vignette|Résonance de Laplace entre trois lunes galiléennes, où les rapports sont des ratios de périodes orbitales La résonance orbitale est, en astronomie, la situation dans laquelle les orbites de deux objets célestes et , en révolution autour d'un barycentre commun, ont des périodes de révolution et commensurables, c'est-à-dire dont le rapport est un nombre rationnel. C'est un cas particulier de résonance mécanique qui est aussi appelé résonance de moyen mouvement. La résonance orbitale est couramment notée où et sont deux nombres entiers naturels. Par exemple, dans le Système solaire, la planète naine Pluton est en résonance 2:3 avec la planète Neptune, c'est-à-dire que Pluton effectue deux révolutions autour du Soleil pendant que Neptune en réalise trois. Cette résonance est stable : une perturbation de l'orbite de Pluton serait corrigée par l'attraction de Neptune. La résonance orbitale ne doit pas être confondue avec la résonance spin-orbite qui est la situation dans laquelle la période de rotation et la période de révolution d'un même objet céleste sont commensurables. Lorsque plus de deux objets sont en résonance, comme dans les cas des trois lunes galiléennes Io, Europe et Ganymède, on parle de résonance de Laplace. Depuis la publication des lois de Newton, le problème de la stabilité des orbites a préoccupé beaucoup de mathématiciens comme Laplace ou Poincaré (mémoire « Sur le problème des trois corps et les équations de la dynamique »). Comme la solution du problème à deux corps ne prend pas en compte les interactions mutuelles entre les planètes, de petites interactions vont sûrement s’accumuler et finir par changer les orbites ; ou alors, il reste à découvrir de nouveaux mécanismes qui maintiennent la stabilité de l’ensemble. C’est aussi Laplace qui a trouvé les premières réponses pour expliquer la remarquable danse des lunes de Jupiter. On peut dire que ce champ d’investigation est resté très actif depuis et il reste toujours des mystères à élucider (par exemple les interactions des petites lunes avec les particules des anneaux des planètes géantes).
Anja Skrivervik, Stéphanie Lacour, Zvonimir Sipus, Mingxiang Gao, German Augusto Ramirez Arroyave, Kangling Wu
François Gallaire, Alessandro Bongarzone, Alice Evelyne Julienne Marcotte
Matthias Finger, Qian Wang, Yiming Li, Varun Sharma, Konstantin Androsov, Jan Steggemann, Xin Chen, Arvind Shah, Rakesh Chawla, Jian Wang, João Miguel das Neves Duarte, Tagir Aushev, Matthias Wolf, Yi Zhang, Lei Zhang, Tian Cheng, Yixing Chen, Werner Lustermann, Andromachi Tsirou, Alexis Kalogeropoulos, Andrea Rizzi, Ioannis Papadopoulos, Paolo Ronchese, Hua Zhang, Leonardo Cristella, Siyuan Wang, Jessica Prisciandaro, Tao Huang, David Vannerom, Michele Bianco, Sebastiana Gianì, Sun Hee Kim, Davide Di Croce, Kun Shi, Wei Shi, Guido Andreassi, Abhisek Datta, Jian Zhao, Federica Legger, Gabriele Grosso, Anna Mascellani, Ji Hyun Kim, Donghyun Kim, Zheng Wang, Sanjeev Kumar, Wei Li, Yong Yang, Ajay Kumar, Ashish Sharma, Georgios Anagnostou, Joao Varela, Csaba Hajdu, Muhammad Ahmad, Ekaterina Kuznetsova, Ioannis Evangelou, Matthias Weber, Muhammad Shoaib, Milos Dordevic, Meng Xiao, Sourav Sen, Xiao Wang, Kai Yi, Jing Li, Rajat Gupta, Muhammad Waqas, Hui Wang, Seungkyu Ha, Maren Tabea Meinhard, Miao Hu, Anton Petrov, Xin Sun, Valérie Scheurer, Muhammad Ansar Iqbal, Lukas Layer