Deuxième épître aux ThessaloniciensLa Deuxième épître aux Thessaloniciens est un livre du Nouveau Testament attribué à Paul de Tarse mais dont l'auteur et la destination sont débattus. Il revêt une dimension eschatologique répondant au débat sur la parousie du Christ, le « jour du Jugement », qui agite une partie des communautés chrétiennes dès la seconde moitié du . On ignore le lieu de la rédaction du texte et, pendant longtemps, on a considéré qu'il s'agissait d'une lettre envoyée par Paul de Tarse à la communauté de Thessalonique pendant qu'il était à Corinthe, au cours de sa première visite en Europe, vers 50.
ÉbionismeLes ébionites (en grec : Ἐβιωναῖοι, tr. Ebionaioi ; dérivé de l'hébreu אביונים ebyonim : « pauvres ») formaient un groupe religieux judéo-chrétien marginal attesté, à partir de la seconde moitié du , par les écrits d'Irénée de Lyon puis d'Hippolyte de Rome. Plusieurs hérésiologues chrétiens, dont Épiphane de Salamine, continuent à en parler jusqu'au , sans obligatoirement avoir eu un contact direct avec eux. Pour une partie des chercheurs, il s'agit du même groupe que les nazôréens du décrits par Épiphane mais ce point est contesté par des spécialistes tels que Simon Claude Mimouni.
Fragment de MuratoriLe Fragment de Muratori ou canon de Muratori est la plus ancienne liste connue d'écrits considérés comme authentiques (« canoniques ») par les chrétiens. Publié pour la première fois en 1740 par Ludovico Antonio Muratori (1662-1750), historien italien qui l'a découvert à la Bibliothèque ambrosienne de Milan, le fragment de Muratori est un manuscrit contenant une discussion sur les livres de foi acceptés par les Églises que fréquente l'auteur, resté inconnu. Ces livres forment ce qui sera plus tard appelé le Nouveau Testament.
Valentin (gnostique)'Valentin' , né à Phrébon en Égypte au , est un chrétien gnostique, déclaré hérétique comme tous les gnostiques par l’Église. Valentin (Valentinius) fut le plus important des maîtres gnostiques. Il naquit en Égypte et fut éduqué à Alexandrie. Il enseigna à Rome entre 135 et 160, puis s'exila à Chypre où, d'après saint Épiphane, il serait revenu à une foi conforme à l'orthodoxie avant de mourir. Selon Tertullien, il fut candidat pour être évêque de Rome en 143. Ses conceptions ésotériques le firent excommunier.
Apôtrevignette|Un apôtre, fresque de Melozzo da Forli, v. 1480, musées du Vatican. « Apôtre » est issu du grec ancien qui désigne couramment un « envoyé » chargé d'une mission, voire l'accomplissement de celle-ci ou les lettres la décrivant. Dans la Bible grecque des Septante, ce mot est appliqué à des personnes (1 R 14,6) ; il traduit l’hébreu shaliah, « envoyé plénipotentiaire ». Le Nouveau Testament emploie plusieurs fois le mot « apôtre ».
Christianisme proto-orthodoxeLe christianisme proto-orthodoxe est un terme, formulé par le spécialiste du Nouveau Testament Bart D. Ehrman, utilisé pour décrire le mouvement paléochrétien qui fut le précurseur de l'orthodoxie chrétienne. Ehrman soutient que ce groupe, qui est devenue important à la fin du , "étouffe son opposition, il affirma que ses vues ont toujours été la position de la majorité et que ses rivaux étaient, et avaient toujours été, des « hérétiques », « qui », volontairement « choisirent » rejeter la « vraie foi ».
BasilideBasilide est un philosophe et théologien paléochrétien qui enseignait à Alexandrie au début du , sous les règnes des empereurs Hadrien puis Antonin, dont l'enseignement est connu de manière fragmentaire à travers différentes sources patristiques et traités d'hérésiologie dont certains en font le premier des gnostiques. Premier intellectuel chrétien et gnostique d'Égypte dont la réalité historique et littéraire soient discernables, son enseignement a été poursuivi par son fils Isidore.
Épître pastoraleUne épître pastorale, ou trito-paulinienne, est l'un des trois livres du Nouveau Testament : la première épître à Timothée, la deuxième épître à Timothée ou l'épître à Tite. Ces trois épîtres sont présentées comme des lettres de Paul de Tarse aux disciples Timothée et Tite, mais cette attribution n'est plus guère retenue par la critique contemporaine. Les historiens modernes estiment qu'elles sont l'œuvre de successeurs de Paul.
Authorship of the Pauline epistlesThe Pauline epistles are the thirteen books in the New Testament traditionally attributed to Paul the Apostle. There is nearly universal consensus in modern New Testament scholarship on a core group of authentic Pauline epistles whose authorship is rarely contested: Romans, 1 and 2 Corinthians, Galatians, Philippians, 1 Thessalonians, and Philemon. Several additional letters bearing Paul's name are disputed among scholars, namely Ephesians, Colossians, 2 Thessalonians, 1 and 2 Timothy, and Titus.
NovatianismNovatianism or Novationism was an early Christian sect devoted to the theologian Novatian ( 200–258) that held a strict view that refused readmission to communion of lapsi (those baptized Christians who had denied their faith or performed the formalities of a ritual sacrifice to the pagan gods under the pressures of the persecution sanctioned by Emperor Decius in AD 250). The Church of Rome declared the Novatianists heretical following the letters of Saint Cyprian of Carthage and Ambrose wrote against them.