AscèseL'ascèse ou ascétisme est une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une perfection. L'ascèse est couramment rattachée à diverses religions, mais son usage n'est pas limité à celles-ci. À l'origine du terme « ascèse », le mot grec askêsis, signifiant « exercice » ou « entraînement » s'appliquait à de nombreuses activités et en particulier à l'athlétisme, bénéficiant ainsi d'une signification originelle purement physique.
ParamātmanParamātman (devanāgarī: परमात्मन्) est un terme sanskrit qui désigne l'« Esprit Suprême » dans le sens de l'identification au principe absolu parabrahman. Il est aussi appelé « Atman absolu », ou « Soi suprême », dans diverses philosophies telles que les écoles de Vedānta et de Yoga en théologie hindoue, ainsi que dans d'autres religions indiennes comme le sikhisme. Paramātman est le “Soi Primordial“ ou le “Soi au-delà“ qui est spirituellement identique à la réalité absolue et ultime.
Ananda (bouddhisme)Ananda (IAST Ānanda, Ch:阿難, A Nan) « Félicité » en sanskrit, était le cousin et l’un des dix principaux disciples du Bouddha dont il fut l’assistant personnel pendant vingt-cinq ans. À ce titre, il est celui qui recueillit le plus de paroles de Gautama, et fut requis à sa mort pour réciter le Sutta Pitaka afin que le souvenir ne s’en perde pas. L'étymologie légendaire du terme sutra (pali : sutta) le fait dériver de l’entrée en matière de ce type de texte : evam me sutam (ainsi ai-je entendu), qui daterait de la récitation d'Ananda.
GaudapadaGauḍapāda fut un maître hindou de la tradition de l'Advaita Vedānta, probablement au ou , d'expression sanskrite. On pense qu'il était originaire du nord du Bengale. Il eut pour disciple Govinda Bhagavatpada. À l'instar de celui que l'on se plaît à désigner comme son « petit-fils » spirituel, Ādi Śaṅkarācārya, il fut un grand métaphysicien, défenseur de la doctrine de la non-dualité. La présence très forte à son époque du Bouddhisme en Inde a engagé certains exégètes à vouloir à tout prix trouver chez lui des influences bouddhistes.
TattvaTattva (devanāgarī: तत्त्व) signifie en sanskrit « vérité », « réalité » ou encore « essence », « principe essentiel ». Dans la philosophie indienne, ce terme sanskrit du Sāṃkhya ne participe d'aucune religion. Repris plus avant en faux, il participe des trois courants religieux que sont, par ordre d'importance quantitative en nombre de pratiquants, l'hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme. . Dans l'hindouisme, il désigne les principes constitutifs du réel.
PrasthanatrayiPrasthānatrayī (sanskrit en devanāgarī : प्रस्थानत्रयी ; signifie : « Triade du renoncement ») est une collection de trois grands textes de l'hindouisme qui constitue le fondement de l'école philosophique āstika du Vedānta ou du système védantique. Par ordre d'ancienneté de composition des textes, nous trouvons : les Upaniṣad, le Brahma Sūtra et la Bhagavad Gītā. Ces trois grands textes sont respectés par toutes les écoles du Vedānta telles que le viśiṣṭādvaita de Rāmānuja ou le Dvaita de Madhva.
Viveka ChudamaniViveka Cūḍāmaṇi ou Vivekacūḍāmaṇi littéralement « le suprême joyau de la discrimination » est l'un des grands textes sanskrits du philosophe et mystique indien Ādi Śaṅkara qui vécut entre le et le de notre ère. Celui-ci est composé de cinq cent quatre-vingts versets écrits en sanskrit. Il traite de la non-dualité propre à la philosophie de l'Advaita Vedānta qui est une des écoles philosophiques hindouistes les mieux connues du Vedānta Vivekacūḍāmaṇi ne comporte pas de divisions par chapitre et par section.
Yoga Vasishtha200px|thumb|La démone Karkati s'entretient avec le roi. Miniature moghole tirée d’un manuscrit (1602) de la traduction persane du Yoga Vasishtha. (Livre II, Histoire de Karkati). Chester Beatty Library, Dublin.|alt= Le Yoga Vasishtha ou Yogavāsiṣṭha (devanāgarī : योगवासिष्ठ)) est un texte sanskrit de la philosophie indienne āstika, sans doute composé entre le et le ap. J.-C. . Il est en général attribué à Valmiki, l'auteur du Ramayana, mais serait dû au sage Vasishtha.
BhartrihariBhartrihari est le nom d'un poète indien d'expression sanskrite (entre le ) et d'un grammairien du même nom (s). Pendant longtemps, ces deux auteurs furent confondus. On tend aujourd'hui à les dissocier. D'après la tradition, Bhartrihari serait le frère ainé du roi Vikram d'Ujjain. Destiné à la couronne, il aurait abdiqué en faveur de son frère et se serait retiré dans une grotte qui est toujours visité. Il serait également le demi-frère du poète Bhatti. On lui attribue trois centuries (Shataka) correspondant aux quatre stades de la vie.
TuriyaTurīya (devanāgarī: तुरीय) est un terme sanskrit qui signifie le quatrième état de conscience au-delà de ceux de veille, rêve et sommeil. Dans les différents courants de philosophie monastique hindoue, Turīya (ou chaturtha) est un état de conscience pure. Il s'agit d'un quatrième état de conscience qui sous-tend et qui transcende les trois états de la conscience commune : l'état de veille (Jagrata), l'état de rêve (svapna), et le sommeil sans rêve (Sushupti) Selon les tenants de l'école Advaita Vedānta, Les deux premiers états (l'état de la conscience de veille et l'état de rêve) ne sont pas perçus comme des expériences profondes de la réalité en raison de leur nature dualiste du sujet et objet, dualisme du moi et du non-moi, dualisme de l'ego et du non-ego.