thumb|right|upright 1.32|Statue de Léonard de Pise, dans sa ville natale.
Leonardo Fibonacci ou « Léonard de Pise » (vers 1170 à Pise - vers 1250) est un mathématicien italien connu notamment par la suite de Fibonacci. Ses travaux revêtent une importance considérable car ils sont le chainon apportant notamment la notation des chiffres indo-arabes aux mathématiques de l'Occident.
L'homme est dénommé dans les manuscrits comme Leonardus Pisanus, « Léonard de Pise », ou encore Leonardus filius Bonacci, Leonardus Pisanus de filiis Bonacci et Leonardus Bigollus.
Bonaccio (du latin bonatius "bon, favorable, agréable") était le patronyme de son grand-père paternel, porté par le père de Leonardo, Guglielmo, et transmis à Leonardo et ses frères Alberto et Matteo.
Filius Bonacii ou figlio di Bonaccio ("fils de Bonaccio") serait devenu par contraction Fibonacci, mais n'était pas encore usitée du vivant de Léonardo. Ce n'est qu'au siècle que ce surnom est definitivement fixé dans la mémoire collective, sous l'influence du mathematicien Édouard Lucas, divulgateur et vulgarisateur des travaux de Léonardo, notamment la fameuse « Suite Fibonacci ».
Le surnom Bigollus, quant à lui, n'est attesté qu'au génitif. Leonardo se l'attribuait quelquefois lui-même en combinaison avec son nom: Leonardi Bigolli Pisani. Ce seul patronyme fut donc repris isolément sans aucun doute par erreur. Cela dit, le terme Bigollus, issu du dialecte toscan, bighellone est très difficile à traduire isolé de son contexte. En effet, il peut être employé dans le sens de bon-à-rien mais avec de multiples nuances. En effet, étymologiquement bighellone vient du latin bombyx, -ycis, vers à soie, d'où bigolo 'spaghetto' ou bigatto, un type de vermicelle, par extension pejorative « pénis » encore plus clairement pejoratif « idiot », soit, aux yeux d'un commerçant en quête de relations contractuelles et enrichissement, Fibonacci pouvant sembler être un individu bon seulement à perdre du temps - étudier, « flâner » avec les symboles au lieu de conclure des transactions et additionner les gains.