En anatomie, le pouce est le premier doigt de la main chez les primates dont l'être humain. Il est composé de deux phalanges seulement, la première s'articulant, en-haut, avec le premier métacarpien. Sa mobilité et sa capacité à se placer en opposition aux autres doigts (pulpe contre pulpe) offre à la main son rôle de préhension. Dans la nomenclature anatomique, il est nommé pollex.
Le premier orteil (parfois appelé incorrectement doigt de pied) porte chez l'humain la dénomination classique Hallux ou parfois gros orteil. Il n'est pas opposable chez l'humain.
vignette|Pouce de la main gauche
Le substantif masculin « pouce » () est issu du latin la, accusatif de la, de même sens. En ancien français, la graphie est attestée au . D'après le Trésor de la langue française informatisé, sa plus ancienne occurrence se trouve dans les Lois de Guillaume le Conquérant, vers ; l'absence de e final est due à une syncope précoce de la pénultième atone. La graphie ‹ pouce › est attestée dès le .
Dans son Dictionnaire, l'Académie française définit le pouce comme le .
Pour le Trésor de la langue française informatisé, « pouce » s'emploie également pour désigner le doigt des mammifères qui ne comporte que deux phalanges ainsi que le doigt le plus court, le plus gros et le plus fort des tétrapodes .
Par simple analogie avec le pouce de la main, le gros orteil est parfois, à tort (abusivement), appelé .
Le pouce est un doigt différent des autres ; non seulement par son positionnement différent (opposable aux autres doigts), mais aussi par une phalange absente. Cette morphologie atypique serait due au fait que le pouce de l'embryon des mammifères est construit sous le contrôle d'un seul gène architecte (le Hox 13), alors que chacun des autres doigts l'est par un groupe de plusieurs gènes Hox (Hox 10, 11, 12).
Pouce levé
Un pouce vers le haut peut symboliser :
Une affirmation, une confirmation, une félicitation,
Un encouragement,
Dans la croyance populaire (dont la première illustration semble être le tableau Pollice Verso de Jean-Léon Gérôme peint en 1872), les empereurs romains levaient le pouce pour gracier les gladiateurs vaincus.