Namu myōhō renge kyōest une phrase du bouddhisme de Nichiren, fondée au Japon au par Nichiren. La phrase est en fait le titre du Sûtra du Lotus, et elle se fonde sur la traduction qu'en a donnée le grand traducteur Kumarajiva. Elle signifie Hommage au Sūtra du Lotus de la Loi sublime [de la vie]. Cette phrase est répétée comme un mantra par les pratiquants. La récitation de Nam-myoho-renge-kyo, également appelée Daimoku («titre» en japonais), est la pratique principale du bouddhisme de Nichiren dans ses grandes subdivisions, la Nichiren shû, la Nichiren Shôshû et la Soka Gakkai.
Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
Shinranest le fondateur de l'école bouddhique japonaise Jōdo-Shinshū (« École véritable de la Terre pure »), le courant qui compte aujourd'hui le plus de fidèles Japon. Il s'est donné lui-même le surnom de . L'empereur Meiji lui a conféré le titre posthume de . Son père était un petit fonctionnaire gouvernemental. Il semble que sa famille ait connu la disgrâce à cause des agissements de son grand-père, ce qui laissait à Shinran peu de chance de faire une belle carrière.
Tendai300px|vignette|L'Enryaku-ji, monastère de l'école Tendai, situé sur le Mont Hiei : Yokokawa-chudo. Tendai (天台宗, tendai-shū) est le nom d'une école du bouddhisme japonais fondée en 805 par le moine Saichō (767-822). Il s'agit d'une implantation au Japon de l'école chinoise Tiantai du bouddhisme mahayana, fondée par le religieux Zhiyi (538-597). Elle constitue depuis son apparition une composante importante et influente du bouddhisme japonais.
Époque de KamakuraL' est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période, qui commence en 1185 et s'achève en 1333, est placée sous l'autorité politique du shogunat de Kamakura. Elles constitue la première partie du « Moyen Âge » de l'histoire japonaise, qui va jusqu'à la fin du . Le vit le pouvoir impérial et l'aristocratie civile laisser les premiers rôles aux familles de l'élite guerrière, d'abord les Taira, puis, à l'issue de la guerre de Genpei (1180-1185), aux Minamoto de la lignée Seiwa Genji, dont le chef de clan, Yoritomo, devint alors le personnage le plus puissant du Japon.
Nichiren'Nichiren Daishōnin (日蓮大聖人), Nichiren Shōnin' (日蓮聖人) ou simplement, Nichiren est un moine bouddhiste japonais de l’époque de Kamakura au (né le , mort le ). Il fonde une nouvelle école du bouddhisme mahayana, le , la Nichiren Shū appelée initialement Hokke-shū (法華宗, lit. : École du Lotus) : le nom vient de la dévotion totale du bouddhisme nichirenien pour le Sūtra du Lotus comme en témoigne le mantra dont le sens premier est “Dévotion à la Loi merveilleuse du Sūtra du Lotus”.
Bouddhisme de Nichirenthumb|Statue de Nichiren Le bouddhisme de Nichiren est une branche du bouddhisme au Japon. Il est fondé sur les recherches et l'enseignement de Nichiren, moine bouddhiste et érudit du (1222-1282). Nichiren est issu d'une famille modeste de pêcheurs. Il commence dès l'âge de onze ans à se former au bouddhisme de l’école Tendaï auprès de son maître Dozen-bō, avant d'étudier les divers courants du bouddhisme au Japon : Zen, Jodo-shû (école de la Terre Pure) ainsi que la religion majeure à l'époque, le Shingon.
TiantaiL'école Tiantai (天台宗, pinyin : Tiāntái zōng) est une école chinoise du bouddhisme mahâyâna apparue au , dont l'interprétation des sutras et les élaborations spéculatives exercèrent une grande influence sur le développement du bouddhisme en Chine, au Japon et en Corée. Le moine Zhiyi (538-597) des Sui est considéré comme le principal auteur de cette doctrine, que la tradition de l'école fait remonter à Nāgārjuna dont certains concepts ont inspiré Zhiyi et ses deux prédécesseurs, Huiwen et Huisi.
Zenvignette|La calligraphie de l’enso (en japonais, « cercle ») symbolise, dans le bouddhisme zen, la vacuité ou la pratique et l'éveil qui sans cesse se renouvellent (dokan, « anneau de la Voie »). Ce symbole est issu du wuwei taoïste. Le zen est une branche japonaise du bouddhisme mahāyāna hérité du chan chinois. Elle met l'accent sur la méditation (dhyāna) dans la posture assise dite de zazen. Le mot « zen » est la romanisation de la prononciation japonaise du caractère chinois ; il est prononcé chán en mandarin, zeu en shanghaïen et est également appelé Son en Corée et Thiền au Vietnam.
Bouddhisme au Japonvignette|240px|Le Kinkaku-ji à Kyoto. Le a été importé de Chine et de Corée à partir des et s ; il est donc fortement influencé par les bouddhismes chinois et coréen, mais aussi par le shintoïsme, principale religion du Japon née plusieurs siècles auparavant. On peut diviser son histoire en trois grands moments: l’époque de Nara (jusqu'en 784), l’époque de Heian (794-1185) et la période post-Heian (à partir de 1185, début de l’époque de Kamakura).