Dactyle (poésie)Le dactyle (du grec ancien δάκτυλος dáktulos, « doigt ») est un pied de la métrique antique, c’est-à-dire un élément métrique (un module rythmique) de la poésie grecque et latine au départ puis, par extension, de toutes les poésies dont le mètre est rythmique ou accentuel et non syllabique. Il est composé d’une syllabe longue (ou accentuée pour les métriques accentuelles) suivie de deux syllabes brèves (ou atones). On symbolise le tout ainsi : | — ∪ ∪ |. Le dactyle est donc de rythme descendant, puisqu’il attaque par un temps fort.
Latin poetryThe history of Latin poetry can be understood as the adaptation of Greek models. The verse comedies of Plautus, the earliest surviving examples of Latin literature, are estimated to have been composed around 205-184 BC. Scholars conventionally date the start of Latin literature to the first performance of a play in verse by a Greek slave, Livius Andronicus, at Rome in 240 BC. Livius translated Greek New Comedy for Roman audiences, using meters that were basically those of Greek drama, modified to the needs of Latin.
Emily DickinsonEmily Dickinson, née le à Amherst dans le Massachusetts et morte le dans la même ville, est une poétesse américaine. Issue d'une famille aisée ayant des liens communautaires forts, elle a vécu une vie introvertie et recluse. Après avoir étudié dans sa jeunesse, durant sept ans à l'académie d’Amherst, elle vit un moment au séminaire féminin du mont Holyoke avant de retourner dans la maison familiale à Amherst. Considérée comme une excentrique par le voisinage, elle est réputée pour son penchant pour les vêtements blancs et pour sa répugnance à recevoir des visites, voire plus tard à sortir de sa chambre.
TrochéeEn poésie, le trochée est un pied élémentaire composé d'une syllabe longue (ou accentuée) suivie d'une brève (ou non accentuée). Il se note ainsi : | — ∪ |. Le trochée provient du grec ancien / trokhaîos, « propre à la course ». Les mètres réguliers comprennent quatre types métriques qui correspondent à une alternance régulière de syllabes : soit longues et brèves ; soit accentuées et non accentuées.
Diwan (poésie)thumb|Des scribes moghols au travail, en train de recueillir des « diwans ». Un diwan ou divan (en دیوان, divân ; en ديوان, dīwān) est un recueil de poésie ou de prose dans les littératures arabe, persane, ottomane et ourdou. Néanmoins son sens précis varie considérablement selon les littératures, les zones géographiques et les époques. Appliqué à la littérature arabe de l'époque classique, le diwân désigne principalement le recueil exhaustif de l'œuvre d'un poète, tandis qu'appliqué à la littérature persane de la même époque, le divan constitue un recueil anthologique des poèmes d'un auteur, qui n'inclut en général pas ses longs poèmes (de la forme mathnawi).
Iambic tetrameterIambic tetrameter is a poetic meter in ancient Greek and Latin poetry; as the name of a rhythm, iambic tetrameter consists of four metra, each metron being of the form | x – u – |, consisting of a spondee and an iamb, or two iambs. There usually is a break in the centre of the line, thus the whole line is: | x – u – | x – u – || x – u – || x – u – | ("x" is a syllable that can be long or short, "–" is a long syllable, and "u" is a short one.) In modern English poetry, it refers to a line consisting of four iambic feet.
Classique des versLe Classique des vers () s'est d'abord appelé les Poèmes, ou les Trois Cents Poèmes (chinois : 詩三百) puisqu'il compte trois cent cinq poèmes. Ce recueil est une anthologie rassemblant des textes qui vont du au , provenant de la Plaine centrale (les royaumes occupant le nord et le sud de la vallée du fleuve Jaune), et est l'un des rares textes de l'Antiquité chinoise à avoir survécu à la destruction des livres opérée par l'empereur Qin Shi Huangdi après son accession au pouvoir en 221 av. J.-C.