Utilité marginaleL'utilité marginale est un concept économique. Elle désigne l'utilité qu'un agent économique tire de la consommation d'une quantité supplémentaire d'un bien. Le raisonnement est dit à la marge parce que l'utilité marginale consiste en l'utilité par unité supplémentaire consommée. Comme l'a observé l'ingénieur Dupuit dès 1844, l'utilité marginale décroît marginalement, ce qui signifie qu'il arrive un moment où une unité supplémentaire de consommation d'un bien apporte moins d'utilité ou de plaisir que la consommation de l'unité précédente.
Libre-échangeLe libre-échange est un principe visant à favoriser le développement du commerce international en supprimant les barrières nationales tarifaires et non tarifaires susceptibles de restreindre l'importation des biens et des services. Au sens strict, la notion ne s'étend pas aux mouvements de travailleurs ou de capitaux. Il s'oppose au protectionnisme et au mercantilisme. Le fondement de ce système repose dans les théories économiques classiques de la division du travail entre les différentes nations (division internationale du travail) et de l'avantage comparatif.
ProductionLa production est l'action d'un sujet qui transforme une matière première pour faire exister un nouvel objet. On rencontre ce phénomène de production dans la société, mais aussi bien dans la nature. C'est pourquoi on peut l'étudier soit sous l'angle économique et sociologique, soit sous l'angle biologique. Le terme « production » dérive du latin classique qui signifie « prolonger, mettre en avant ». Dans l'Antiquité, il désigne aussi bien les créations de la nature (l'arbre producteur de fruits) que celles de l'homme (l'artisan producteur d'objets utiles).
Adam SmithAdam Smith (), né le à Kirkcaldy et mort le à Édimbourg, est un philosophe et économiste écossais ainsi qu'une des principales figures des Lumières écossaises. Il est l'auteur de deux ouvrages classiques, Théorie des sentiments moraux et Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, respectivement publiés en 1759 et 1776. Il reste dans l’histoire comme l'un des pères des sciences économiques modernes.
Rente de situationUne rente de situation est un surplus de rentabilité (parfois appelé surprofit) qu'obtient une entreprise ayant un avantage compétitif. Cet avantage peut venir : d'une plus grande efficacité technique : coûts moindres, produits et services plus attractifs (différenciation) ; ou d'une meilleure situation sur le marché : position de monopole ou de leader en part de marché, marque plus connue ou mieux perçue, accès privilégié à certaines ressources ou débouchés, etc. On peut parler dans ce cas de concurrence imparfaite.
Économie politiqueL'économie politique peut s'entendre dans un sens général comme étant l'économie de la cité par opposition à l'économie domestique. L'expression d'« économie politique » est créée au début du et employée à l'origine selon Charles Gide pour décrire . Pour Léon Walras, l'économie politique se définit comme l’exposé de ce qui est, et le programme de ce qui devrait être.
Libéralisme économiquealt=Carte du monde, où les pays sont colorés selon leur indice de liberté économique|vignette|redresse=1.4|Indice de liberté économique de 2022 calculé par la Heritage Foundation : plus le pays est en vert, plus il est considéré comme économiquement libéral. Le libéralisme économique est l'application des principes du libéralisme à la sphère économique. Cette école de pensée, dont la dénomination est associée au siècle des Lumières, estime que les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.
Main invisiblethumb|alt=Portrait d'Adam Smith|Adam Smith. Dans le domaine socio-économique, la main invisible est une expression (forgée par Adam Smith) qui désigne la théorie selon laquelle l'ensemble des actions individuelles des acteurs économiques, guidées (par définition) uniquement par l'intérêt personnel de chacun, contribuent à la richesse et au bien commun.
École autrichienne (économie)L’école autrichienne d’économie est une école de pensée économique hétérodoxe. Elle se fonde sur l'individualisme méthodologique et rejette l'intervention de l'État. Elle s'oppose à l’application à l’économie des méthodes employées par les sciences naturelles. Ses partisans défendent des idées très libérales en matière économique et plus généralement d’organisation de la société. Elle s'oppose tant à la nouvelle économie keynésienne qu'à la nouvelle économie classique. L'histoire de l'école autrichienne est longue.
Économie de l'offreL’« économie de l'offre » ou « politique de l'offre », est un ensemble de politiques économiques d'orientation libérale, qui soutient que des politiques de soutien à l'offre (c'est-à-dire aux entreprises) permettent de stimuler la croissance économique. Ses tenants considèrent souvent que la faiblesse de la croissance réside dans les freins ou obstacles que rencontrent les acteurs économiques : prélèvements excessifs (cotisations sociales et impôts), salaires insuffisamment soumis à la concurrence du marché, régulation excessive des marchés, etc.