Coiffure (Japon)vignette|Style shimada. La coiffure japonaise, développée au cours des siècles, a abouti à la création de différents styles de coiffures. Les périodes anciennes laissaient les cheveux longs et libres. Pendant l'époque d'Edo (1603-1868), la diversité et complexité des coiffures se sont accélérées. Les cheveux sont tirés, huilés et arrangés en de nombreux types de chignons (mage), agrémentés de peignes, d'épingles, d'arrangements floraux. Les coiffures suivent également des règles précises dans le domaine du kabuki, sous la forme de perruques (katsura).
Japanese traditional danceJapanese traditional dance describes a number of Japanese dance styles with a long history and prescribed method of performance. Some of the oldest forms of traditional Japanese dance may be among those transmitted through the kagura tradition, or folk dances relating to food producing activities such as planting rice (dengaku) and fishing, including rain dances. There are large number of these traditional dances, which are often subfixed -odori, -asobi, and -mai, and may be specific to a region or village.
Yoshiwarathumb|upright=1.5|Photo de Kusakabe Kimbei : prostituées en vitrine à Yoshiwara. Le était un quartier célèbre d'Edo (aujourd'hui Tokyo), au Japon. Il était connu pour être le quartier des plaisirs, célèbre pour ses artistes, ses courtisanes et ses prostituées. vignette|Carte du quartier en 1846 thumb|Cerisiers le long de Gokacho à nouvelle Yoshiwara, 1835 thumb|Yoshiwara carte par Hiroshige II, juillet 1860 Au tout début du , le chef de guerre (Shogun) Tokugawa Ieyasu (1543-1616) crée une nouvelle capitale administrative à Edo, rebaptisée Tokyo en 1868, siège du shogunat.
Histoire du Japonvignette|Représentation de la fondation légendaire du pays par l'empereur Jinmu.|alt=Estampe couleur montrant l'empereur Jinmu, debout tenant un arc sur un fond représentant le soleil. L’histoire du Japon commence avec le peuplement dénisovien d'un groupe d'îles au sud-est de la péninsule coréenne, environ , l'arrivée des premiers groupes d'homo sapiens se faisant plus tard. Les plus anciennes traces d'industrie, des pierres polies, remontent à .
OiranLes ou étaient des courtisanes de haut rang au Japon, célèbres en particulier au cours de l'époque d'Edo. Ce sont les principaux personnages du . Les maisons où elles demeuraient se nommaient les « maisons vertes » (seirō). Elles se distinguent des prostituées ordinaires par leur maîtrise des arts, notamment la danse et le chant, et le fait que certaines soient devenues célèbres hors des quartiers de plaisir. Les deux termes, oiran et , sont souvent utilisés de façon indifférenciée.
Maiko (geisha)vignette|Misedashi, jour où une jeune fille devient maiko. Deux kanzashi pendent sur les côtés de sa coiffure. Une est une apprentie geisha dans l'ouest du Japon, en particulier à Kyoto. Son emploi consiste à chanter, danser et jouer du shamisen (instrument japonais à trois cordes), pour les visiteurs à l'occasion des fêtes. Les maiko sont généralement âgées de et deviennent geishas après avoir appris à danser le buyō (danse traditionnelle japonaise que l'on joue au théâtre), à jouer du shamisen et avoir appris le Kyō-kotoba (dialecte de Kyoto), quelles que soient leurs origines.
Calligraphie japonaisevignette|325x325px| Caractères en kanji pour shodō (書 道) La , appelée aussi est une forme de calligraphie, ou d'écriture artistique du Japonais. Durant longtemps, le calligraphe le plus renommé au Japon était Wang Xizhi, un calligraphe chinois du . Cependant, après l'invention des hiraganas et des katakanas, les syllabaires typiquement japonais, une forme particulière d'écritures du japonais s'est développé et les calligraphes ont produit un style propre.
KimonoLe est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (keikogi, en particulier judogi ou karategi). Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme « kimono » désignait tous les types de vêtements ; de nos jours, il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme de T, portée essentiellement pour les grandes occasions. Le kimono se nomme aussi .
Mon (héraldique)thumb|150px|right|Mon de l'empereur du Japon, de motif chrysanthème. thumb|150px|right|Mon du cabinet du Premier ministre du Japon de motif paulownia (go-shichi-no-kiri), inspiré de celui de Toyotomi Hideyoshi. Le , ou , est un insigne héraldique initialement utilisé par les clans de samouraïs pour se reconnaître plus facilement sur les champs de bataille. Ils sont généralement sous forme de dessins stylisés à l'intérieur d'une forme géométrique. Les blasons seraient apparus au Japon au cours du milieu de l'époque de Heian, vers 900-1000.
Cérémonie du thé japonaiseLa cérémonie du thé au Japon, ou « service japonais du thé », appelée , ou , ou encore (« voie du thé »), est un art traditionnel inspiré en partie par le bouddhisme zen. Durant celle-ci le thé vert en poudre, ou , est préparé de manière codifiée par un praticien expérimenté et servi à un petit groupe d'invités dans un cadre calme, ce qui, vu d'Occident, peut évoquer une cérémonie. Chanoyu (littéralement « eau chaude pour le thé »), se réfère habituellement à l'art, alors que sadō ou chadō (« chemin du thé ») représente l'étude ou la doctrine de la cérémonie du thé sur le mode d'une « voie » spirituelle.