Révolution scientifiquevignette|Fresque représentant Galilée et le Doge de Venise, Giuseppe Bertini, 1858 La révolution scientifique est généralement considérée comme une discontinuité de la pensée scientifique à une époque donnée, cette rupture amenant un champ disciplinaire — ou plusieurs — à se réorganiser autour de principes et axiomes nouveaux. La notion de « révolution scientifique », portée notamment par Alexandre Koyré (1892, Taganrog - 1964, Paris), Herbert Butterfield (1900, Yorkshire - 1979, Sawston) et Thomas Kuhn (1922, Cincinnati - 1996 Cambridge, Massachusetts), a fait l'objet d'un certain nombre de critiques, car elle implique une rupture totale avec les savoirs anciens.
Univers de de SitterEn cosmologie, l'univers de de Sitter () est un modèle cosmologique dans lequel la seule contribution à la densité d'énergie provient de la constante cosmologique. C'est une solution exacte des équations de la relativité générale correspondant physiquement à un univers homogène, isotrope, vide de matière mais rempli d'une constante cosmologique positive et notée ici . C'est un espace de courbure positive (valant ) bien que sa courbure spatiale puisse être quelconque. Il porte le nom du physicien Willem de Sitter.
Celestial spheresThe celestial spheres, or celestial orbs, were the fundamental entities of the cosmological models developed by Plato, Eudoxus, Aristotle, Ptolemy, Copernicus, and others. In these celestial models, the apparent motions of the fixed stars and planets are accounted for by treating them as embedded in rotating spheres made of an aetherial, transparent fifth element (quintessence), like gems set in orbs. Since it was believed that the fixed stars did not change their positions relative to one another, it was argued that they must be on the surface of a single starry sphere.
Cosmos (philosophie)Le cosmos, dans la philosophie grecque de l'Antiquité est un terme qui désigne le monde ordonné et harmonieux par opposition au chaos. Le philosophe Pythagore a utilisé pour la première fois le terme kosmos. Ce mot vient du grec ancien : κόσμος puis a été latinisé : kósmos. Le mot est d'abord employé pour décrire l'ordre et l'organisation de l'univers. Le mot grec κόσμος signifie principalement . Le verbe κοσμεῖν (κοσμεῖν) peut servir à exprimer plusieurs idées différentes : , . Le mot pouvait également signifier ou encore .
Œuf cosmiqueL’œuf cosmique ou œuf du monde est un concept symbolique utilisé pour expliquer, selon de nombreuses cultures et civilisations, l'apparition du monde. Des textes anciens en sanskrit évoquent un . Le mot sanskrit est Brahmanda (où Brahman signifie et anda signifie ). Certains Purana comme le Brahmanda Purana en parlent en détail. Le Rig Veda (RV 10.121) utilise un nom similaire pour la source de l'univers : Hiranyagarbha, qui signifie littéralement le ou l' (ou ou d'or).
CosmogonieUne cosmogonie est un récit mythologique qui décrit ou explique la formation du Monde. Le mot vient du grec cosmo- « monde » et gon- « engendrer ». En cela, la cosmogonie se distingue de la cosmologie, qui est l'étude scientifique relative à l'origine du monde et de l'univers et surtout aux lois qui les gouvernent. La cosmogonie est également rattachée à la branche des sciences que constitue la physique, pour participer aux élaborations des théories concernant la formation de l'Univers.
Astronomie d'observationvignette|droite|Le télescope Mayall à l'observatoire national de Kitt Peak. L'astronomie d'observation ou astronomie observationnelle est la partie « pratique » de l'astronomie, basée sur des observations astronomiques. Elle est à l'origine du processus de création et de validation des théories astrophysiques. Elle peut soit confirmer des calculs et modèles déjà établis, soit révéler des phénomènes inconnus, que les théoriciens s'efforcent d'expliquer. La pratique de l'astronomie d'observation remonte à plusieurs siècles avant la naissance de Jésus-Christ.
CosmographieLa cosmographie (du grec « kósmos » : « univers » et de « gráphein » : « écrire ») est la science de la description de l’Univers. L'ancienne acception du terme, au Moyen Âge notamment, était très large, puisqu'elle comprenant à la fois la géologie, la géographie et l'astronomie. Un certain nombre d'érudits et de savants étaient cosmographes, comme l'Anonyme de Ravenne (), Al-Qazwini (), Martin Behaim (1459–1507), Martin Waldseemüller (ca.
Willem de SitterWillem de Sitter, né le à Sneek (Frise) et mort le à Leyde (Hollande-Méridionale), est un astronome néerlandais. Il est président de l'Union astronomique internationale de 1925 à 1928. Willem de Sitter étudie les mathématiques à l'université de Groningue puis intègre le laboratoire d'astronomie de Groningue. Il travaille à l'observatoire du Cap en Afrique du Sud (1897-1899) puis, en 1908, de Sitter est nommé à la chaire d'astronomie de l'université de Leyde. Il est directeur de l'observatoire de Leyde de 1919 jusqu'à sa mort.
Modèle cycliqueDans les années 1930, des physiciens notables comme Albert Einstein et Richard Tolman, ont envisagé la possibilité d'un modèle cyclique de l'univers comme une alternative éternelle au modèle d'un univers en expansion. Toutefois, les travaux de Tolman en 1934 ont montré que ces idées semblaient échouer à cause du deuxième principe de la thermodynamique : celui-ci établit que l'entropie ne peut qu'augmenter dans un système fermé. Le concept d'univers cyclique moderne fut introduit par John Wheeler.