Épître à PhilémonL'Épître à Philémon est un livre canonique du Nouveau Testament dont l’auteur est l'apôtre Paul de Tarse (« Saint Paul »). C'est une brève lettre personnelle de Paul adressée à Philémon, un chrétien de Colosse et l'un de ses disciples. L'apôtre Paul écrit cette lettre « de sa propre main » (Phm. v19) pendant son premier emprisonnement à Rome. Elle est envoyée à son disciple Philémon, chrétien de Colosse. Très brève, elle n’est pas divisée en chapitres et est considérée comme la plus personnelle de Paul.
PaulicianismeLe paulicianisme était une religion d'origine chrétienne orientale, probablement arménienne, aujourd'hui disparue. Ce mouvement néo-manichéen apparaît en Asie Mineure, alors part de l’Empire byzantin, à la fin du . Il a été considéré comme hérétique par les Églises catholique et orthodoxe. Ses origines ne sont pas bien connues : épîtres de saint Paul opposées à celles de saint Pierre ou bien enseignements de Paul l'Arménien (père de Gegnaesius, troisième chef de l'Église paulicienne et de Théodore) ? Paul l'Arménien est un prédicateur manichéen du , organisateur d'un mouvement regroupant des communautés agraires qui n'hésitent pas à s'armer, et qui mourut en 715.
Épître aux ColossiensL'Épître aux Colossiens est une épître paulinienne et un livre du Nouveau Testament. Selon la tradition chrétienne, cette lettre fut envoyée par l'apôtre Paul à l'Église de Colosses. La ville de Colosses a été détruite par un tremblement de terre au début de l'an 60. En revanche, si elle a été rédigée par des disciples de Paul, comme l'estiment la plupart des spécialistes, elle date de la fin du . Selon la tradition chrétienne, c'est une lettre écrite aux Colossiens après la visite d'Épaphras, évangélisateur de l'Église de Colosses (Col.
Bardesane d'ÉdesseBardesane d'Édesse ou Bar-Daïsan, littéralement « le Fils du Daïsan » (qui est la rivière qui arrose Édesse) est un philosophe et poète chrétien de Syrie, né en 154 à Édesse, mort en 222 dans la même ville. Ses parents étaient originaires, soit de Mabboug, soit d'Erbil ; il reçut son nom comme rappel du fait qu'il était né à Édesse. C'est à Mabboug qu'il aurait suivi une formation religieuse auprès d'un prêtre d'un culte païen appelé Anuduzbar (cette ville possédait un grand sanctuaire de la déesse Atargatis).