Cosmologie observationnelleLa cosmologie observationnelle est une sous-branche de l'astrophysique qui étudie la cosmologie à l'aide d'observations. Elle vise à mesurer les grandeurs physiques liées aux paramètres cosmologiques. Bien que ses origines remontent aux premières observations du cosmos, la cosmologie observationnelle devient un domaine scientifique spécifique à partir des années 1920. Elle a pour principaux objets d'analyse les frontières observationnelles de l'Univers, de l'infiniment petit jusqu'à l'infiniment grand, ainsi que la structure et la dynamique de ce dernier.
Étoile fixeL'étoile fixe est une notion aujourd'hui dépassée, mais qui participe à l'histoire de l'astronomie. Durant l'Antiquité et le Moyen Âge, cette notion servait à désigner les astres qui semblaient fixés à la voûte céleste, par opposition aux étoiles errantes. On désignait par étoile fixe (en latin stella fixa) les astres qui semblaient fixés à la voûte céleste. Il s’agit donc des étoiles au sens moderne à l'exception du Soleil. Les étoiles fixes s’opposaient aux étoiles errantes, ou astres errants, lesquels avaient un mouvement relatif apparent par rapport aux étoiles fixes.
Problème de l'horizonLe problème de l'horizon a été pendant longtemps un casse-tête de la cosmologie, dont il est aujourd'hui communément admis que la solution est offerte par le paradigme de l'inflation cosmique. Un paradoxe apparent se posait : comment rendre compatible l'observation du fond diffus cosmologique, qui indique qu'à très grande échelle l'Univers est homogène et isotrope, avec la contrainte issue de la relativité indiquant que certaines régions de l'Univers sont si éloignées qu'il semblerait qu'elles n'aient jamais pu échanger d'information depuis le Big Bang ? On sait depuis la découverte de l'expansion de l'Univers que des régions du cosmos aujourd'hui éloignées étaient bien plus proches par le passé.
Principe de CopernicLe principe de Copernic (ou principe copernicien) est le postulat selon lequel il n'y a pas de point de vue privilégié dans l'Univers. Le terme est une référence au fait que Nicolas Copernic a été le principal promoteur de l'héliocentrisme, et donc est celui qui a fait admettre que l'Homme n'est pas au centre de l'univers. Le principe de Copernic va plus loin, puisqu'il ne postule pas l'existence d'un point privilégié, en particulier lié à l'observateur. Ce principe n'est pas vraiment à visée philosophique.
Âge de l'UniversL’âge de l'Univers représente la durée écoulée depuis le Big Bang, c'est-à-dire la phase dense et chaude de l'histoire de l'univers. Ce terme ne préjuge pas que l'univers soit d'un âge fini, son état antérieur au Big Bang (s'il existe) étant au impossible à théoriser car la physique moderne n'a pas de modèle pour décrire le comportement de la matière à si haute température et dans une gravité aussi intense qu'au moment du Big Bang. L'âge de l'Univers peut s'évaluer par plusieurs méthodes plus ou moins directes, qui convergent vers une valeur de l'ordre de d'années.
Nothing comes from nothingNothing comes from nothing (οὐδὲν ἐξ οὐδενός; ex nihilo nihil fit) is a philosophical dictum first argued by Parmenides. It is associated with ancient Greek cosmology, such as is presented not just in the works of Homer and Hesiod, but also in virtually every internal system: there is no break in-between a world that did not exist and one that did, since it could not be created ex nihilo in the first place.
Cosmologie religieuseUne cosmologie religieuse est une représentation sociale proposée par une religion concernant le monde accessible aux êtres humains. Historiquement, jusqu'au , l'ensemble du domaine de la cosmologie était intégré à la « métaphysique spéciale » (voir par exemple la classification de Christian Wolff en 1729 et l'article ontologie (philosophie)). Aujourd'hui, les cosmologies « religieuses » n'ont plus vocation à décrire la structure physique et chimique de l'univers d'une façon scientifique, les religions considérant qu'une telle entreprise relève de la responsabilité des scientifiques.
AstrophysiqueL’astrophysique (du grec astêr : étoile, astre et physis : science de la nature, physique) est une branche interdisciplinaire de l'astronomie qui concerne principalement la physique et l'étude des propriétés des objets de l'Univers (étoiles, planètes, galaxies, milieu interstellaire...), comme leur luminosité, leur densité, leur température et leur composition chimique. Au , les astronomes ont une formation en astrophysique et leurs observations sont généralement étudiées dans un contexte astrophysique, de sorte qu'il y a moins de distinction entre ces deux disciplines qu'auparavant.
Historique des connaissances sur les galaxies, amas de galaxies et structures à grande échelle du cosmosCet article concerne l'historique des connaissances sur les galaxies, amas de galaxies, et structures à grande échelle du cosmos. Démocrite propose l'idée que la bande brillante visible dans le ciel nocturne connue sous le nom de Voie lactée peut être constituée d'étoiles ; Aristote croit que la Voie lactée est causée par « la combustion d'exhalaisons incandescentes de certaines étoiles qui sont grandes, nombreuses et proches les unes des autres » et que la « combustion s'est allumée dans la partie supérieure de l'atmosphère, dans la région du monde en contact avec les mouvements célestes » ; 964 : Abd al-Rahman al Soufi (Azophi), un astronome perse, effectue la première observation connue de la galaxie d'Andromède et du Grand Nuage de Magellan dans son Livre des Étoiles fixes.
Universvignette|redresse=1.8|Représentation à l'échelle logarithmique de l'Univers observable. Au centre figure le Système solaire et, à mesure qu'on s'en éloigne, les étoiles proches, le bras de Persée, la Voie lactée, les galaxies proches, le réseau des structures à grande échelle, le fond diffus cosmologique et, à la périphérie, le plasma invisible du Big Bang. L'Univers, au sens cosmologique, est l'ensemble de tout ce qui existe, décrit à partir d'observations scientifiques et régi par des lois physiques.