Controlled Substances ActLe Controlled Substances Act (CSA) (loi sur les substances contrôlées) est une loi fédérale américaine, codifié dans le chapitre 13 du , qui classe drogues récréatives illicites dans cinq catégories (en anglais, schedules) et réglemente ou prohibe leur production, importation, distribution, ou possession. La loi prévoit des règles qui régissent la production et la distribution des drogues contrôlées par des entreprises légitimes pour des fins médicales et de recherche.
KétamineLa kétamine est un psychotrope utilisé comme produit anesthésique injectable. Elle est aussi employée comme analgésique, sédatif, et en médecine vétérinaire. Aux États-Unis, elle est commercialisée depuis comme antidépresseur sous le nom de Spravato (Laboratoires Janssen), en spray nasal. En 2022, le Spravato est utilisé dans de nombreux pays. D'un point de vue pharmacologique, elle est une amine dissociative qui agit comme inhibiteur du glutamate au niveau des récepteurs NMDA, mais son effet est dû en majorité à la conséquence du blocage de ces récepteurs, à savoir l'activation maintenue de récepteurs AMPA.
CocaïneLa cocaïne est un alcaloïde tropanique extrait de la feuille de coca. Célèbre psychotrope, elle est un très puissant stimulant du système nerveux central, et sa consommation est extrêmement addictive. Elle constitue également un vasoconstricteur périphérique. Elle est classifiée comme stupéfiant par la convention unique sur les stupéfiants de 1961 de l'ONU. Sa possession, son trafic et sa vente sont réglementés dans tous les pays.. Cependant, certains ont dépénalisé – voire légalisé – sa possession pour un usage personnel, comme en République tchèque, au Portugal ou en Colombie.
MéthylphénidateLe méthylphénidate, ou MPH, est une amine sympathicomimétique et un puissant psychostimulant de la famille des phénylpipéridines. Il agit comme un stimulant du système nerveux central. À ce titre, il est considéré comme un stupéfiant dans de nombreux pays, où sa prescription est soumise à une réglementation stricte. Le méthylphénidate agit en inhibant la recapture de la dopamine, sans vider les vésicules synaptiques. De ce fait, il présente un risque de dépendance bien moins important que les amphétamines.