Bouddhismevignette|Statue en pied de Bouddha. Schiste, Gandhara, Empire kouchan, . Musée national de Tokyo. Une des premières représentations connues du Bouddha. Le bouddhisme est une religion et une philosophie dont les origines se situent en Inde aux à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya dans le Bihar et de la diffusion de son enseignement.
SkandhaSkandha (sanskrit ; devanāgarī : स्कन्ध ; pali : khandha) peut être traduit par , « agrégat », Citation|facteur constitutif de l'egoThe Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet. Dans le bouddhisme, on désigne par là les cinq agrégats ou facteurs (pañcaskandhī) psychophysiques constitutifs de l'individu: la forme corporelle (rūpa), la sensation (vedanā), la perception (saṃjñā), la formation mentale (saṃskāra) et la prise de conscience active (vijñāna).
Three marks of existenceIn Buddhism, the three marks of existence are three characteristics (Pali: tilakkhaṇa; Sanskrit: त्रिलक्षण trilakṣaṇa) of all existence and beings, namely aniccā (impermanence), dukkha (commonly translated as "suffering", "unsatisfactory," "unease"), and anattā (without a lasting essence). That humans are subject to delusion about the three marks, that this delusion results in suffering, and that removal of that delusion results in the end of dukkha, is a central theme in the Buddhist Four Noble Truths and Noble Eightfold Path.
Arhatvignette|Le Bouddha Chakyamuni entouré de Maudgalyâyana et Saripoutta (deux disciples et arhat). Thangka tibétain, , Musée national de Varsovie. Dans le bouddhisme theravâda, arhat ou arhant (terme sanskrit ; en pâli: arahant), est le nom donné à celui qui a atteint le dernier échelon de la sagesse et de l'éveil. En sanskrit, le terme arhat est le participe présent du verbe arh-, « mériter ». C'est donc proprement un « méritant ». Il s'agit du premier titre donné à tous les bouddhas, et le mot est donc en quelque sorte de « libéré des passions et du samsâra ».
TaṇhāTaṇhā (pāli ; sanskrit : tṛṣṇā ; chinois : tān 贪 ; japonais : ton 貪 ; tibétain : sred pa) signifie : soif, avidité, désir, convoitise, envie irrésistible, attachement, fixation. C'est, selon la deuxième noble vérité, l'origine de dukkha. Il s'agit de la fièvre de la convoitise insatiable, par opposition à la paix de l’esprit (upekkhā). La soif est précisément le désir de posséder encore et encore. Taṇhā recouvre les désirs brûlants (concupiscence, convoitise), « mais également le prurit spéculatif de l’insatiable mental qui fomente les apories métaphysiques ».
DukkhaDukkha (pāli ; sanskrit : duḥkha) est un concept central du bouddhisme, composant des Quatre nobles vérités. Le terme n'a pas d'équivalent exact en français mais peut être traduit par , , , ou , . Les trois premières vérités expliquent ce qu'est dukkha, son origine (la soif, taṇhā) et la possibilité de le faire cesser (nirodha) ; la quatrième noble vérité donne le chemin vers la libération (noble sentier octuple). Le Bouddha a déclaré que la raison majeure qui retient les êtres dans le samsara et les empêche de devenir éveillés est qu’ils ne comprennent pas pleinement dukkha (Dīgha Nikāya, 16, 2, 1).
Roue de l'existence karmiqueLa roue de l'existence karmique ou bhavacakra appelée plus communément roue de vie (sanskrit : bhava (« existence ») + cakra (« roue »), भवचक्र ; pāli bhava-cakka, भभचक्क ; ) est, dans le bouddhisme, une représentation figurative du samsara, raison pour laquelle elle est aussi appelée samsara-cakra (sanskrit) ou samsara-cakka (pāli). La roue de la vie se présente en quatre grandes zones concentriques : une jante extérieure en douze compartiments; un cercle intérieure divisé en six (ou cinq) parties; un cercle plus petit entourant le moyeu.
AnityaAnitya (अनिच्चा ; translittération latine, anicca ; ; 무상 (無常, musang) ; ; ), ou plus généralement l’impermanence, est selon le bouddhisme l'une des trois caractéristiques ou trilakshana de toute chose. Selon Gautama Bouddha, l'attachement aux choses impermanentes s'avère être la cause de la souffrance, dukkha, car ce qui est impermanent ne peut être satisfaisant. L'impermanence est aussi promesse de changement : le progrès sur la voie spirituelle n'est possible que parce que comme toute chose, notre état présent non-éveillé est impermanent.
VijñānaVijñāna (Sanskrit devanāgarī: विज्ञान; Pāli : viññāna) est un concept de la philosophie indienne qui signifie connaissance, savoir, discernement, compréhension, intellect ; science. Dans le Bouddhisme, vijñāna est la connaissance discriminante, l'un des cinq agrégats (skandha). Vijñāna désigne une conscience phénoménologique. Il s'agit d'un accident plutôt que d'une essence, d'un simple phénomène mental plutôt que d'une réalité éternelle.
Coproduction conditionnéeLa coproduction conditionnée, parfois appelée coproduction conditionnelle (pratītyasamutpāda प्रतीत्यसमुत्पाद, en sanskrit, prononcer /prətī:tyə səmŭtpα:də/ ; paṭiccasamuppāda पटिच्चसमुप्पाद, en pāḷi ; ) est le concept bouddhique de conditionnalité, de dépendance, de réciprocité. L'essentiel du concept réside dans la notion d'interdépendance. Ainsi, dans le bouddhisme, tous les phénomènes sont composés et interdépendants, que ce soient les objets physiques, les sensations, les perceptions, la pensée, la conscience.