Philosophie occidentaleLa philosophie occidentale désigne la pensée philosophique et son élaboration en Occident, se distinguant ainsi de la philosophie orientale ou d'autres tendances diverses observées chez plusieurs peuples autochtones. Le terme est récent et est inventé pour désigner la pensée philosophique de la civilisation occidentale depuis ses racines grecques, en Grèce antique (voir philosophie antique) et couvrant éventuellement une grande partie du globe incluant l'Amérique du Nord et l'Australie.
Commentaires d'AristoteOn désigne par l'expression « commentaires d'Aristote » des écrits visant à expliquer et éclaircir des œuvres d'Aristote. De nombreux commentaires d'Aristote ont été rédigés dès l'Antiquité, tradition qui se poursuit longtemps durant le Moyen Âge, et jusqu'à la période contemporaine. Les origines sont peut-être à chercher à l'époque du Lycée et de Théophraste, le successeur d'Aristote à la tête de l'école. Les commentateurs les plus anciens et les plus connus qui nous soient parvenus sont en grec Alexandre d'Aphrodise (v.
ProclusProclus (Proclus de Lycie ou Proclus de Byzance) ou Proclos, en grec ancien / Próklos, né le 7 ou à Byzance et mort le à Athènes, surnommé « le Diadoque » (, successeur), fut un philosophe néoplatonicien de l'école néoplatonicienne d'Athènes. La forme Proclus, très fréquemment utilisée en français, est la forme latinisée. La vie de Proclus est connue essentiellement par son successeur Marinus. Il naît dans une riche famille de Byzance, fils de Patricius et Marcella, deux Lyciens, probablement le 7 ou le .
MystiqueLa mystique ou le mysticisme est ce qui a trait aux mystères, aux choses cachées ou secrètes. Le terme relève principalement du domaine spirituel, et sert à qualifier ou à désigner des expériences intérieures de l'ordre du contact ou de la communication avec une réalité transcendante non discernable par le sens commun. « Mystique » vient de l'adjectif grec μυστικός (mustikos). C'est un mot de la même famille que le verbe μυέω (muéô) qui signifie « initier, enseigner », et que le nom μυστήριον (mustérion) qui a donné « mystère ».
Form of the Good"Form of the Good", or more literally "the idea of the good" (ἡ τοῦ ἀγαθοῦ ἰδέα), is a concept in the philosophy of Plato. The definition of the Good is a perfect, eternal, and changeless Form, existing outside space and time. It is a Platonic ideal. The first references that are seen in The Republic to the Form of the Good are within the conversation between Glaucon and Socrates (454 c–d).
NoûsLe noûs (en νοῦς) est, en philosophie et dans l’Antiquité grecque, l'esprit, la raison, l'intellect. Cette notion, introduite pour la première fois dans un système cosmologique par Anaxagore de Clazomènes, au milieu du , a été enrichie et profondément renouvelée chez Platon, Aristote et Plotin. Par la suite, cette notion a connu une fortune et un développement considérables dans les domaines de l’éthique, de la gnoséologie, de la noétique, et en particulier dans l'histoire de la métaphysique.
Timée (Platon)Le Timée (en Τίμαιος / Tímaios), l'un des derniers dialogues de Platon, est considéré depuis l'Antiquité comme l'œuvre capitale du philosophe. Rédigé sans doute vers , à peu d’intervalle du Politique et du Philèbe, mais avant Les Lois, comme le montrent les nombreuses analogies entre ces trois dialogues, le Timée devait composer une trilogie avec le Critias et l’Hermocrate, mais rien de ce dernier dialogue ne nous est jamais parvenu. Cette trilogie avait pour projet de décrire les origines de l'univers, de l'homme et de la société.