Chirurgie bariatriquevignette|Anneau gastrique modulable. La est un type de chirurgie portant sur l'anatomie de l'estomac et de l'intestin dans une perspective de réduction du poids de l'opéré. Elle influe ainsi sur la production des hormones de régulation de l'appétit et du stockage énergétique, réduisant la prise des aliments, et parfois leur absorption, diminuant l'apport calorique journalier, et aboutissant, sous réserve de modifications de comportement, à améliorer la qualité de vie dans l'obésité en induisant une perte de poids variable et réduisant les complications de santé.
AmaigrissementUn amaigrissement est une perte de poids. Il témoigne d'un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques. Il peut être volontaire, avec un régime amaigrissant dans un but esthétique ou thérapeutique, ou involontaire, pouvant alors révéler certaines maladies organiques évolutives, ou des troubles du comportement alimentaire. Un poids normal et stable est l'un des meilleurs marqueurs d'un état de santé normal chez l’adulte. Entre 20 et 50 ans, le poids augmente physiologiquement puis se stabilise pour diminuer spontanément après 75 ans.
Diabète sucréLe diabète sucré (ou diabète par abus de langage) est une maladie liée à une défaillance des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie (concentration de glucose dans le sang) menant à une hyperglycémie chronique. Cette maladie se manifeste par des symptômes propres au diabète (syndrome polyuropolydipsique) et par des lésions d'organes tels la rétine, les reins ou les artères coronaires, dues à la toxicité de l'acétone produite lors d'une dégradation rapide des graisses arrivant en cas de défaillance de l'insuline menant à une hyperglycémie majeure.
Ulcère gastroduodénalL’ulcère gastroduodénal (UGD, parfois épellé gastro-duodénal), aussi appelé ulcère de l'estomac, est une maladie qui a longtemps été considérée comme chronique, définie anatomiquement par une perte de substance de la paroi de l’estomac ou du duodénum dépassant la muscularis mucosae. L’ulcère implique le plus souvent une bactérie, l’Helicobacter pylori. Cette découverte fortuite est due à J. Robin Warren et Barry J. Marshall et leur a valu le prix Nobel de médecine en 2005.