Canton de Genève | EPFL Graph Search

Le canton de Genève (GE), officiellement la République et canton de Genève, est l'un des de la Suisse. Son chef-lieu est Genève. Au , la population du canton s’établit à . Il s’agit du successeur de la république de Genève, indépendante depuis le jusqu'à son intégration dans la République française en 1798. Elle retrouve son indépendance le après le départ des armées de , puis devient un canton suisse le . La république et canton de Genève occupe une superficie modeste, inférieure à celle du district de Nyon, mais elle est densément peuplée, car elle abrite la seconde ville de Suisse. Situé à l'extrémité ouest de la Suisse et du Léman, ce canton est totalement enclavé dans la République française à l'exception de 10 km de frontière commune avec le canton de Vaud. Toponymie Le nom officiel du canton est « Seigneurie et république de Genève » entre 1534 et 1798, puis « République et canton de Genève » à partir de 1815. En allemand, son nom est « Kanton Genf » ; en ita

Le paysage en vitrine

David Richner

Cette réflexion prospective sur le territoire helvétique propose une nouvelle forme d’urbanisation plus appropriée aux circonstances contemporaines. Chaque année, le territoire suisse est rongé un peu plus par la périurbanisation. La qualité de ses paysages est mise en péril par notre quête de proximité avec la nature. Cet étalement génère non seulement la polarisation des villes à l’origine de la pendularité de masse, mais également une perte d’identité des communes rurales qui se vident du matin au soir. Le train s’est fait une place importante dans l’identitaire national. De plus, le réseau ferroviaire se présente aujourd’hui comme une infrastructure de pointe prometteuse, tant en ce qui concerne les questions environnementales que sa capacité à assumer le rôle de réseau structurant du territoire. De nombreuses gares rurales présentent des qualités indéniables, comme leur rapport singulier à la nature et la proximité temporelle aux grands centres urbains. Ainsi, ce travail propose de densifier le sol qu’elles occupent en y dressant des fragments de villes mixtes sous la forme de signes territoriaux. Ces nouveaux bras de villes connectés profitent ainsi aux régions dans lesquelles ces gares sont implantées en y amenant de l’urbanité tout en s’ancrant dans le territoire par leurs programmes liés au terroir. Ce travail consiste à illustrer la vérification architecturale de ce principe appliqué à l’un des sites propices, soit la gare de Russin, dans le canton de Genève.

2018

Développement urbain en milieu rural. Enjeux et réflexions pour un projet d'habitations à Lullier (Genève, GE)

A l'aube du XXIe siècle, l'homme est confronté à un problème qui est celui de son impact sur notre planète. La population implique une pression grandissante sur l'équilibre naturel et, de nos besoins, découle une consommation souvent abusive des ressources. Ce constat sert de motivation aux problématiques traitées dans ce travail qui vise à intégrer le principe de développement durable. Dans le contexte actuel, il semble, en effet, important de tenir compte des notions environnementales afin de mener à bien une entreprise. En matière d'écologie, la Suisse affronte, au même titre que ses voisins, les problèmes d'un pays du « Nord industriel ». C'est-à-dire que la densité des personnes est conséquente et que leur niveau de vie induit une forte consommation des ressources. Ceci est particulièrement significatif dans les régions urbaines qui s'étendent désormais au-delà des limites propres à une cité et englobent en leur sein une zone périurbaine « rurale ». Or, si la morphologie d'une ville est déjà clairement définie, celle de ces nouvelles zones d'influence l'est moins. Leur développement pose de nombreuses questions quant à la préservation des qualités préexistantes de ces lieux. Dans le canton de Genève, la zone rurale ressemble de plus en plus à un parc inclus dans une grande agglomération régionale. Afin de tenir compte des critères de développement durable, il s'agit de réfléchir à une manière d'occuper les zones à bâtir existantes en respectant, d'une part, les qualités paysagères des lieux et, d'autre part, en tentant de limiter les nuisances induites par une nouvelle intervention. D'une problématique globale motivant la recherche se dégagent donc des thèmes plus précis, inhérents à un projet. En résumé, afin de rechercher comment la discipline architecturale peut contribuer à la sauvegarde de notre environnement, le travail se penche, premièrement, sur la problématique du développement urbain en milieu rural, car les enjeux vis-à-vis du patrimoine (naturel et bâti) y sont très importants, et, deuxièmement, sur celle des conceptions constructives permettant de rationaliser la consommation des ressources. Le projet propose la densification de l'agglomération villageoise de Lullier (GE). Le site a été choisi parce que l'endroit présente des qualités paysagères évidentes et parce que le village possède en son centre une zone à bâtir libre de constructions encore importante et qui subit, d'ores et déjà, les ambitions spéculatives liées à la pénurie du logement ainsi qu'à la pression démographique.

2003

De l’industrie à l’habitat: reconversion partielle de la Zone Industrielle des Charmilles

Morgan Simon

Les espaces industriels, aujourd’hui souvent sous utilisés dans les villes, représentent pourtant une ressource bâtie au potentiel indéniable. Ces bâtiments solides et fonctionnels peuvent aider à répondre à la demande croissante de logements et à combler le manque de surfaces d’habitation dans les centres urbains. De plus, la conservation de ces bâtiments permet de perpétuer l’histoire du lieu et leur transformation représente une économie d’énergie et de matériaux par rapport à une démolition suivie d’une construction neuve. À Genève, la Zone Industrielle des Charmilles est la dernière du centre ville encore en activité. Les bâtiments qui la composent sont restés quasiment intacts depuis leur construction ; ceux qui sont désaffectés présentent une bonne opportunité de créer du logement. Le site se trouve à proximité du nouveau campus de la HEAD (Haute Ecole d’Art et de Design), qui amène un nouveau public d’étudiants et artistes dans le quartier. Le projet propose de créer des logements-ateliers à destination de ces nouveaux arrivants à partir des structures existantes, sans pour autant délocaliser les actuels usagers. La transformation des espaces se fera en tirant profit des qualités de l’existant pour créer des surfaces domestiques, et le site offrira alors une synergie entre art, éducation, artisanat et habitat.

2022

Développement urbain en milieu rural. Enjeux et réflexions pour un projet d'habitations à Lullier (Genève, GE)

2003