Église positivistevignette|Temple positiviste à Porto Alegre, Brésil. Le positivisme religieux est un mouvement fondé par Auguste Comte dans la phase dite religieuse de sa pensée, qu'il développe dans la deuxième partie de sa vie (1846-1857), et qui l'amène à fonder l'Église positiviste. Auguste Comte souhaite ainsi contribuer à régénérer la société par l'institution d'un nouveau. Cette phase débouche sur des réflexions sur l'organisation de la société et de l'État.
Libéralismevignette|La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix (1830). Le libéralisme est un courant de pensée qui prône la défense des droits individuels, subjectifs (isonomie, liberté, sécurité, propriété...), dans la lignée de John Locke, au nom d'une vision fondée sur l'individu et la coopération volontaire entre les humains. Emmanuel Kant ajoutera à cette définition, et c'est cette conception spiritualiste et idéaliste du libéralisme (dualisme ou idéalisme absolu) qui prévaudra en Europe, que la plus haute valeur observée dans un état de droit, c'est la dignité de la personne humaine ; cette dernière ayant le potentiel d'être autonome, d'être libre d'agir et de choisir ses propres fins.
Sociologie des religionsLa sociologie des religions (dite aussi « sociologie de la religion ») est la branche de la sociologie s'intéressant aux phénomènes d'ordre religieux ou relevant de la laïcité. étymologie de religion Deux origines sont proposées pour ce mot, toutes deux latines. Ainsi, « religion » serait issu soit du verbe latin religare qui signifie « lier » ou « relier » (à Dieu), soit du verbe religere qui signifie « récolter, recueillir, accomplir avec minutie », mettant en valeur le respect de la tradition et l'exécution précise des rites.
Religion civileLa notion de religion civile, également appelée religion civique désigne une religiosité générique, fédératrice, destinée à rassembler un maximum de citoyens dans une « communauté imaginée ». Elle remonte à Jean-Jacques Rousseau (1712-1778). Dans le livre 4 du Contrat Social (1762), Rousseau imagine dans le chapitre 8 ce que pourrait être une religion consensuelle, à vocation unificatrice. La religion civile apparaît, pour lui, comme le garant du lien social, le gage et le socle qui viabilise le vivre-ensemble de la communauté citoyenne.
Culte de la Raisonvignette|Fête de la Raison à Notre-Dame en 1793. Une montagne est édifiée dans le chœur ; une actrice personnifie la Liberté ; la Convention vient assister à la cérémonie.Eau-forte, 1793, Paris, BnF, département des estampes. Le culte de la Raison des hébertistes athées (automne 1793 – printemps 1794) consiste, en France, en un ensemble d'événements et de fêtes civiques. vignette|La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg transformée en temple de la Raison, représentée en 1794.
Athéisme d'ÉtatL’athéisme d'État désigne la promotion de l'athéisme comme doctrine officielle, voire obligatoire, d'un État. Il se distingue radicalement de la laïcité, qui sépare l'État des religions, mais les laisse libres et ne promeut ni l'athéisme, ni l'incroyance, ni la croyance, mais seulement la liberté de conscience dans le respect de la loi, c'est-à-dire sans dérives commerciales et sans monopole idéologique. Des politiques relevant de l'athéisme d'État ont été mises en place à plusieurs époques.
Scientismevignette|Professor Richard Dawkins, mars 2005 Le scientisme est une position apparue au selon laquelle la science expérimentale est la seule source fiable de savoir sur le monde, par opposition aux révélations religieuses, aux superstitions, aux philosophies spiritualistes, aux traditions, et aux coutumes, également à toute autre forme de savoir. Le scientisme se propose en conséquence, selon la formule d'Ernest Renan, d'. Il s'agit donc d'une confiance ou d'un pari (ou d'une espérance.
Secular stateA secular state is an idea pertaining to secularity, whereby a state is or purports to be officially neutral in matters of religion, supporting neither religion nor irreligion. A secular state claims to treat all its citizens equally regardless of religion, and claims to avoid preferential treatment for a citizen based on their religious beliefs, affiliation or lack of either over those with other profiles. Although secular states have no state religion, the absence of an established state religion does not mean that a state is completely secular or egalitarian.
Humanisme séculierL'humanisme séculier est un courant de pensée se fondant sur la raison et l'éthique pour aider au développement personnel des individus et à l'amélioration de la société. Il diffère des humanismes religieux car il n'est pas fondé sur la croyance ou la soumission à un dogme religieux. Son principe est que les êtres humains sont naturellement capables de morale, et qu'ils doivent fonder leurs décisions sur la responsabilité et les conséquences éthiques plutôt que sur la croyance religieuse.
Separation of church and stateThe separation of church and state is a philosophical and jurisprudential concept for defining political distance in the relationship between religious organizations and the state. Conceptually, the term refers to the creation of a secular state (with or without legally explicit church-state separation) and to disestablishment, the changing of an existing, formal relationship between the church and the state. Although the concept is older, the exact phrase "separation of church and state" is derived from "wall of separation between church and state", a term coined by Thomas Jefferson.