Lance-flammesLe lance-flammes est une arme terrestre conçue pour projeter un liquide enflammé. Cette arme est soit manipulée par un fantassin, soit intégrée à l'armement d'un char. L'effet létal est obtenu soit en arrosant directement la victime de liquide enflammé, soit en l'exposant à une forte chaleur, soit par consommation de l'oxygène dans un espace clos. On compte aussi sur l'effet dissuasif de cette arme, par la terreur que provoque la perspective d'être brûlé vif. L'arme peut également permettre d'incendier des bâtiments ou des véhicules.
AmmonalL'ammonal est un explosif utilisé à partir de la Première Guerre mondiale. Il est composé d'un mélange de nitrate d'ammonium, de trinitrotoluène (ou Tolite) et d'aluminium en poudre dans les proportions d'environ 22/67/11. C'est un dérivé de lamatol (composé de trinitrotoluène (TNT) en proportion égale avec le nitrate d'ammonium). Le nitrate d'ammonium sert d'oxydant et l'aluminium d'amplificateur de puissance. Dans une certaine mesure, l'aluminum le rend plus prompt à la détonation.
Mortier StokesLe mortier Stokes est un mortier de tranchée britanniques inventé par . Il fut utilisé à partir de 1915 par l'armée britannique, puis entre autres par le Commonwealth, les États-Unis, le Corps expéditionnaire portugais, etc. Ce mortier avait un calibre de , soit malgré son appellation courante en tant que mortier de . La légende raconte que le choix de ce calibre inhabituelle était le résultat d’un simple concours de circonstance, son créateur disposant d’un stock de tuyaux de ce diamètre.
Écran de fuméethumb|Soldat et véhicule de l'armée polonaise avançant masqués par un écran de fumée lors d'un exercice en 2008. thumb|Le croiseur britannique de la classe Dido mettant en place un écran de fumée et l' (au premier plan), passant à l'action lors de la Seconde bataille de Syrte en 1943. Un écran de fumée désigne, dans le domaine militaire, une tactique utilisée afin de masquer la position exacte d'unités à l'ennemi, par l'émission d'une fumée dense.
Fragmentation (weaponry)Fragmentation is the process by which the casing, shot, or other components of an anti-personnel weapon, bomb, barrel bomb, land mine, IED, artillery, mortar, tank gun, or autocannon shell, rocket, missile, grenade, etc. are dispersed and/or shattered by the detonation of the explosive filler. The correct term for these pieces is "fragmentation"; "shards" or "splinters" can be used for non-preformed fragments. Preformed fragments can be of various shapes (spheres, cubes, rods, etc.
Obusvignette|Vue en éclaté de trois types d'obus de la Première Guerre mondiale (Shrapnel, en tube à fragmentation, classique). Objets pédagogiques destinés à la formation des militaires américains. vignette|Un obus explosif de 75 mm en coupe avec sa fusée percutante conservé au musée de l’Armée. Un obus est un projectile creux, de forme cylindrique terminé par un cône, rempli de matière explosive. C'est une munition tirée par un canon. La partie supérieure d'un obus se nomme la cloche.
Engin explosif improviséLes engins explosifs improvisés (EEI), engins explosifs de circonstance (EEC) (en anglais : Improvised Explosive Device, IED), engins explosifs de fortune, pièges explosifs, mines ou bombes artisanales sont principalement employés dans les conflits asymétriques par les combattants irréguliers, comme les terroristes et les guérilleros, et par les commandos. Ce type d'arme existe depuis l'invention de la poudre à canon, mais il a été largement médiatisé sous l'appellation d'EEI depuis l'intervention américaine de 2003 en Irak.
Foot guardsIn some militaries, foot guards are senior infantry regiments. Foot guards are commonly responsible for guarding royal families or other state leaders, and they also often perform ceremonial duties accordingly, but at the same time are combat soldiers. Two regiments of foot guards exist in the Canadian Army's Primary Reserve, the Governor General's Foot Guards (GGFG) and the Canadian Grenadier Guards (CGG). The two foot guards, along with the Governor General's Horse Guards, form Canada's Household Division.
Charge creusethumb|upright=1.8|Une charge creuse moderne contient un cylindre renfermant un revêtement conique en cuivre (3), recouvert d'une coiffe métallique (1) améliorant l'aérodynamisme et déterminant la distance de déclenchement optimale. Cette coiffe porte à son extrémité un capteur piézoélectrique (6) qui, à l'impact, déclenche le détonateur (4), mettant la charge à feu (5). Le terme de « charge creuse » est dû au volume vide (2) caractéristique de la structure de la munition.
Grenadier (militaire)thumb|Grenadier à cheval de la garde impériale à Eylau. Tableau d'Édouard Detaille représentant le Général Comte Lepic. Les grenadiers sont des soldats se distinguant par l’utilisation de la grenade. Ils forment des unités spécialisées dans l’assaut pendant la guerre de siège à partir du , créant le choc et exploitant les brèches. Par la suite, ils forment des unités d’élite, qui conservent le nom de grenadier, même si ces unités ne font qu’un usage secondaire des grenades, ou même ne s’en servent plus (comme pendant les guerres de la Révolution).