Langues anatoliennesLes langues anatoliennes sont une branche de la famille des langues indo-européennes parlées en Anatolie aux et millénaires avant notre ère. Elles regroupent le hittite, le palaïte, le louvite, le louvite hiéroglyphique, le lydien, le lycien, le milyen, le carien, le sidétique et le pisidien. Déchiffrées au , les langues anatoliennes ont permis de valider certaines hypothèses concernant l'évolution des dialectes indo-européens anciens, émises par les linguistes de la fin du .
Indo-européen communL’indo-européen commun, proto-indo-européen (PIE) ou indo-européen (IE) est une langue hypothétique considérée comme l'origine unique des langues indo-européennes actuelles. Cette possible protolangue est partiellement reconstruite par les linguistes à partir des similitudes entre langues souvent disparues mais réelles et connues et partiellement à partir des schémas de transformation notamment phonologiques bien identifiés.
Langues tokhariennesthumb|Localisation du bassin du Tarim. thumb|Plaque en bois avec inscriptions en tokharien. Koutcha, Chine, . Musée national de Tokyo. Les langues tokhariennes, ou agni-kuči, sont une branche de la famille des langues indo-européennes parlées et écrites dans le bassin du Tarim au millénaire , au sud de l'actuelle région autonome du Xinjiang en Chine. Il est possible qu'elles remontent dans la région au début du millénaire mais sans preuve définitive. Elles ont disparu avec l'arrivée des peuples turcophones (en particulier, les Ouïghours), au .
ArménienL'arménien est une langue qui constitue à elle seule une branche de la famille des langues indo-européennes, étant seule de cette famille à être plus agglutinante que flexionnelle. L'arménien classique (ou Grabar : en arménien Գրաբար, littéralement « langue écrite ») est attesté à partir du et véhicule une riche littérature théologique, historique, poétique, mystique et épique. Aujourd'hui coexistent l'arménien oriental, langue officielle de la république d'Arménie, parlée par les habitants de l'Arménie et par les communautés arméniennes d'Iran et de Russie, et l'arménien occidental, parlé par la diaspora arménienne.
Proto-germaniquethumb|Foyer proto-germanique, v. 500 av. J.-C. : le groupe nordique au nord (rouge) et la culture de Jastorf au sud (magenta). Le proto-germanique ou germanique commun est la reconstruction de la langue parlée à l’origine par les peuples germaniques, alors qu'ils se trouvaient concentrés dans le nord de l'Europe entre 750 av. J.-C. et 300 . On postule normalement deux époques, l'une primitive jusqu'en l'an 1 et l'autre tardive entre 1 et 300 Cette dernière a donné naissance aux langues germaniques, réparties en trois sous-ensembles, en raison de la fragmentation qui s'est opérée par la suite : le germanique de l'Est, le germanique de l'Ouest et le germanique du Nord.
Comparative methodIn linguistics, the comparative method is a technique for studying the development of languages by performing a feature-by-feature comparison of two or more languages with common descent from a shared ancestor and then extrapolating backwards to infer the properties of that ancestor. The comparative method may be contrasted with the method of internal reconstruction in which the internal development of a single language is inferred by the analysis of features within that language.