Spéculation (économie)Sur un marché quelconque, on nomme spéculation « l'activité consistant à tirer profit par anticipation de l'évolution à court, moyen ou long terme du niveau général des prix ou d'un prix particulier en vue d'en retirer une plus-value ou un bénéfice ». La finance traditionnelle préfère employer le terme d'opérations d'arbitrage. Elle considère de ce point de vue : que les mouvements spéculatifs sont utiles sinon inévitables en ce qu'ils détectent les déséquilibres existants ou potentiels d'un marché ; qu'en vertu de l'efficience du marché financier ces mouvements contribuent à la stabilisation des prix ou à l'atténuation de ses fluctuations.
Bourse de commercevignette|George W. Bush au Chicago Mercantile Exchange. Une bourse de commerce ou bourse de marchandises est un lieu, physique ou virtuel, où se négocient des marchandises. La première d'entre elles a été créée à Anvers vers 1515. De nos jours, elles servent à regrouper l'achat et la vente, sous forme de lots standardisés (exemple : T tonnes d'une matière M de qualité Q livrable au Port P). Une bourse de commerce, comme une bourse de valeurs fonctionne comme marché à terme ou marché au comptant, et souvent les deux.
Titre adossé à des créances hypothécairesEn finance de marché, un titre adossé à des créances hypothécaires ou, en France, une créance hypothécaire titrisée, que l'on désigne souvent par l'anglicisme mortgage-backed security (MBS), est un type de valeur mobilière adossée à des actifs (asset-backed security). Sa valeur de revente est garantie à la fois par un ensemble de portions d'hypothèques et par les intérêts payés sur ces hypothèques. Les paiements sont habituellement versés mensuellement pendant la durée de vie des actifs qui servent de garantie.
Instrument financierLes instruments financiers sont des titres ou contrats, dont certains sont négociables sur les marchés réglementés, certains exclusivement utilisés pour anticiper une rentabilité ou un risque financier ou monétaire. En France, les instruments financiers sont définis par l'article L. 211-1 du Code monétaire et financier, qui est, certes, une liste limitative, mais néanmoins suffisamment générale dans ses définitions pour ne pas constituer un frein a priori au développement des marchés financiers et à la création de nouveaux produits.
Crise des subprimesLa crise des subprimes () est une crise financière qui a touché le secteur des prêts hypothécaires à risque () aux États-Unis à partir de . Avec la crise bancaire et financière de l'automne 2008, ces deux phénomènes inaugurent la crise financière mondiale de 2007-2008. La crise trouve son point de départ dans la hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale à partir de 2005. Cette hausse, renchérissant le coût du remboursement des prêts, s'accompagne ainsi d'un taux de défaut de 15 % de ces crédits en 2007.
FinanceLa finance renvoie à un domaine d'activité , aujourd'hui mondialisé, qui consiste à fournir ou trouver l'argent ou les « produits financiers » nécessaire à la réalisation d'une opération économique. La finance permet de faire transiter des capitaux des agents économiques excédentaires (qui disposent d'une épargne à faire fructifier) aux agents économiques déficitaires, qui en ont besoin (pour se financer, croître, etc.) La finance regroupe à la fois le système financier et les opérations financières qui ont lieu dans ce système.
Risque de créditLe risque de crédit est le risque qu'un emprunteur ne rembourse pas tout ou une partie de son crédit aux échéances prévues par le contrat signé entre lui et l'organisme préteur (généralement une banque). La maîtrise du risque de crédit est au cœur du métier du banquier car il détermine la rentabilité des opérations effectuées. Si l'établissement financier sous-évalue ce risque, le montant prêté et les intérêts dus ne seront pas perçus et viendront s'inscrire en perte.