Mandat du Cielvignette|Disque de jade datant de la dynastie Zhou. Le mandat du Ciel, ou mandat céleste (天命 : Tiānmìng) est un concept chinois apparu sous la dynastie Zhou qui a permis d'affirmer la légitimité du pouvoir des Empereurs de Chine. Il est fondé sur l'approbation que le Ciel accorde aux dirigeants sages et vertueux, approbation qu'il cesse d'accorder si ceux-ci ont une conduite mauvaise ou sont corrompus. Par la suite, le concept permit d'appréhender les manifestations naturelles comme des messages du Ciel.
NéoconfucianismeLe néoconfucianisme est un courant philosophique extrême-oriental qui prit son essor sous la dynastie chinoise Song et devint la version officielle du confucianisme du jusqu’au tout début du , malgré la concurrence du courant Hanxue à partir de la dynastie Qing. Le canon des Quatre Livres proposé par Zhu Xi, son principal promoteur, constituait la base des examens impériaux. Le néoconfucianisme pénétra au Vietnam, au Japon et en Corée, jouant un rôle particulièrement important dans ces deux derniers pays, où il reçut parfois une interprétation originale.
Four Books and Five ClassicsThe Four Books and Five Classics () are the authoritative books of Confucianism, written in China before 300 BCE. The Four Books and the Five Classics are the most important classics of Chinese Confucianism. The Four Books () are Chinese classic texts illustrating the core value and belief systems in Confucianism. They were selected by intellectual Zhu Xi in the Song dynasty to serve as general introduction to Confucian thought, and they were, in the Ming and Qing dynasties, made the core of the official curriculum for the civil service examinations.
Bouddhisme en Chinevignette| Temple du Cheval blanc de Luoyang, site du premier temple bouddhiste en Chine. vignette|Fresque du temple Shaolin. Introduit en Chine au milieu du , le bouddhisme y est devenu à partir de la fin du l’un des trois principaux courants idéologiques et spirituels (les « Trois écoles », ) avec le confucianisme et le taoïsme, tout en y poursuivant son évolution. À l'exception de certaines influences vajrayana (bouddhisme tibétain) ou hinayana, les principaux courants actuels des bouddhismes japonais, coréen et vietnamien proviennent d'écoles mahayana qui sont nées ou ont pris leur essor en Chine.
Cent écoles de penséeLes Cent écoles de pensée () représentent les philosophes et écoles de pensée qui fleurissent entre 770 et 221 av. J.-C. durant les périodes des Printemps et Automnes et des royaumes combattants, une ère de grande expansion culturelle et intellectuelle en Chine. Même si ces périodes sont chargées de chaos et de batailles sanglantes, elles sont considérées comme l'âge d'or de la philosophie chinoise puisqu'un large éventail de pensées et d'idées sont librement développées et discutées.
Religion traditionnelle chinoisevignette|Temple Hui-an à Tainan, Taïwan. vignette|Talismans provenant du temple du Dieu-Préfet. La religion traditionnelle chinoise, également appelée religion populaire chinoise (), shenisme (religion des dieux ou esprits, du ) ou tout simplement religion chinoise), est une religion polythéiste syncrétiste pratiquée par la majorité des Han () (avec une coupure entre 1949 et 1980 en Chine populaire), dans laquelle il faut inclure les écoles taoïstes.
Piété filialevignette|Scène de la Dynastie Song, illustration du Classique de la piété filiale (détail), un fils s’agenouillant devant ses parents. Dans la philosophie confucéenne, la piété filiale (chinois : 孝, xiào) est une vertu de respect pour ses propres parents et ancêtres. Confucius lui-même affirme que la piété filiale et le respect des ainés sont les racines mêmes de l'humanité. Le classique du confucianisme, Classique de la piété filiale, Xiào Jing ou Classique de xiào, dont l’écriture est estimée à la période Qin-Han, est la source historique d'autorité sur le principe confucéen de xiào (piété filiale).
Classique des documentsthumb|Première page d'une édition du Classique des documents de 1279. Le Classique des documents, en chinois Shu Jing (Chou King) 書經, Shu 書 ou Shang Shu 尚書, est un recueil de documents (discours, conseils, décrets, etc.) concernant la politique et l’administration des souverains de l’Antiquité chinoise, depuis Yao, et Shun ( millénaire av. J.-C.?) jusqu’à la fin des Zhou occidentaux (règne du Duc Mu de Qin, ~-627). Ces documents auraient été rédigés par les équipes de greffiers et secrétaires que les rois entretenaient.
Entretiens de Confuciusvignette|« Portrait du premier maître, Confucius, donnant une leçon. » Les Entretiens de Confucius (traditionnel : 論語, simplifié : 论语, pinyin : Lúnyǔ, ou plus rarement Lùnyǔ), aussi connus sous le nom d’Analectes, sont une compilation de discours de Confucius (551-479 av. J.-C.) et de ses disciples ainsi que de discussions entre eux. Écrits durant la période des Printemps et des Automnes jusqu’à la période des Royaumes combattants (de 479 av. J.-C. environ jusqu’en 221 ap. J.-C.
LégismeLe légisme ou école des Lois regroupe des penseurs chinois ayant vécu de la fin du jusqu'à la fin de la période des Royaumes combattants (). S'opposant au confucianisme, ils recommandent un gouvernement fort, fondé sur des lois connues de tous et non sur la bonté des hommes. Ils prônent l'absolutisme au moment où, en Chine, la féodalité est remise en question. Leur « réalisme politique » a mené à un exercice tyrannique du pouvoir, finalement rejeté et par la suite rarement revendiqué.