La peine de travaux forcés est une peine de détention assortie de travail obligatoire qui peut être infligée aux individus condamnés à l'emprisonnement pour des crimes ou des délits. La peine de travaux forcés est encore en vigueur dans certains pays.
Aux États-Unis, les condamnés aux travaux forcés portaient les tenus rayées grises et blanches, très connues aujourd'hui. Comme sur l'image, ils s'occupaient des travaux sur les routes notamment.
La troisième Convention de Genève de 1949 (étendant la deuxième Convention de 1929) interdit de soumettre les prisonniers de guerre aux travaux forcés, sauf pour accomplir les tâches liées à leur propre détention. La quatrième Convention de 1949 applique l'interdiction également aux populations civiles des régions occupées en temps de guerre.
Travail forcé sous domination nazie pendant la Seconde Guerre mondiale
En Allemagne, jusqu'en 1945, les prisonniers étaient traditionnellement détenus dans des pénitenciers où ils sont soumis au travail forcé. Ces prisonniers étaient traditionnellement revêtus d'un costume de bagnard à rayures verticales blanches et grises, devenu tristement célèbre pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les Unités militaires d'aide à la production (UMAP), en espagnol Unidades Militares de Ayuda a la Producción, sont des camps de travail fondés par le gouvernement cubain et mis en place en 1964, supprimées en 1968. Selon les autorités cubaines ces centres UMAP doivent accueillir les individus qui ne peuvent pas être incorporés dans l'armée, il s'agit d'un service civil. Cela concerne notamment les antimilitaristes, homosexuels ou opposants politiques. Les UMAP incluaient également des travailleurs volontaires, le travail y étant rémunéré au même titre que le service militaire et permettant de disposer d'un emploi à la sortie.
Les UMAP sont aujourd'hui considérées par le gouvernement cubain comme une « erreur irréparable ».
Aux États-Unis, les prisonniers peuvent toujours être détenus dans des pénitenciers où ils sont soumis au travail forcé.
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thumb|upright=1.3|La prison de la Santé, dans le de Paris. Une prison, centre de détention ou pénitencier est un lieu où sont enfermés certaines personnes condamnées appelées prisonniers ou détenus. Par extension, le terme « prison » désigne également la peine d'incarcération, comme dans l'expression . En France, il existe plusieurs catégories d'établissements pénitentiaires, à savoir : les maisons d'arrêt, les centres de détention, les maisons centrales, les centres de semi-liberté et les centres pénitentiaires (qui, pour ces derniers, ont la particularité de réunir au moins deux types d'établissement, comme, par exemple, une maison d'arrêt et un centre de détention).
Le mot russe katorga (en каторга), que l'on peut traduire par « bagne », désigne une partie du système de répression pénale de l'Empire russe. Les condamnés étaient envoyés dans des camps très éloignés, situés dans de vastes régions peu habitées de la Sibérie et de l'Extrême-Orient russe, où ils étaient contraints de travailler. Le mot vient du grec du verbe kateirgein, « réprimer », « enfermer » (dans des galères, par exemple) ou du mot katergon (κατεργων), galère.
Un camp de travail est une forme de camp de concentration destinée à la pratique du travail forcé voire de l'esclavage de masse. Les camps de travail pénitentiaires soviétiques qui ont existé à l'ère stalinienne sont parmi les camps de travail les plus connus dans l'histoire. On y dénombrait plusieurs millions de prisonniers. Situés essentiellement en Sibérie, ils étaient connus pour leurs conditions climatiques extrêmes et très dures.
Examine les droits réels limités, en mettant particulièrement l'accent sur les servitudes et leur établissement, leur compatibilité et leur extinction potentielle.
Examine la gestion foncière, le droit de la propriété, la coordination avec les municipalités et les défis liés aux projets d'aménagement du territoire.
S'insère dans les caractéristiques modernes de l'esclavage, la gouvernance, les définitions de la traite, les statistiques de l'ONU, l'esclavage local et l'association historique esclavagiste-migration.