnelle chinoise, également appelée religion populaire chinoise (), shenisme (religion des dieux ou esprits, du ) ou tout simplement religion chinoise), est une religion polythéiste syncrétiste pratiquée par la majorité des Han () (avec une coupure entre 1949 et 1980 en Chine populaire), dans laquelle il faut inclure les écoles taoïstes.
天天 est un sinogramme et un kanji. C'est un des plus anciens termes chinois pour le cosmos, et il représente un concept-clé des mythologie, philosophie et religion chinoises. Sous la dynastie Shang, le dieu Shang Di lui a été assimilé. Le culte céleste est resté le culte impérial officiel pendant tout l'Empire céleste. Tiān en est la transcription en hanyu pinyin. Il se lit, en japonais, テン (ten) en lecture on et あめ (ame) ou あま (ama) en lecture kun. Il fait partie des kyōiku kanji de année.
Shang DiShang Di, Shangdi ou Shang Ti 上帝 (pinyin : Shàngdì) est le nom d’un dieu important, voire suprême, mais mal connu, de la dynastie chinoise des Shang. Il apparait également dans des textes des dynasties ultérieures (Zhou, Qin et Han) sous un aspect similaire au Ciel (tiān 天) régisseur de toutes choses, auquel il sera assimilé dans le culte impérial instauré par les confucéens. Shang signifie « précédent » ou « supérieur » ; di, dont la signification d’origine reste incertaine, fut employé sous les Zhou comme préfixe des noms posthumes des deux derniers empereurs Shang, et des noms de souverains légendaires comme Yao et Shun (Diyao, Dishun).