CercopithecidaeLes cercopithécidés (Cercopithecidae) constituent une famille de primates catarhiniens à queue non-préhensile de l'Ancien Monde. Cette famille comprend notamment les cercopithèques, les cynocéphales et les macaques. Le magot Macaca sylvanus est le seul macaque dépourvu de queue, mais aussi le seul primate, à part Homo sapiens, présent sur le continent européen. Son aire de répartition comprend l'Afrique du Nord et Gibraltar. On a découvert qu'une espèce de macaques était porteuse du facteur rhésus, ce qui lui a valu son nom de « macaque rhésus ».
Homme de FlorèsL’Homme de Florès (Homo floresiensis) est une espèce éteinte du genre Homo, dont des fossiles ont été découverts en 2003 dans la grotte de Liang Bua, sur l'île indonésienne de Florès. Les outils lithiques trouvés sur le site couvrent une période allant de , tandis que les fossiles humains ont été datés en 2016 entre avant le présent. Homo floresiensis était de petite taille (entre ), peut-être en raison d'un processus de nanisme insulaire, à l'instar d'autres populations de l'île.
AustralopithèqueLes Australopithèques (Australopithecus) forment un genre éteint d'Hominina ayant vécu en Afrique entre environ 4,2 et 2 millions d'années (Ma) avant le présent (AP). Le genre Australopithecus (du latin australis, « du sud », et du grec ancien πίθηκος, píthēkos, « singe ») a été créé en 1925 par Raymond Dart après la découverte de l'Enfant de Taung en 1924 en Afrique du Sud. Les Australopithèques présentent à la fois des caractères ancestraux (cerveau peu volumineux) et des caractères dérivés (denture proche de celle du genre Homo).
Australopithecus garhiest une espèce éteinte d’Hominina appartenant au genre également éteint des australopithèques, ayant vécu au début du Pléistocène inférieur (Gélasien), il y a environ 2,5 millions d’années, dans la région Afar, en Éthiopie. Les premiers fossiles attribués à cette espèce ont été découverts en 1997 dans la formation géologique de Bouri, dans le moyen-Awash, et l'espèce a été décrite en 1999. Comme les autres espèces d'australopithèques, A. garhi a un volume cérébral d'environ , une mâchoire prognathe, et des molaires et prémolaires plus volumineuses que le genre Homo.
Domestication du feuvignette|redresse=1.4|Feu de bois vignette|redresse=1.7|Activités humaines au Paléolithique sous le porche d'une grotte et à proximité. Le feu est entretenu en entrée de grotte mais aussi en plein air. Peinture d'Hugo Darnaut, 1885. vignette|redresse=1.4|Fête autour d'un feu à l'Âge de la pierre. Peinture de Viktor Vasnetsov (détail), 1883. La domestication du feu est une étape majeure de l'évolution humaine. Elle a permis aux humains en premier lieu de faire cuire leur nourriture et ainsi d'augmenter la valeur énergétique des aliments, en réduisant la consommation d'énergie nécessaire à la digestion.
Forme transitionnellevignette|droite|500px|Évolution des vertébrés selon un diagramme axial représentant les cinq grandes classes (poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères). La largeur des axes indique le nombre de familles dans chaque classe (les téléostéens, poissons à squelette complètement osseux et à nageoires rayonnantes, représentent 99,8 % des espèces de poissons, et près de la moitié des espèces de vertébrés). En classification phylogénétique, seuls les oiseaux et les mammifères sont des groupes monophylétiques (les poissons, amphibiens et reptiles étant des groupes paraphylétiques).
Early modern humanEarly modern human (EMH) or anatomically modern human (AMH) are terms used to distinguish Homo sapiens (the only extant Hominina species) that are anatomically consistent with the range of phenotypes seen in contemporary humans, from extinct archaic human species. This distinction is useful especially for times and regions where anatomically modern and archaic humans co-existed, for example, in Paleolithic Europe.
Homo rhodesiensisHomo rhodesiensis est une espèce éteinte du genre Homo, présente en Afrique durant le Pléistocène moyen, entre environ et avant le présent. Peu de fossiles de cette espèce ont été découverts à ce jour, et son articulation phylogénétique avec Homo sapiens, qui lui succède en Afrique, demeure débattue. Homo rhodesiensis a été décrit en 1921 par Arthur Smith Woodward à partir du crâne fossile qu’un mineur suisse, Tom Zwiglaar, avait découvert peu avant dans une mine de fer et de zinc de Kabwe (autrefois appelée Broken Hill), en Zambie (autrefois appelée Rhodésie du Nord).
Homo luzonensisL'Homme de Callao, ou Homme de Luçon, est le nom donné à un ensemble de fossiles correspondant à au moins trois individus, découverts à partir de 2007 dans la grotte de Callao, aux Philippines. Selon les découvreurs, il s’agit d’une espèce à part entière, Homo luzonensis, une espèce éteinte du genre Homo qui vivait il y a au moins sur l'ile de Luçon. Ces fossiles étaient les plus anciennes traces d'une présence humaine aux Philippines, jusqu'à la découverte de marques de boucherie datées de 709 000 ans indiquant une activité humaine sur le site de Kalinga, distant d'une trentaine de kilomètres de la grotte de Callao.
Homme de TautavelLHomme de Tautavel est le nom donné à un ensemble de fossiles du genre Homo, trouvés dans la caune de l'Arago, sur la commune de Tautavel, dans les Pyrénées-Orientales, en France. Les fossiles humains découverts, datés sur une période allant de avant le présent (AP), sont généralement attribués à l'espèce Homo heidelbergensis. La première dent fut mise au jour en 1965, et le crâne fossile partiel Arago 21 en 1971, par l'équipe d'Henry et Marie-Antoinette de Lumley.