La bataille de Grunwald ou première bataille de Tannenberg eut lieu le dans le cadre de la guerre du royaume de Pologne-Lituanie contre l'ordre Teutonique. L'alliance du royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie, menés respectivement par le roi Ladislas II Jagellon (Władysław Jagiełło) et le grand-duc Vytautas (Witold), écrasa les chevaliers teutoniques commandés par le grand-maître Ulrich von Jungingen. La plupart des commandants teutoniques furent soit tués soit capturés. Malgré la défaite, les chevaliers teutoniques parviennent à résister au siège de Marienbourg et les pertes territoriales lors de la paix de Toruń (1411) sont limitées. Les disputes territoriales continuèrent jusqu'à la signature de la paix du lac de Melno en 1422. Cependant, l'ordre Teutonique ne se relèvera jamais de cette défaite et le fardeau financier des indemnités de guerre entraîna des tensions internes et une crise économique sur ses terres. La bataille marque un basculement significatif des pouvoirs en Europe orientale et permet à l'union de Pologne-Lituanie de devenir la puissance politique et militaire dominante dans la région.
La bataille fut l'une des plus importantes de l'Europe du Moyen Âge et est considérée comme la plus importante victoire dans l'histoire polonaise et lituanienne. Portée par le nationalisme romantique, elle devint un symbole de résistance face aux envahisseurs et une source de fierté nationale. Au cours du , la bataille fut exploitée à la fois par les propagandes nazie et soviétique.
La bataille eut lieu sur le territoire de l'État monastique des chevaliers teutoniques dans la plaine entre trois villages : Grünfelde (Grunwald) à l'ouest, Tannenberg (Stębark) au nord-est et Ludwigsdorf (Łodwigowo, Ludwikowice) au sud. Les 3 villages ne sont distants que de l'un de l'autre. Ladislas II fait référence au site en latin par in loco conflictus nostri, quem cum Cruciferis de Prusia habuimus, dicto Grunenvelt. Les chroniqueurs polonais interprétèrent le mot Grunenvelt par Grünwald, littéralement forêt verte en allemand et l'expression est reprise par les Lituaniens sous le terme de Žalgiris.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
thumb|upright|Entrée principale de la bibliothèque Jagellonne La bibliothèque Jagellonne à Cracovie (en polonais : Biblioteka Jagiellońska, en abrégé « Jagiellonka ») est la plus ancienne bibliothèque d'Europe centrale et la plus riche bibliothèque de la Pologne. Ce fut au départ une bibliothèque fondée comme l'Université Jagellonne en 1364 et qui, s'étant considérablement enrichie de volumes précieux au . Les deux établissements tirent leur nom du roi de Pologne Władysław Jagiełło, qui fut son bienfaiteur.
Nidzica [ɲiˈʥiʦa] (anciennement Nibork, Nidbork) est une vieille ville de marche de Varmie-Mazurie qui a pris naissance au autour de la forteresse teutonique de Neidenburg. Proie d'incessantes invasions (lituaniennes, russes, cosaques, puis soviétique), elle ne s'est jamais beaucoup développée mais conserve quelques vestiges de son riche passé. Nidzica se trouve à la frontière sud de l’Oberland de l'ancienne Prusse-Orientale et des marais d’Olsztyn. La ville est arrosée par la Nida (en allemand : Neide), à laquelle la ville doit son nom.
thumb|Jan Matejko: Le baptême de la Lituanie thumb|Le baptême de la Lituanie, par thumb|Procession des nations d'Europe vers la Croix thumb|Timbre lituanien. Le Baptême de la Lituanie (en lituanien, Lietuvos krikštas) désigne la christianisation du Grand-Duché de Lituanie, réalisée en 1387-1388, sous le pontificat du pape Urbain VI, par le premier évêque de Vilnius, , en coopération avec le roi Ladislas II Jagellon. En 1387-1388, seule la Haute Lituanie est christianisée ; en 1388 est érigé le diocèse de Vilnius.