Ashigaruvignette|Ashigaru se protégeant derrière des boucliers. Le mot ashigaru signifie « pied léger ». Ce sont les unités d'infanterie de base du Japon médiéval, principalement constituées de paysans coiffés du jingasa. Leur nom provient du peu d'armure dont ils disposaient, leur offrant une certaine mobilité mais peu de protection. L'arme de l'ashigaru était théoriquement le naginata (vouges) mais, avec le temps, leur armement a été de plus en plus constitué de yari (lances) pour finalement être remplacé par les arquebuses tanegashima ou teppo.
Mon (héraldique)thumb|150px|right|Mon de l'empereur du Japon, de motif chrysanthème. thumb|150px|right|Mon du cabinet du Premier ministre du Japon de motif paulownia (go-shichi-no-kiri), inspiré de celui de Toyotomi Hideyoshi. Le , ou , est un insigne héraldique initialement utilisé par les clans de samouraïs pour se reconnaître plus facilement sur les champs de bataille. Ils sont généralement sous forme de dessins stylisés à l'intérieur d'une forme géométrique. Les blasons seraient apparus au Japon au cours du milieu de l'époque de Heian, vers 900-1000.
Ère Taishōvignette|Les quatre fils de l'empereur Taisho en 1921 : Hirohito, Takahito, Nobuhito et Yasuhito vignette|Séisme de 1923 de Kantō. L' est l'ère du Japon qui couvre la période allant du au qui correspond au règne de l'empereur Taishō. La santé déficiente de l'empereur a pour conséquence le déplacement du pouvoir politique du vieux groupe oligarchique composé de politiciens âgés (ou genrō) vers la Diète du Japon et les partis démocratiques. Cette époque est ainsi considérée comme la période du mouvement libéral connu sous le nom « démocratie Taishō » au Japon.
YumiLe , appelé , est l'arc traditionnel japonais utilisé au kyūdō et yabusame. Le mot japonais yumi se traduit par « arc ». Deux types d'arcs traditionnels coexistent : le grand arc japonais appelé daïkyu et l'arc court appelé hankyu. Le terme yumi est utilisé familièrement pour nommer le daïkyu, le hankyu étant moins connu du grand public. Les deux arcs ont la même silhouette asymétrique. Le yumi a une forme particulière : l'arc est exceptionnellement long, pour sa taille standard et proportionné à l’allonge (yasuka) du tireur.
Heike monogatarivignette vignette|Une des illustrations du livre. est une chronique poétique (ou, si l'on veut, une épopée en prose, à l'exception des huit premières lignes qui constituent un court poème préliminaire, le « Gion Shôja ») qui raconte la lutte entre les clans Minamoto et Taira au pour le contrôle du Japon, et dont le point culminant est la bataille de Dan-no-ura en 1185.
Katanavignette|redresse=1.3|Daishō (paire de sabres traditionnels portée par les samouraïs) détenu par le clan Uesugi (fin de la période Edo). Le est un sabre (arme blanche courbe à un seul tranchant) de plus de . Par extension, le terme katana sert souvent à désigner l'ensemble des sabres japonais (tachi, uchigatana, etc.). Symbole de la caste des samouraïs, le katana est une arme de taille (dont on utilise le tranchant) et d'estoc (dont on utilise la pointe) à deux mains.
Clan Hōjōvignette|Mon du clan Hōjō. Le est une famille de samouraïs qui a dominé la politique du Japon durant l'époque de Kamakura. Descendants du clan Taira, ils ont pris leur nom de la petite ville de Hōjō, dans la province d'Izu. Lorsque, en 1180, Minamoto no Yoritomo, époux de Masako Hojo (fille aînée de la famille Hojo) et gendre de Tokimasa Hōjō, alors chef du clan, sort de son exil pour combattre les Taira au cours de la guerre de Gempei, les Hōjō se rangent de son côté.
Ninjavignette|Dessin du ninja archétypal, à partir d'une série de croquis (Hokusai manga) par Hokusai (1817). est un terme japonais moderne () servant à désigner une certaine catégorie d'espions ou de mercenaires, actifs jusqu'à la période d'Edo (), traditionnellement appelés . Les fonctions du ninja comprenaient l'espionnage, le sabotage, l'infiltration, l'assassinat et la guérilla. Leurs méthodes cachées de guerre non conventionnelles ont été jugées déshonorantes pour la caste de samouraï qui observait des règles strictes concernant l'honneur et le combat mais, pour autant, qui ne rechignait pas à acheter leur service contre leurs rivaux.
KugeLe kuge (公家) était une classe aristocratique japonaise qui a dominé la cour impériale de Kyoto jusqu'à l'avènement du shogunat au , à partir duquel il fut éclipsé par les daimyos. Le kuge continua de former une cour restreinte autour de l'empereur jusqu'à la restauration Meiji. thumb|Japonais kuge (noble). À l'origine, le terme kuge, alors lu kōke ou ōyake et signifiant littéralement « maison publique » ou « famille publique », désignait la maison de l'empereur du Japon.
Kyūdōredresse=1.3|vignette|Kyūdōjin pendant un tir. redresse=1.3|vignette|Concours au temple Sanjusangendo, distance de tir . Le est un art martial japonais (budō), issu du tir à l'arc guerrier (kyūjutsu). Cette discipline se singularise de sa contrepartie occidentale par les influences mélangées propres à la culture japonaise : le zen, le confucianisme, mais aussi le taoïsme et le shintoïsme. Le kyūdō est une des voies martiales japonaises, cherchant le développement de la discipline du corps et du groupe, par la maîtrise des gestes et le respect de l'étiquette .