Acide periodiqueL'acide periodique est la molécule (acide métaperiodique) ou (acide orthoperiodique). Le nom de la molécule ne provient pas du mot « période », mais de « iode » : acide per-iodique (à comparer avec acide iodique ou acide perchlorique). En solution diluée, l'acide periodique existe sous la forme d'ions H+ et IO4−. En concentration plus élevée, l'acide orthoperiodique, H5IO6, est formé. Celui-ci peut être obtenu sous forme cristalline. Par chauffage sous pression réduite à , l'acide orthoperiodique peut être déshydraté en acide métaperiodique, HIO4 : 2 .
Periodate de sodiumLe periodate de sodium est le sel de sodium de l'acide periodique, HIO4. Appelé aussi métaperiodate (NaIO4) de sodium ou m-periodate de sodium, il ne doit pas être confondu avec l'orthoperiodate de sodium (o-periodate de sodium) dont la formule brute est Na5IO6. Ces deux sels sont utilisés dans certaines réactions chimiques pour le pouvoir oxydant de l'ion periodate. Quand il est chauffé, le periodate de sodium se décompose en formant de l'iodate de sodium, NaIO3 et du dioxygène, O2.
Coloration (microscopie)vignette|redresse=1.9|L'observation en microscopie optique d'une coupe transversale colorée au carmino-vert montre les caractéristiques anatomiques d'une racine de Ficaire : organe végétal à symétrie axiale (cette symétrie caractérise une racine ou une tige alors que la feuille a une symétrie bilatérale) ; présence d'un rhizoderme pouvant former l'assise pilifère ; écorce ou cortex très développé, comprenant, de l'extérieur vers l'intérieur, une ou plusieurs couches de cellules subérifiées (subéroïde ou assise subéreuse), un parenchyme cortical à cellules riches en amyloplastes et méats, tissu végétal à fonction de réserve (non associé à des tissus de soutien, collenchyme et/ou sclérenchyme) et un endoderme constitué de cellules subérifiées.
IodeL'iode est l'élément chimique de numéro atomique 53, de symbole I. C'est un membre de la famille des halogènes. Il s'agit d'un élément relativement rare dans le milieu naturel, arrivant dans l'écorce terrestre. Comme les autres halogènes, on le trouve essentiellement sous forme diatomique , correspondant au diiode, solide gris métallique aux vapeurs violettes appelé communément « iode » par abus de langage. Son nom vient du grec ἰώδης signifiant « couleur de la violette ».