En mathématiques, et plus particulièrement en algèbre linéaire, à toute matrice carrée à coefficients dans un anneau commutatif ou à tout endomorphisme d'un espace vectoriel de dimension finie est associé un polynôme appelé polynôme caractéristique. Il renferme d'importantes informations sur la matrice ou sur l'endomorphisme, comme ses valeurs propres, son déterminant et sa trace. Le théorème de Cayley-Hamilton assure que toute matrice carrée annule son polynôme caractéristique.
Étant donné une matrice carrée M d'ordre n, on cherche un polynôme dont les racines sont précisément les valeurs propres de M.
Si M est une matrice diagonale ou plus généralement une matrice triangulaire, alors les valeurs propres de M sont les coefficients diagonaux λ1, ..., λn de M et nous pouvons définir le polynôme caractéristique comme étant
Ce polynôme est le déterminant det(XI-M) où I est la matrice identité.
Pour une matrice quelconque M, si λ est une valeur propre de M, alors il existe un vecteur colonne propre V non nul tel que MV = λV, soit (λIn – M)V = 0 (où I est la matrice unité.) Puisque V est non nul, cela implique que la matrice λIn – M est singulière, et donc a son déterminant nul. Cela montre que les valeurs propres de M sont des zéros de la fonction λ ↦ det(λIn – M) ou des racines du polynôme .
Soit M une matrice carrée d'ordre n à coefficients dans un anneau commutatif. Le polynôme caractéristique de M, noté pM(X), est le polynôme défini par
où det est le déterminant des matrices, I désigne la matrice identité d'ordre n, ai j = le polynôme δi j X − mi j, coefficient d'indice (i, j) de la matrice XI – M ; la somme de droite (prise sur l'ensemble des permutations des indices) donne une expression explicite du polynôme caractéristique.
Remarque. Au lieu de l'expression (2), certains auteurs définissent le polynôme caractéristique comme étant . Avec cette définition, on a l'équation . Ceci n'est pas le cas pour la définition (2) lorsque l'ordre n est impair et , puisque l'on a : .
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En mathématiques, et plus particulièrement en algèbre linéaire, le concept de vecteur propre est une notion algébrique s'appliquant à une application linéaire d'un espace dans lui-même. Il correspond à l'étude des axes privilégiés, selon lesquels l'application se comporte comme une dilatation, multipliant les vecteurs par une même constante. Ce rapport de dilatation est appelé valeur propre, les vecteurs auxquels il s'applique s'appellent vecteurs propres, réunis en un espace propre.
En mathématiques, deux matrices carrées A et B sont dites semblables s'il existe une matrice inversible P telle que . La similitude est une relation d'équivalence. Deux matrices sont semblables si et seulement si elles représentent le même endomorphisme d'un espace vectoriel dans deux bases (éventuellement) différentes. Il ne faut pas confondre la notion de matrices semblables avec celle de matrices équivalentes. En revanche, si deux matrices sont semblables, alors elles sont équivalentes.
thumb|upright=1.5 En mathématiques, les matrices sont des tableaux d'éléments (nombres, caractères) qui servent à interpréter en termes calculatoires, et donc opérationnels, les résultats théoriques de l'algèbre linéaire et même de l'algèbre bilinéaire. Toutes les disciplines étudiant des phénomènes linéaires utilisent les matrices. Quant aux phénomènes non linéaires, on en donne souvent des approximations linéaires, comme en optique géométrique avec les approximations de Gauss.
Introduit la logique, les algorithmes, le comptage et les probabilités en informatique, en mettant l'accent sur les techniques de résolution de problèmes.
Couvre le théorème Cayley-Hamilton, affirmant que pour un opérateur linéaire sur un espace vectoriel, son polynôme caractéristique satisfait sa propre équation.
Explore les matrices de diagonalisation, la similarité, les vecteurs propres et les espaces appropriés.
Let X be a complex projective K3 surface and let T-X be its transcendental lattice; the characteristic polynomials of isometries of T-X induced by automorphisms of X are powers of cyclotomic polynomials. Which powers of cyclotomic polynomials occur? The ai ...
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Let X /S be a flat algebraic stack of finite presentation. We define a new & eacute;tale fundamental pro-groupoid pi(1)(X /S), generalizing Grothendieck's enlarged & eacute;tale fundamental group from SGA 3 to the relative situation. When S is of equal pos ...