Théorème de CoaseLe théorème de Coase est un théorème économique, énoncé dans un premier temps par George Stigler (1966) en référence à l'économiste anglais Ronald Coase pour son article « The Problem of Social Cost » (1960). Ronald Coase conteste puis accepte finalement la paternité de ce théorème qu'il est possible de résumer sous la forme de deux thèses : Thèse de l'efficience : si les coûts de transaction sont nuls et si les droits de propriété sont bien définis, des individus impliqués dans une externalité négocieront de façon à obtenir une allocation efficace des ressources ; Thèse de l'invariance : l’affectation des ressources sera identique quelle que soit la répartition des droits de propriété.
Equity (economics)Equity, or economic equality, is the concept or idea of fairness in economics, particularly in regard to taxation or welfare economics. More specifically, it may refer to a movement that strives to provide equal life chances regardless of identity, to provide all citizens with a basic and equal minimum of income, goods, and services or to increase funds and commitment for redistribution. According to Peter Corning, there are three distinct categories of substantive fairness (equality, equity, and reciprocity) that must be combined and balanced in order to achieve a truly fair society.
Finances publiquesLes finances publiques sont l'étude des règles et des opérations relatives aux deniers publics. Selon le critère organique, les finances publiques peuvent aussi être présentées comme l’ensemble des règles gouvernant les finances de l’État, des collectivités territoriales, des organismes de sécurité sociale, des établissements publics et de toutes autres personnes morales de droit public. C'est un champ à la croisée du droit budgétaire, du droit fiscal, du droit constitutionnel, de la science administrative (en tant que management public), ainsi que de la comptabilité publique.
Théorie des choix publicsLa théorie des choix publics, appelée aussi théorie des choix collectifs, est une théorie économique sur le rôle de l'État et le comportement politique des électeurs, des élus, des fonctionnaires et des groupes d'intérêts. Elle s'appuie sur une série de postulats empruntés à l'économie néoclassique (notamment celui de l'individualisme méthodologique et du choix rationnel) pour l'appliquer à la science politique : les décisions politiques ne résulteraient que de la somme de décisions individuelles, prises dans leur propre intérêt personnel par leurs auteurs.
Incidence fiscaleEn économie, l'incidence fiscale est l'analyse de la répartition de la charge effective de l'impôt entre les différents agents économiques. Elle part du postulat que le coût de l'impôt se répercute sur les prix et que donc celui qui supporte effectivement le coût de l’impôt est indépendant de celui qui est légalement tenu d'en verser le montant à l'administration fiscale. Pour les physiocrates ou Henry George tous les revenus provenaient de la terre, et donc la charge de l'impôt pesait in fine sur la propriété foncière, thèse contredite par exemple par Nicolas-François Canard.
Government spendingGovernment spending or expenditure includes all government consumption, investment, and transfer payments. In national income accounting, the acquisition by governments of goods and services for current use, to directly satisfy the individual or collective needs of the community, is classed as government final consumption expenditure. Government acquisition of goods and services intended to create future benefits, such as infrastructure investment or research spending, is classed as government investment (government gross capital formation).
Économie du bien-êtreL’économie du bien-être est une branche de l'économie qui s'intéresse à la définition et à la mesure du bien-être social, ainsi qu'au cadre d'étude à partir duquel sont conçues les politiques publiques. Elle cherche principalement à répondre à la question : « Entre plusieurs situations économiques possibles - chaque situation étant caractérisée par la façon dont sont réparties les ressources et les revenus, laquelle est la meilleure ? ».
Équilibre généralL'équilibre général est un concept d'économie qui désigne la possibilité pour les marchés d'atteindre l'équilibre simultanément par le libre jeu de l'offre et de la demande. L'équilibre général se distingue de l'équilibre simple (ou partiel) en ce qu'il s'agit d'un équilibre atteint sur l'intégralité des marchés. Issu de la microéconomie, la théorie de l'équilibre général a été développée par Léon Walras dans son ouvrage de , Éléments d'économie politique pure.
Défaillance du marchéUne défaillance du marché est un concept économique qui désigne une situation dans laquelle le fonctionnement normal du marché échoue à produire un équilibre économique, ou à allouer optimalement des ressources économiques. Il atteint donc une situation sous-optimale au sens de Pareto. Le concept, polysémique, désigne plus large toute situation où le marché laissé libre ne réussit pas à atteindre l'équilibre général ou une maximisation du bien-être de la population.
MicroéconomieLa microéconomie (ou micro-économie) est la branche de l'économie qui modélise le comportement des agents économiques (consommateurs, ménages, entreprises) et leurs interactions notamment sur les marchés. À l'inverse de la microéconomie, la macroéconomie modélise les relations existantes entre les grands agrégats économiques, le revenu national, l'investissement, la consommation, le taux de chômage, l'inflation La microéconomie théorique est un ensemble de concepts, de modèles et de résultats abstraits sur le comportement de ces agents économiques.