Concepts associés (20)
Sciences cognitives
thumb|283x283px|Les six disciplines scientifiques constituant les sciences cognitives et leurs liens interdisciplinaires, par l'un des pères fondateurs du domaine, G. A. Miller. Les traits pleins symbolisent les disciplines entre lesquelles existaient déjà des liens scientifiques à la naissance des sciences cognitives ; en pointillés, les disciplines entre lesquelles des interfaces se sont développées depuis lors.
Test de Turing
vignette|upright=1|Schéma du test de Turing. Le test de Turing est une proposition de test d’intelligence artificielle fondée sur la faculté d'une machine à imiter la conversation humaine. Décrit par Alan Turing en 1950 dans sa publication Computing Machinery and Intelligence, ce test consiste à mettre un humain en confrontation verbale à l’aveugle avec un ordinateur et un autre humain. Si la personne qui engage les conversations n’est pas capable de dire lequel de ses interlocuteurs est un ordinateur, on peut considérer que le logiciel de l’ordinateur a passé avec succès le test.
Computationnalisme
Le computationnalisme est une théorie fonctionnaliste en philosophie de l'esprit qui, pour des raisons méthodologiques, conçoit l'esprit comme un système de traitement de l'information et compare la pensée à un calcul (en anglais, computation) et, plus précisément, à l'application d'un système de règles. Par computationnalisme, on entend la théorie développée en particulier par Hilary Putnam et Jerry Fodor, et non le cognitivisme en général. Le terme a été proposé par Hilary Putnam en 1961, et développé par Jerry Fodor dans les années 1960 et 1970.
Théorie de l'identité esprit-cerveau
La théorie de l’identité esprit-cerveau est une forme de matérialisme philosophique concernant la nature de l'esprit. Elle constitue l'une des principales versions de la théorie de l'identité psychophysique (entre l'esprit et certains états ou processus physiques) avec laquelle elle ne doit donc pas être confondue. La théorie de l’identité esprit-cerveau trouve l'une de ses premières formulations chez Thomas Hobbes (1588-1679).
Épiphénoménisme
Dans le contexte de la philosophie de l'esprit, l'épiphénoménisme, ou épiphénoménalisme, est la thèse selon laquelle les phénomènes mentaux (croyances, désirs, émotions ou intentions) n'ont aucun pouvoir causal, et ne produisent donc aucun effet sur le corps ou sur les autres phénomènes mentaux. Pour l'épiphénoméniste, seuls les événements physiques peuvent être les causes d'autres événements, et c'est uniquement à titre d'effets que les événements mentaux peuvent figurer dans le réseau des relations causales.
Esprit
thumb|right|200px|Représentation des facultés de l'esprit humain (de Robertus de Fluctibus, 1619) L'esprit est la totalité des phénomènes et des facultés mentales : perception, affectivité, intuition, pensée, jugement, morale, etc. Dans de nombreuses traditions religieuses, il s'agit d'un principe de la vie incorporelle de l'être humain. En philosophie, la notion d'esprit est au cœur des traditions dites spiritualistes. On oppose en ce sens corps et esprit (nommé plus volontiers conscience par la philosophie et âme par certaines religions).
Fossé explicatif
Le fossé explicatif est, en philosophie de l'esprit, la difficulté que les théories physicalistes semblent avoir pour expliquer comment des propriétés physiques peuvent donner naissance à un ressenti telles que la perception d'une couleur ou d'une douleur. Le terme de fossé explicatif a été introduit par le philosophe Joseph Levine en 1983. Dans son article, il utilise la phrase "La douleur est le déclenchement des fibres C" dans le but de montrer que bien que cela puisse être valide dans un sens physiologique, cela ne nous aide pas à comprendre ce que cela fait de ressentir de la douleur.
Argument de la connaissance
vignette|Une illustration de Mary et des couleurs vignette|Le philosophe Frank Jackson L'argument de la connaissance, aussi connu sous le nom de chambre de Mary ou Mary la super-scientifique est une expérience de pensée philosophique proposée par Frank Jackson dans son article de 1982 intitulé Epiphenomenal Qualia (Qualia Épiphénomènaux), et développée dans son article What Mary didn't know (Ce que Mary ne savait pas) en 1986. L'expérience décrit Mary, une scientifique qui vit dans une pièce où tout est en noir et blanc et qui étudie le monde à travers un écran lui aussi en noir et blanc.
Conscience artificielle
La conscience artificielle, également connue sous le nom de conscience des machines ou de conscience synthétique, est un domaine de recherche visant à comprendre, modéliser et tester la potentielle conscience liée aux intelligences artificielles. Ce champ de recherche s'inspire régulièrement d'expériences de pensée telles que celle du spectre inversé, de l'argument de la connaissance, du zombie philosophique ou encore de la chambre chinoise.
Spectre inversé
Le spectre inversé est une expérience de pensée envisageant que deux personnes partagent le même vocabulaire et les mêmes distinctions de couleur, bien que les propriétés de leurs perceptions (leurs qualia) soient systématiquement opposées. Le terme est utilisé par le philosophe américain Sydney Shoemaker dans son article de 1982 « The Inverted Spectrum », pour résumer en quelques mots une idée de John Locke dans l’Essai sur l'entendement humain (1689).

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