Êtes-vous un étudiant de l'EPFL à la recherche d'un projet de semestre?
Travaillez avec nous sur des projets en science des données et en visualisation, et déployez votre projet sous forme d'application sur Graph Search.
L’IBM 360 est un ordinateur fabriqué en 1965 par la firme International Business Machines. Ce calculateur mainframe comportait de nombreuses innovations, dont la compatibilité très grande entre machines par la microprogrammation, et rencontra un énorme succès pour l'époque. La série 360 a massivement contribué à imposer les ordinateurs dans le monde tant scientifique que des affaires. La série 360 se proposait d’offrir une architecture de machine unique du plus petit au plus gros ordinateur d’IBM, afin de faciliter les changements de machine d’un modèle plus petit (la plupart des 360/20 ne lisaient que des cartes perforées) vers un plus gros, voire (ce qui n’arriva que vers 1980 avec la baisse de coût des mainframes et l’invalidation de la loi de Grosch) d’un gros vers plusieurs plus petits. Le procédé employé consistait à microprogrammer les instructions sur les petites machines afin qu’elles exécutent les programmes des grandes, même si c’était de 3 à 500 fois plus lentement pour certaines instructions. Cela se justifiait d’autant plus facilement que : les machines des centres scientifiques utilisent très peu les instructions de calcul décimal ; les machines des centres de gestion n’ont pour ainsi dire pas recours aux instructions en virgule flottante ; il n’en est pas moins confortable de pouvoir passer ses programmes indifféremment sur l’une ou l’autre, et plus encore d’utiliser le même système d'exploitation sur les deux. Par ailleurs la distinction tranchée entre machines « scientifiques » et « de gestion » devenait de moins en moins pertinente, la gestion demandant de plus en plus de calculs scientifiques (par exemple l'optimisation combinatoire pour la gestion prévisionnelle des stocks) et les calculs scientifiques portant sur des volumes de plus en plus importants de données structurées (économétrie, simulations complexes...). La microprogrammation possédait deux avantages sur l’émulation plus classique par logiciel : exécution dans une circuiterie plus rapide ; possibilité d’opérations simultanées sur des portes logiques différentes.
Andreas Peter Burg, Adam Shmuel Teman, Robert Giterman, Pascal Andreas Meinerzhagen
Qian Wang, Varun Sharma, Konstantin Androsov, Xin Chen, Davide Di Croce, Rakesh Chawla, Tian Cheng, Werner Lustermann, Andromachi Tsirou, Andrea Rizzi, Jessica Prisciandaro, David Vannerom, Albert Perez, Alessandro Caratelli, François Robert, Davide Ceresa, Chun Xia, Yong Yang, Ajay Kumar, Ashish Sharma, Georgios Anagnostou, Muhammad Ahmad, Francesco Fiori, Kai Yi, Jing Li, Hui Wang, Stefano Michelis, François Bianchi, David Parker