Trouble du rythme cardiaqueLes troubles du rythme cardiaque ou arythmies sont une famille de maladies cardiaques. Un rythme sinusal correspond au rythme cardiaque normal, c'est-à-dire piloté par le nœud sinusal avec conservation de la séquence « contraction des oreillettes »-« contraction des ventricules ». Un trouble du rythme correspond donc à un rythme cardiaque non sinusal : on parle de « tachycardie » lorsque la fréquence cardiaque est rapide ; et de « bradycardie » lorsque la fréquence cardiaque est lente.
Fibrillation atrialeLa fibrillation atriale, anciennement appelée fibrillation auriculaire (fréquemment abrégée en « FA ») est le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque. Elle fait partie des troubles du rythme supra-ventriculaires. Elle correspond à une action non coordonnée des cellules myocardiques auriculaires, entraînant une contraction rapide et irrégulière des oreillettes cardiaques. Le terme de fibrillation auriculaire est d'usage fréquent, mais depuis 1998 la dénomination académique est « fibrillation atriale », les oreillettes cardiaques ayant été renommées « atria » dans la nouvelle nomenclature anatomique.
Hypotension artériellevignette|Le croquis d'une hypotension artérielle. L’hypotension artérielle correspond à une pression artérielle systolique inférieure à (le chiffre le plus élevé des deux lorsque l'on prend la pression artérielle). Il existe différentes sortes d'hypotension : l'hypotension orthostatique (chute de tension après un lever rapide) ; l'hypotension postprandiale (baisse de la pression qui survient naturellement après chaque repas. Le sang afflue en effet au système digestif pour permettre de bien assimiler les nutriments).
OpioïdeUn opioïde est une substance psychotrope de synthèse (fentanyl) ou naturelle (opiacés qui agissent sur les récepteurs aux peptides opioïdes) dont les effets sont similaires à ceux de l'opium sans y être chimiquement apparentés. Les opioïdes exercent leurs effets par stimulation directe ou indirecte des récepteurs opiacés, qui sont surtout logés dans les systèmes nerveux central et parasympathique. Les récepteurs de ces organes servent de médiateurs à la fois aux effets bénéfiques et néfastes des opioïdes.
Bêta-bloquantUn bêta-bloquant est un médicament utilisé en cardiologie qui bloque l'action des neurotransmetteurs du système adrénergique comme l'adrénaline. Cette classe médicamenteuse est notamment utilisée pour la régulation des rythmes cardiaques anormaux, comme l'arythmie, la bradycardie ou la tachycardie. Ils peuvent également être utilisés dans le traitement de l'hypertension artérielle, chez les patients ayant souffert d'angine de poitrine afin de prévenir la survenue d'accidents cardiaques ainsi que sous forme de collyres pour diminuer les effets des glaucomes.
Vasodilatateurvignette|Le vaisseau sanguin vasodilaté (à droite) laisse passer plus de sang que le vaisseau sanguin normal (à gauche). Un vasodilatateur (contraire de vasoconstricteur) est une substance qui permet de dilater les vaisseaux sanguins, c'est-à-dire d'augmenter leur lumière, en relâchant les muscles lisses des parois de ces vaisseaux. La conséquence principale est la diminution de la pression artérielle car il y a plus de place disponible au sang pour circuler.
Flutter atrialLe flutter atrial est un trouble du rythme supraventriculaire caractérisé par une suite de contractions cardiaques se succédant très rapidement, responsable d'une tachycardie soit régulière soit irrégulière, en fonction de la réponse ventriculaire. Il est caractérisé par un aspect bien particulier de la ligne de base sur l'électrocardiogramme (en « dents de scie » ou en « toit d'usine »). vignette|278x278px|Vidéo de vulgarisation expliquant le mécanisme de flutter atrial.
Trouble de la conduction cardiaquevignette|Bloc trifasciculaire associant un bloc auriculoventriculaire II de type 1, un bloc de branche droit et une déviation axiale gauche. Les troubles de la conduction sont un ensemble de la maladie pouvant se traduire par un cœur lent (bradycardie) et dont la cause est une atteinte des voies de conduction cardiaque. La synchronisation des contractions oreillettes-ventricules est sous commande électrique. Le phénomène électrique est secondaire à une dépolarisation des cellules (inversion de la polarité électrique entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule par migration d’ions à travers la paroi).
Systolevignette|droite|190x190px|Systole ventriculaireLa systole (du grec συστολή « contraction ») est la contraction des chambres du cœur. L'adjectif correspondant est systolique. Les quatre chambres du cœur connaissent une systole et une diastole pour que le sang soit propulsé à travers le système cardio-vasculaire. La systole est divisée en 3 phases pour caractériser le temps d'un souffle : protosystolique (en début de systole), mésosystolique (au milieu de la systole), télésystolique (fin).
BradycardieLa (du grec ancien / bradýs = lent, et / kardía = cœur) est un rythme cardiaque habituellement inférieur à la normale, à l'opposé de la tachycardie. En dehors des sportifs, on parle de bradycardie lorsque le rythme est inférieur à par minute. Le caractère « pathologique » de cette bradycardie ne peut être attesté que par un médecin. Le rythme cardiaque au repos se situe chez l'adulte entre 50 (sportif pratiquant l'endurance) et 80 pulsations par minute, mais il peut être modifié par de multiples facteurs, la plupart non cardiaques : anxiété, alimentation, activité (les grands sportifs ont une hypertrophie cardiaque, leur rythme au repos est plus bas), etc.