Les forces terrestres roumaines (en Forțele Terestre Române) sont la composante principale des forces armées roumaines, les deux autres étant les Forces navales Forțele Navale et les Forces aériennes Forțele Aeriene. Comme ailleurs les gendarmes Jandarmeria Română et les garde-frontières Grănicerii sont rattachés aux forces terrestres.
Les forces terrestres représentent la composante la plus importante des forces armées roumaines et sont chargées de l'exécution de diverses actions militaires, à caractère terrestre ou aéromobile, dans n'importe quelle zone ou direction.
Les forces terrestres doivent, indépendamment ou avec d'autres branches militaires roumaines, mener des opérations et des batailles défensives ou offensives, pour la capture ou la destruction d'un ennemi, faisant partie de structures militaires nationales ou multinationales.
Une partie des unités qui composent la structure opérationnelle actuelle des Forces terrestres doit être en mesure de mener des opérations militaires hors du territoire national, en collaboration avec les forces militaires internationales.
vignette|200x200px|Gheorghe Magheru
L'histoire des forces armées roumaines est celle des États qu'elles ont eu à défendre (voir histoire de la Roumanie) : Valachie, Dobrogée, Moldavie, Royaume de Roumanie, Roumanie communiste et Roumanie démocratique. Ces forces terrestres ont eu à combattre, pendant toute la période ancienne, contre les Ottomans et les Tatars : leurs actions ont permis de sauvegarder l'autonomie des Principautés roumaines, qui, contrairement à ce que montrent par erreur beaucoup d'atlas historiques occidentaux, n'ont jamais été des provinces turques, mais des États pourvus de leurs propres institutions, lois, princes et forces armées, seulement tributaires de l'Empire ottoman. Ces anciennes forces militaires étaient traditionnellement organisées en arcaşi (archers), călărași (cavalerie régulière), roșiori (chevau-légers), dorobanți (infanterie régulière), panduri (pandoures, franc-tireurs irréguliers), pușcași (mousquetaires réguliers), et tunari (artillerie régulière) ; on y trouvait aussi des auxiliaires irréguliers, les arnaoutes (mercenaires) et les răzeși (engagés volontaires).