vignette| Eugène Carrière, Le Sommeil, lithographie (éditions A. Vollard, 1897).
vignette|Vassily Kandinsky, sans titre (Étude pour composition VII, Première abstraction), 1913 (datée de « 1910 »), mine graphite, encre de Chine et aquarelle sur papier (), Musée national d'Art moderne (MNAM), Paris.
thumb| Otto Freundlich, Composition, 1911, huile sur toile (), Musée d'art moderne de Paris.
vignette|Arthur Dove, Nature Symbolized No.2, vers 1911, pastel sur papier sur isorel (), Art Institute of Chicago, lequel fut à Paris entre 1907 et 1909, exposant avec les fauves.
vignette|Robert Delaunay, Disque simultané, 1912, huile sur toile (), collection particulière.
vignette|Piet Mondrian, Composition XIV (1913).
vignette|Hilma af Klint, Chaos, , 1906.
L'art abstrait est un art qui tente de donner une contraction du réel ou encore d'en souligner les « déchirures » au lieu d'essayer de représenter « les apparences visibles du monde extérieur ». .
L'art abstrait peut se passer de modèle et s'affranchit de la fidélité à la réalité visuelle et ainsi des créations plastiques mimétiques.
Il ne représente pas des sujets ou des objets du monde naturel, réel ou imaginaire, mais seulement des formes et des couleurs pour elles-mêmes.
C'est l'une des principales tendances qui se sont affirmées dans la peinture et la sculpture du .
Selon l'historien et critique d'art Michel Ragon, l'abstrait ne se définit que par son histoire. Si Kandinsky s'est présenté comme le fondateur de la peinture abstraite (1910-1913), on peut citer d'autres précurseurs et notamment l'artiste suédoise Hilma af Klint qui s'est engagée dans la voie de l'abstraction dès 1906 ou le Lituanien d'origine russe Čiurlionis, qui a aussi contribué au mouvement abstrait vers 1906-1907 puis, à partir de 1910, Vladimir Baranov-Rossiné, František Kupka ou Otto Freundlich. Natalia Gontcharova, dont Guillaume Apollinaire montrait en 1914 les œuvres peintes de 1909 à 1911, les qualifiant de « rayonnisme », introduit des formes abstraites dans la figuration.