Prononciation du japonaisCet article traite de la prononciation du japonais. Rappelons que le japonais possède trois systèmes d'écriture : les kanas, systèmes syllabiques, existant en deux formes : hiragana pour noter la grammaire, ou des mots très bien intégrés à la langue japonaise ; katakana pour les mots empruntés ou lorsqu'on travaille sur un support phonétique (cette page utilisera tout de même plutôt les hiragana) ; les kanjis, directement d'origine chinoise, qui peuvent avoir plusieurs prononciations en langue japonaise : la prononciation « on'yomi » (音読み, « lecture sonore »), reproduisant approximativement la prononciation chinoise du sinogramme emprunté, une ou plusieurs prononciations « kun'yomi (訓読み, « lecture sémantique »), où l'utilisation du sinogramme est sémantique : la prononciation est nativement japonaise.
HangeulLe hangeul (prononcé en coréen : ), aussi orthographié hangûl ou hangul en français, appelé josŏn'gŭl en Corée du Nord, est l’alphabet officiel du coréen, à la fois en Corée du Nord et en Corée du Sud. Le hangeul est fréquemment cité pour son histoire particulière : créé au par le roi Sejong le Grand, il est interdit à sa mort, mais perpétué entretemps par les romans féminins avant d'être réintroduit à la fin du sous l'occupation japonaise.
Écritures du japonaisLes types d'écritures du japonais sont composés de systèmes graphiques : kanji : un ensemble de logogrammes ou sinogrammes utilisés pendant des siècles, optionnellement annotés de translittération phonétique kana de type furigana ; kana : deux écritures syllabaires hiragana et katakana équivalentes ; rōmaji : une romanisation dans l'alphabet latin dans certains cas plus restreints. Contrairement à la langue chinoise qui connaît des tons, la langue japonaise est atone, et la compilation des kanjis donna lieu à de nombreux homophones.
OrthographeEn linguistique, le terme orthographe (du latin orthographia, lui-même issu du grec , composé de , « droit, correct », et de , « écrire ») dénomme un système de règles concernant l'écriture d'une langue, faisant partie de son standard, en comparaison duquel on juge comme correctes ou incorrectes les formes que les utilisateurs réalisent en écrivant cette langue.
TildeLe tilde (, ou ) est un signe diacritique des alphabets latin et cyrillique en forme de « S » inversé et couché utilisé dans de nombreuses langues. Il sert aussi, quand il possède une chasse, de signe de ponctuation permettant de séparer des éléments en opposition (en phonologie, par exemple : /s/ ~ /z/ → « le phonème /s/ s’oppose au phonème /z/ »). Le terme « tilde » provient du latin « titulus » (« titre »), inscription portant un nom ou une fonction sous un tableau, un écriteau au cou d'un esclave.
Rekishiteki kanazukaiThe historical kana orthography, or old orthography, refers to the kana orthography in general use until orthographic reforms after World War II; the current orthography was adopted by Cabinet order in 1946. By that point the historical orthography was no longer in accord with Japanese pronunciation. It differs from modern usage (Gendai kana-zukai) in the number of characters and the way those characters are used.
Accent circonflexeL’accent circonflexe ‹ ◌̂ › (du latin circumflexus, « fléchi autour ») est un diacritique de l’alphabet latin hérité de l’accent circonflexe grec. C’est, graphiquement, la réunion d’un accent aigu et d’un accent grave. Il fait ses premières apparitions dans les langues modernes en français au . En 1560, l'imprimeur tourangeau Plantin systématise l'usage de l'accent circonflexe pour remplacer le s (comme dans tête pour teste). Il existe un autre symbole diacritique similaire à l'accent circonflexe, le caron.
Macron (diacritique)Le macron est un diacritique de plusieurs alphabets : latin, grec et cyrillique. Il prend la forme d’une barre horizontale que l’on place le plus souvent au-dessus (suscrit) d’une voyelle. Son principal rôle est d’indiquer que le signe qui le porte reçoit une quantité vocalique longue. La voyelle longue ainsi constituée se différencie de la lettre écrite sans signe particulier considérée comme brève. Signe diacritique suscrit : .
Quantité vocaliqueLa quantité vocalique est la longueur ou durée d'une voyelle. En effet, une voyelle peut être brève ou longue ; de nombreuses langues, notamment le latin classique, l'arabe et le grec ancien, font usage de cette distinction dans leur phonologie. La quantité vocalique est généralement marquée en philologie par un signe diacritique : une brève pour les voyelles brèves (Ă, ă) et un macron pour les voyelles longues (Ā, ā).
JaponaisLe japonais est la langue du Japon, parlée par le peuple japonais. Néanmoins, aucune loi ne lui donne le statut de langue officielle, même si elle est la langue des documents officiels et de l'éducation. Le japonais est également utilisé par la diaspora nippone (notamment au Brésil et au Pérou, où d'importantes communautés parlant cette langue sont implantées, comme à Lima et à Sao Paulo), et a un statut de langue officielle sur l'île d'Angaur dans les Palaos bien qu'il n'y soit plus parlé.