Résumé
Avec l'apparition de l'informatique et l'accessibilité à internet, les problèmes de la confidentialité des données personnelles des usagers sont devenus un véritable enjeu. Si le stockage des données de navigation a été considérée comme un progrès (Big data), il s'est aussi accompagné d'inquiétudes sur la protection de la vie privée, à travers la gestion opaque de ces informations, avec la possibilité pour quiconque d'y avoir un accès non contrôlé. En littérature on parle de Big Brother pour "qualifier [...] les pratiques portant atteinte aux libertés fondamentales". La protection de la vie privée repose sur la mise en place de moyens légaux (le RGPD dans l'union européenne), techniques (cryptographie) ou organisationnels (règles internes). Dans le cas d'internet, l'offuscation vient compléter cet arsenal afin de protéger les données des utilisateurs. Les différentes associations et institutions qui défendent la vie privée comme le CNIL ou les RSF en France, ont voulu que chaque citoyen ait une plus grande maîtrise de ses informations personnelles. En effet, afin de maîtriser l’usage qui est fait des informations personnelles des citoyens, il est important de contrôler et d’avoir connaissance de qui détient des informations sur eux et quel est le type d’informations personnelles détenues. Ceci permet d’éviter de se faire interpeller (par téléphone, par courrier, par courriel...), de pouvoir modifier ses propres informations ou encore d’avoir des influences sur ses chances de trouver un emploi. Sans contrôle de ses informations, des personnes malveillantes pourraient les utiliser contre les citoyens. On peut prendre l’exemple du totalitarisme : il ne faudrait pas qu'en cas d'installation d'un tel régime, celui-ci puisse « avoir accès à des informations de ségrégation ». Ces demandes de maitrise des informations personnelles ont parfois été reçues : Cela a débuté avec la Directive 95/46/CE sur la protection des données personnelles, l'Union européenne impose que les données personnelles collectées par une société pour rendre un service ne puissent être utilisées sans l'accord express de son utilisateur : il s'agit de l’opt-in du citoyen.
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