Le concept de langues celtiques continentales est avant tout spatio-temporel et s'applique aux langues celtiques aujourd'hui éteintes qui se parlaient sur le continent européen et en Asie Mineure, donc pour la plupart en territoire aujourd'hui de langue romane, il s'oppose en cela au celtique insulaire, moins représenté dans l'épigraphie antique, mais dont les différentes langues sont bien attestées depuis le Moyen Âge.
Des langues celtiques étaient jadis parlées sur le continent européen, elles ont toutes disparu au plus tard au . Le breton parlé sur le continent à l'ouest de la Bretagne actuelle est, pour l'essentiel, du celtique réintroduit par des colons originaires des îles britanniques. Il appartient donc au celtique insulaire. Les langues celtiques insulaires, dont la répartition se fait dans un cadre géographique délimité (la Grande-Bretagne et l'Irlande), c'est-à-dire des îles (sauf la Bretagne, où elles se sont exportées) et dont les attestations anciennes sont assez contemporaines les unes des autres (vieil irlandais, vieux gaélique d'Écosse, vieux gallois, vieux cornique et vieux breton), autorisent le singulier de « celtique insulaire », alors que les langues celtiques continentales sont trop disparates dans le temps et dans l'espace pour être regroupées de la même manière, on parlera donc plutôt de « langues celtiques continentales », au pluriel.
Comme il ne nous reste que trop peu de traces écrites de ces parlers continentaux, les analyses de linguistique comparée basée sur la méthode comparative sont complexes à réaliser. Cependant, elles ont fait de notables progrès de la fin du à nos jours avec la découverte de nouvelles inscriptions, exhumées essentiellement lors de fouilles archéologiques.
S'il est probable que les Celtes continentaux aient parlé divers dialectes ou langues à travers l'Europe à l'époque antique, seules trois de ces langues sont véritablement attestées dans l'épigraphie et clairement identifiables comme celtiques.