DhyānaDhyāna (ध्यान (devanāgarī) ; झान, romanisation, jhāna ; ; 선, translit. : seon ; ; thiền ; ) est un terme sanskrit qui correspond dans les Yoga Sūtra de Patañjali au septième membre (aṅga) du Yoga. Ce terme désigne des états de concentration cultivés dans l'hindouisme, le bouddhisme, et le jaïnisme. Il est souvent traduit par « absorption », bien qu'étymologiquement il signifie simplement méditation ou contemplation. Le terme méditation est utilisé aujourd'hui comme un mot désignant de nombreuses techniques en occident, il s'apparente à la vigilance en psychologie ou en philosophie.
Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
EkagrataEkagrata (sanskrit IAST : ekāgratā ; devanāgarī : एकाग्रता ; ; en pāli : cittass'ekaggatā) désigne dans l'hindouisme et le bouddhisme la concentration focalisée. Ekagrata est l'un des facteurs de toute dharana : la concentration d'après l'ashtanga yoga de Patanjali. L'ekagrata est un des apprentissages qui mène au samādhi. L'ekagrata sera toujours décrit comme un facteur, une caractéristique de la dharana. Dans le bouddhisme, la concentration en un point (ekagrata) est l'un des facteurs des dhyana : vitarka (pāli : vitakka), vicāra, prīti (p.
SamathaSamatha (en pali) ou shamatha (en sanscrit : शमथ, IAST : śamatha), en tibétain chiné (ཞི་གནས་), désigne dans le bouddhisme la « tranquillité de l'esprit », la « quiétude » ou le « calme mental », et par extension la première étape des pratiques de méditation bouddhique permettant de développer cet état. La deuxième étape de la méditation bouddhique est la pratique de vipassanā, la « vue profonde ». méditation bouddhique La tradition tibétaine se fonde sur les textes de base suivants : le Ratnamegha sutra, le et sur les de Kamalashila.
KammatthanaIn Buddhism, is a Pali word (Sanskrit: karmasthana) which literally means place of work. Its original meaning was someone's occupation (farming, trading, cattle-tending, etc.) but this meaning has developed into several distinct but related usages all having to do with Buddhist meditation. Its most basic meaning is as a word for meditation, with meditation being the main occupation of Buddhist monks. In Burma, senior meditation practitioners are known as "kammatthanacariyas" (meditation masters).
NīvaraṇaNīvaraṇa est un terme pali qui désigne cinq empêchements ou obstacles qui entravent l'état mental d'un méditant bouddhiste. le désir sensoriel (kāmacchanda) la colère ou malveillance (vyāpāda) la torpeur (thīna-middha) l'agitation (uddhacca-kukkucca) le doute (vicikicchā) Dans l'Anguttara Nikaya (V, 193), le désir sensoriel est comparé à de l'eau mélangée à plusieurs couleurs ; la malveillance, à de l'eau bouillante ; la torpeur à de l'eau couverte de mousses ; l'agitation à de l'eau agitée par le vent ; le doute sceptique, à de l'eau trouble et bourbeuse.
Theravāda AbhidhammaThe Theravāda Abhidhamma is a scholastic systematization of the Theravāda school's understanding of the highest Buddhist teachings (Abhidhamma). These teachings are traditionally believed to have been taught by the Buddha, though modern scholars date the texts of the Abhidhamma Piṭaka to the 3rd century BCE. Theravāda traditionally sees itself as the vibhajjavāda ("the teaching of analysis"), which reflects the analytical (vibhajjati) method used by the Buddha and early Buddhists to investigate the nature of the person and other phenomena.
SamadhiSamādhi (समाधि en sanskrit devanāgarī) est un terme utilisé dans la philosophie indienne et bouddhiste. Son usage généralisé a entraîné un important élargissement sémantique : ce substantif masculin signifie « union, totalité, accomplissement, achèvement, mise en ordre, concentration totale de l’esprit, contemplation, absorption, extase, enstase ». Dans l'hindouisme, c'est le nom de la huitième et dernière étape de l'aṣṭāṅga-yoga qui est exposée dans les Yoga Sūtra de Patañjali, durant laquelle l’esprit du yogi réalise la « réalité ultime ».
Méditation bouddhiqueLa méditation bouddhique, théorisée et pratiquée dans le bouddhisme, diffère de la méditation dans son acception occidentale. Son but est l'atteinte du nirvāṇa. Il existe deux mots correspondant à « méditation » dans les langues classiques du bouddhisme : le mot sanskrit bhāvanā, qui signifie « cultiver, développer » et le mot tibétain gom, « se familiariser avec des qualités ». La méditation bouddhique correspond toujours à une pratique posturale, mentale, relaxante et rigoureuse.
Visuddhimaggavignette|Buddhaghosa remet trois exemplaires du Visuddhimagga à un moine supérieur. Peinture murale, temple Kelaniya Rāja Mahā Vihāra, Colombo, Sri Lanka. Le Visuddhimagga (La Voie de la pureté / purification) est généralement considéré comme le texte le plus important de la tradition theravādin en dehors des sutta du canon bouddhique pāli. Il fut rédigé par Buddhaghosa au , en magadhi, au Sri Lanka et consiste en un développement des sept purifications que Gautama Bouddha exposa dans le Rathavinitasutta (Majjhima Nikaya 24).