Tai-chi-chuanthumb|Taijitu . Le tai-chi-chuan ou tai chi ou taiji quan (, également prononcé en japonais taikyoku ken) est un art martial chinois dit « interne » (neijia) souvent réduit à une gymnastique de santé. Il peut aussi comporter une dimension spirituelle. Il a pour objet le travail de l'énergie appelée chi. thumb|Démonstration de tai-chi-chuan. Les origines du tai-chi-chuan sont encore mal connues et sources de nombreuses controverses. Pour mieux marquer son origine, il convient d'abord de le distinguer d'autres pratiques corporelles chinoises plus anciennes liées ou non au taoïsme.
Encens (fumigation)vignette|Bâtons d'encens offerts en offrande au temple de Longhua (Shanghai). L'encens [ɑ̃sɑ̃, ɑ̃sɑ̃ːs] (le -s final peut être muet ou prononcé) est un terme vernaculaire pour qualifier diverses substances dégageant une odeur agréable lors de leur combustion ou de leur chauffage. Il est communément admis que les fumigations furent les premiers parfums de l'humanité. Dans la langue française, le mot « encens » est relativement tardif : il a été emprunté vers 1135 au latin ecclésiastique « incensum », désignant une matière brûlée en sacrifice (participe passé neutre du verbe « incendere », signifiant « brûler », « enflammer »).
Dao de jingLe Dao de jing (, « livre de la voie et de la vertu »), parfois écrit Tao te king, est un ouvrage classique chinois qui, selon la tradition, fut écrit autour de 600 av. J.-C. par Lao Tseu, le sage fondateur du taoïsme, dont l'existence historique est toutefois incertaine. De nombreux chercheurs modernes penchent pour une pluralité d’auteurs et de sources, une transmission tout d’abord orale et une édition progressive. Les plus anciens fragments connus, découverts à Guodian, remontent à 300 av. J.-C.
DazangjingLe Dazangjing (大藏經 ; pinyin: Dà Zàng Jīng « Grande collection de sutras »), Canon chinois ou Tripitaka chinois, est le canon bouddhiste utilisé en Chine, au Japon, en Corée et partiellement au Vietnam. Il est composé surtout de textes mahayana, mais comprend aussi des textes issus des écoles du bouddhisme ancien qui ont leur équivalent dans le canon pali, ainsi que certains textes appartenant au bouddhisme tantrique. Comme le canon originel en pali, il est divisé en « trois corbeilles » : Sutras (經 jing), Vinaya (律 lü) et Abhidharma (論 lun).
Tang WuzongTang Wuzong (, 814 – 846) est un empereur chinois taoïste de la dynastie Tang. Son nom de naissance est Li Chan (). Il a régné de 840 à 846. Son règne est notamment célèbre pour ses persécutions religieuses. Il écrit, en 845, un édit contre les manichéens, les bouddhistes et les nestoriens. Plus de monastères et temples et autels sont détruits, plus de moines et moniales bouddhistes sont contraints de retourner à la vie séculière. Arrêt de l’expansion du bouddhisme en Chine. Prééminence du confucianisme et du taoïsme.
KaohsiungKaohsiung () est une municipalité spéciale de Taïwan, d'une population d'environ 2,78 millions d'habitants. Elle est la de Taïwan après Nouveau Taipei et Taichung en nombre d'habitants. Répartie sur onze districts couvrant une superficie totale de , la municipalité s'étend du littoral urbanisé jusqu'à la chaîne de montagne de Yushan. Depuis sa fondation au cours du , Kaohsiung est passé d'un petit village de commerces à un centre politique et économique du sud de Taïwan, représenté par ses industries phares: l'industrie manufacturière, la sidérurgie, le raffinage du pétrole, le transport de marchandises et la construction navale.
Chinese temple architectureChinese temple architecture refer to a type of structures used as place of worship of Chinese Buddhism, Taoism or Chinese folk religion, where people revere ethnic Chinese gods and ancestors. They can be classified as: miào (廟) or diàn (殿), simply means "temple" and mostly enshrines gods of the Chinese pantheon, such as the Dragon King, Tudigong or Matsu; or mythical or historical figures, such as Guandi or Shennong. cí (祠), cítáng (祠堂), zōngcí (宗祠) or zǔmiào (祖廟), referring to ancestral temples, mostly enshrining the ancestral gods of a family or clan.
ZhiyiTroisième patriarche de l'école bouddhique chinoise du Tiantai, Zhiyi (ja. Chigi) 智顗 (538-597) fut le disciple de Huisi et le véritable fondateur de l'école. Il vécut dans la Chine très troublée des Dynasties du Nord et du Sud (Dynastie Chen) puis sous les Sui, jouissant de la faveur impériale et nobiliaire. Selon David W. Chappell, spécialiste de Tiantai et enseignant à l’Université d'Hawaii, il a contribué fortement à la diffusion du bouddhisme en concevant à partir de la philosophie indienne un système adapté à la culture chinoise permettant la naissance de nouvelles pratiques.
Trois enseignementsvignette|Laozi, Bouddha et Confucius. Symbole des Trois Enseignements L'expression Trois Enseignements (chin. 三教, sānjiào; jap. sankyō) renvoie aux trois grands enseignements religieux chinois, à savoir le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Ainsi, un fonctionnaire chinois est-il naturellement confucéen dans le cadre de son emploi. Lorsqu'il se soucie des mesures à prendre pour sa santé, il est taoïste et quand meurt un membre de sa famille, il consulte un moine bouddhiste car les bouddhistes ont le plus de contacts avec l'au-delà.
NianfoNianfo (chinois : 念佛, pinyin : niànfó ; japonais : 念仏, nenbutsu ou nembutsu ; coréen : 염불, yeombul ; vietnamien : niệm Phật) est un terme du bouddhisme Mahāyāna de la Terre pure, dérivé du terme sanskrit qui signifie littéralement , et . Dans les écoles de la Terre pure, le terme désigne souvent la récitation (ou répétition) du nom du bouddha Amitābha (en japonais, nenbutsu (également transcrit « Nembutsu » en français) expression qui signifie et désigne l’hommage à Amitābha).