vignette|Scène de la Dynastie Song, illustration du Classique de la piété filiale (détail), un fils s’agenouillant devant ses parents.
Dans la philosophie confucéenne, la piété filiale (chinois : 孝, xiào) est une vertu de respect pour ses propres parents et ancêtres. Confucius lui-même affirme que la piété filiale et le respect des ainés sont les racines mêmes de l'humanité.
Le classique du confucianisme, Classique de la piété filiale, Xiào Jing ou Classique de xiào, dont l’écriture est estimée à la période Qin-Han, est la source historique d'autorité sur le principe confucéen de xiào (piété filiale). Le livre est une conversation entre Confucius et son élève Zeng Shen (曾参, également connu sous le Zengzi 曾子) qui traite de comment mettre en place une bonne société en utilisant le principe de xiào. Le terme peut également être appliqué à l'obéissance générale. Par exemple, il est utilisé dans des titres religieux des églises chrétiennes : un « prêtre filial » ou « vicaire filial » est un clerc dont l'église est subordonnée à une plus grande paroisse. La piété filiale est au cœur de l’ confucéenne.
En termes plus généraux, la piété filiale signifie d'être bon envers ses parents ; de prendre soin de ses parents ; de s'engager dans une bonne conduite non seulement envers les parents, mais aussi à l'extérieur de la maison afin d'apporter un bon nom pour ses parents et ancêtres ; de bien exercer les fonctions de son emploi de manière à obtenir les moyens matériels pour soutenir ses parents ainsi que procéder à des sacrifices aux ancêtres ; de ne pas être rebelle ; de démontrer de l'amour, respect et soutien ; de faire preuve de courtoisie ; d’assurer des héritiers mâles et maintenir la fraternité entre frères ; de judicieusement informer ses parents, y compris les dissuader de l'injustice morale ; d’afficher sa tristesse face à leur maladie et leur mort ; et d’effectuer des sacrifices après leur mort.
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Chinese ancestor veneration, also called Chinese ancestor worship, is an aspect of the Chinese traditional religion which revolves around the ritual celebration of the deified ancestors and tutelary deities of people with the same surname organised into lineage societies in ancestral shrines. Ancestors, their ghosts, or spirits, and gods are considered part of "this world". They are neither supernatural (in the sense of being outside nature) nor transcendent in the sense of being beyond nature.
vignette|Portrait du du fonctionnaire Ming Jiang Shunfu. Les deux grues sur sa poitrine constituent un « carré mandarin », indiquant qu'il est un fonctionnaire civil de premier rang. Les fonctionnaires érudits, aussi connus sous les noms érudits bureaucrates ou lettrés () sont des fonctionnaires nommés par l'empereur de Chine, responsables de la gestion au jour le jour, de la dynastie Han à la fin de la dynastie Qing en 1912, dernière dynastie impériale chinoise.
vignette|« Portrait du premier maître, Confucius, donnant une leçon. » Les Entretiens de Confucius (traditionnel : 論語, simplifié : 论语, pinyin : Lúnyǔ, ou plus rarement Lùnyǔ), aussi connus sous le nom d’Analectes, sont une compilation de discours de Confucius (551-479 av. J.-C.) et de ses disciples ainsi que de discussions entre eux. Écrits durant la période des Printemps et des Automnes jusqu’à la période des Royaumes combattants (de 479 av. J.-C. environ jusqu’en 221 ap. J.-C.