Homme de Néandertalvignette|redresse=2.2|Répartition de l'Homme de Néandertal, présence avérée : vignette|alt=Photo en intérieur d'un squelette reconstitué en station debout sur une plaque colorée.|Squelette reconstitué d'un homme de Néandertal. L' (), ou Néandertalien, est une espèce éteinte du genre Homo, qui a vécu en Europe, au Moyen-Orient et en Asie centrale, jusqu'à environ avant le présent. Selon une étude génétique publiée en 2016, il partage avec l'Homme de Denisova un ancêtre commun remontant à environ .
ConsanguinitéEn génétique des populations, la consanguinité est définie comme étant le résultat d’une reproduction sexuée entre deux individus apparentés (c'est-à-dire ayant un ou plusieurs ancêtres communs). Pour un descendant donné, elle est d’autant plus importante que le lien de parenté entre les géniteurs est étroit. Concept d'abord empirique et approximatif lié à l'élevage, ainsi qu'à certaines pratiques matrimoniales, il a été formalisé et précisé par la génétique avec la découverte des supports matériels de l'hérédité.
Pool géniqueUn pool génique, ou pool de gènes ou pool génétique, est constitué par l'ensemble des gènes, ou information génétique, possédés en commun par les membres d'une population d'organismes sexuellement compatibles. Un pool génétique étendu indique une diversité génétique importante, qui est associée à des populations robustes capables de survivre à des épisodes de sélection intense. Au contraire, une diversité génétique faible (cf.
Coefficient of relationshipThe coefficient of relationship is a measure of the degree of consanguinity (or biological relationship) between two individuals. The term coefficient of relationship was defined by Sewall Wright in 1922, and was derived from his definition of the coefficient of inbreeding of 1921. The measure is most commonly used in genetics and genealogy. A coefficient of inbreeding can be calculated for an individual, and is typically one-half the coefficient of relationship between the parents.
Diversité génétiquevignette|Dans la seconde édition de son la publiée en 1845, Darwin décrit l'extrême diversité des becs des pinsons des Galápagos, reliée au régime alimentaire de ces oiseaux, et émet l'hypothèse qu'il s'agit de différentes variétés d'une même espèce de pinsons, une espèce souche venue du continent. La diversité génétique désigne le degré de variétés des gènes au sein d'une même espèce, correspondant au nombre total de caractéristiques génétiques dans la constitution génétique de l'espèce (voire de la sous-espèce).
Génétique des populationsLa génétique des populations (GDP) est l'étude de la distribution et des changements de la fréquence des versions d'un gène (allèles) dans les populations d'êtres vivants, sous l'influence des « pressions évolutives » (sélection naturelle, dérive génétique, recombinaison, mutation, et migration). Les changements de fréquence des allèles sont un aspect majeur de l'évolution, la fixation de certains allèles conduit à une modification génétique de la population, et l'accumulation de tels changements dans différentes populations peut conduire au processus de spéciation.
Mariage consanguinthumb|341x341px|Mariages consanguins (cousins jusqu'au ) dans le monde, en pourcentage (%). Le 'mariage consanguin' est un mariage entre deux personnes présentant un degré élevé de consanguinité. thumb|Légalité du mariage entre cousins dans le monde. Les mariages consanguins sont en général interdits par la loi ou par la coutume quand le degré de parenté est trop étroit. Les règles de parenté déterminant la consanguinité d'un mariage varient d'un pays à l'autre. Aux États-Unis, ce point de droit revient aux états fédérés.
Valeur sélectiveLa valeur sélective (valeur adaptative ou fitness en reprenant le nom anglais) est un concept central en biologie de l'évolution. Elle décrit la capacité d'un individu d'un certain génotype à se reproduire. C'est une mesure de la sélection naturelle qui peut être définie de nombreuses façons. Darwin fut le premier à parler du concept de valeur sélective. La valeur sélective d'un individu peut être mesurée par la proportion de ses descendants qui atteignent la maturité sexuelle.
Population de petite tailleUne population de petite taille se comporte différemment des grandes populations. Ce type de population est souvent le résultat d'un goulet d'étranglement, qui a des conséquences dramatiques pour la survie de cette population. L'influence de la variation stochastique des taux démographiques (taux de reproduction et de mortalité) est beaucoup plus élevée dans les petites populations que dans les grandes. Cette variation stochastique cause une fluctuation aléatoire de la taille des petites populations : plus la population est petite, plus la probabilité que ces fluctuations conduisent à l'extinction est grande.
Stratégies d'évitement de la reproduction consanguineL'évitement de la reproduction consanguine, ou l'hypothèse de l'évitement de la reproduction consanguine, est un concept en biologie évolutive qui fait référence à la prévention des effets délétères de la consanguinité. L'hypothèse d'évitement de la consanguinité postule que certains mécanismes se développent au sein d'une espèce, ou au sein d'une population donnée d'une espèce, à la suite de l'accouplement assortatif, de la sélection naturelle et sexuelle afin d'empêcher la reproduction parmi les individus apparentés de cette espèce ou de cette population.