TripitakaLe Tripitaka (sanskrit IAST : Tripiṭaka ; pali : Tipiṭaka ; tri : trois, piṭaka : corbeille) ou Trois corbeilles est l'appellation qui désigne l'ensemble des textes du canon bouddhique. Il est parfois également appelé canon pali, car ses textes sont rédigés en pali. Il s'agit d'un très vaste ensemble de textes fondateurs sur lesquels s'appuie l'école des Thera, connue sous le nom de theravâda, originaire du Sri Lanka. Aujourd'hui, ce canon est essentiellement repris dans les pays bouddhistes d'Asie du Sud-Est.
ChittamatraChittamatra (IAST : Cittamātra, « rien qu'esprit ») est l'une des écoles du bouddhisme Mahāyāna. Elle est parfois nommée Vijñānavāda (, Vijñāptimātra (), la conscience seule, ou encore Yogācāra (), pratiquants du yoga. Le Cittamātra constitue avec le Madhyamaka l'une des deux principales écoles spécifiques du bouddhisme mahāyāna. vignette|300px|Bouddha. Sarnath, époque Gupta vers 475. L'école Cittamātra apparaît au ; ses fondateurs seraient Maitreyanātha, Asanga et Vasubandhu.
HuayanHuayan ( ; traduit en japonais par Kegon, en coréen par Hwaŏmor et en viêtnamien par Hoa Nghiêm) ou son nom complet Huayanzong (, ce terme venant du sanskrit: Avatamsaka, est une école du bouddhisme mahâyâna chinois dont l’enseignement spéculatif, le Huayanlun (discours de Huayan), se base sur l’exégèse du sutra éponyme (Avatamsaka Sutra ou Huayanjing). Avatamsaka signifie l'ornement de fleurs (métaphore de la compréhension suprême).
TiantaiL'école Tiantai (天台宗, pinyin : Tiāntái zōng) est une école chinoise du bouddhisme mahâyâna apparue au , dont l'interprétation des sutras et les élaborations spéculatives exercèrent une grande influence sur le développement du bouddhisme en Chine, au Japon et en Corée. Le moine Zhiyi (538-597) des Sui est considéré comme le principal auteur de cette doctrine, que la tradition de l'école fait remonter à Nāgārjuna dont certains concepts ont inspiré Zhiyi et ses deux prédécesseurs, Huiwen et Huisi.
Mahayana sutrasThe Mahāyāna sūtras are a broad genre of Buddhist scriptures (sūtra) that are accepted as canonical and as buddhavacana ("Buddha word") in Mahāyāna Buddhism. They are largely preserved in the Chinese Buddhist canon, the Tibetan Buddhist canon, and in extant Sanskrit manuscripts. Several hundred Mahāyāna sūtras survive in Sanskrit, or in Chinese and Tibetan translations. They are also sometimes called Vaipulya ("extensive") sūtras by earlier sources.
Eight ConsciousnessesThe Eight Consciousnesses (Skt. aṣṭa vijñānakāyāḥ) is a classification developed in the tradition of the Yogācāra school of Mahayana Buddhism. They enumerate the five sense consciousnesses, supplemented by the mental consciousness (manovijñāna), the defiled mental consciousness (kliṣṭamanovijñāna), and finally the fundamental store-house consciousness (ālāyavijñāna), which is the basis of the other seven. This eighth consciousness is said to store the impressions (vāsanāḥ) of previous experiences, which form the seeds (bīja) of future karma in this life and in the next after rebirth.
Bouddhisme au Japonvignette|240px|Le Kinkaku-ji à Kyoto. Le a été importé de Chine et de Corée à partir des et s ; il est donc fortement influencé par les bouddhismes chinois et coréen, mais aussi par le shintoïsme, principale religion du Japon née plusieurs siècles auparavant. On peut diviser son histoire en trois grands moments: l’époque de Nara (jusqu'en 784), l’époque de Heian (794-1185) et la période post-Heian (à partir de 1185, début de l’époque de Kamakura).
Sūtra du Lotusthumb|Commentaire du Sūtra du Lotus datant de 615, copie attribuée au prince japonais Shōtoku. Le Sūtra du Lotus est l'un des plus importants sūtra dans le bouddhisme mahāyāna. Le titre complet est, en sanskrit, सद्धर्मपुण्डरीकसूत्र soit. On connaît en fait ce sûtra par sa version sanskrite ainsi que par différentes traductions en chinois. Il s'agit d'un sūtra très populaire en Chine et au Japon. Certaines de ses parties comptent peut-être parmi les plus anciens sūtra du mahāyāna.
NianfoNianfo (chinois : 念佛, pinyin : niànfó ; japonais : 念仏, nenbutsu ou nembutsu ; coréen : 염불, yeombul ; vietnamien : niệm Phật) est un terme du bouddhisme Mahāyāna de la Terre pure, dérivé du terme sanskrit qui signifie littéralement , et . Dans les écoles de la Terre pure, le terme désigne souvent la récitation (ou répétition) du nom du bouddha Amitābha (en japonais, nenbutsu (également transcrit « Nembutsu » en français) expression qui signifie et désigne l’hommage à Amitābha).
Zenvignette|La calligraphie de l’enso (en japonais, « cercle ») symbolise, dans le bouddhisme zen, la vacuité ou la pratique et l'éveil qui sans cesse se renouvellent (dokan, « anneau de la Voie »). Ce symbole est issu du wuwei taoïste. Le zen est une branche japonaise du bouddhisme mahāyāna hérité du chan chinois. Elle met l'accent sur la méditation (dhyāna) dans la posture assise dite de zazen. Le mot « zen » est la romanisation de la prononciation japonaise du caractère chinois ; il est prononcé chán en mandarin, zeu en shanghaïen et est également appelé Son en Corée et Thiền au Vietnam.