MoïsmeLe moïsme ou mohisme est l'ensemble des doctrines philosophiques d'une des « cent écoles » nées en Chine au cours de la période des Royaumes combattants. Elle tire son nom de celui de son fondateur : Mozi, c'est-à-dire « maître Mo » (479-381 av. J.-C.), qui prônait une société égalitaire. À une époque où les guerres faisaient rage en Chine, il était pacifiste. Ce courant, extrêmement populaire à l'époque des Royaumes combattants, ne laissa que peu de traces dans la pensée chinoise après l'avènement de Qin Shi Huangdi.
Ch'i (spiritualité)Le ch'i (), ou ki (japonais : 気), ou encore chi, que l'on peut traduire par « flux d'énergie naturelle », est une notion des cultures chinoise et japonaise qui désigne un principe fondamental formant et animant l'univers et la vie. Pour les adeptes du taoisme et de la médecine traditionnelle chinoise, le ch'i est à l'origine de l'univers et relie les êtres et les choses entre eux : .
Dynastie Tangvignette|upright=1.3|La Grande pagode de l'oie sauvage, Xi'an (ancienne Chang'an), Shaanxi. Dynastie Tang, 652 (première construction) et . vignette|upright=1.3|Groupe de joueuses de polo, figurines funéraires en céramique, Art Gallery of New South Wales. La dynastie Tang (, Ten quelquefois) () est une dynastie chinoise précédée par la dynastie Sui (581-618) et suivie par la période des Cinq Dynasties et des Dix Royaumes. Elle a été fondée par la famille Li, qui prit le pouvoir durant le déclin et la chute de l'empire Sui.
Confucianismevignette|Confucius, d’après un bonze chinois. Le confucianisme, Rújiā (儒家) « école des lettrés » puis Rúxué (儒学) « enseignement des lettrés » , est l'une des plus grandes écoles philosophiques, morales, politiques et dans une moindre mesure religieuses de Chine. Elle s'est développée pendant plus de deux millénaires à partir de l'œuvre attribuée au philosophe Kongfuzi, « Maître Kong » 孔夫子 (551-479 av. J.-C.), connu en Occident sous le nom latinisé de Confucius.
Philosophie chinoiseLa philosophie chinoise rassemble divers courants de pensée essentiellement issus de trois traditions : le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. La philosophie chinoise plonge ses racines dans l'antiquité. On la fait remonter au Yi Jing, le fameux Livre des Mutations, qui est une grille de 64 états transitoires symbolisés par les hexagrammes et les nombreuses possibilités de transformations qu'ils proposent. La pensée de cette époque s'orientait vers l'observation de la nature et de ses cycles.
ConfuciusConfucius ( ; ), né le à Zou (陬) et mort le à Qufu (曲阜) dans l’actuelle province du Shandong, est un philosophe chinois. Son patronyme est Kong, son prénom Qiu, et son prénom social Zhongni. Il est le personnage historique qui a le plus marqué la civilisation chinoise, et est considéré comme le premier « éducateur » de la Chine. Son enseignement a donné naissance au confucianisme, doctrine politique et sociale érigée en religion d'État dès la dynastie Han et qui ne fut officiellement bannie qu'au début du , avec une résurgence en 1973 (voir Critique de Lin Piao et de Confucius).
Médecine traditionnelle chinoiseLa médecine traditionnelle chinoise (ou MTC) est l'ensemble des théories et pratiques de santé au cours de l'histoire du monde chinois (aire d'influence de la civilisation chinoise). Au sens large, cette médecine inclut les traditions orales, folkloriques, magiques ou religieuses des différentes ethnies et communautés qui constituent le monde chinois. Dans un sens plus classique, la médecine traditionnelle chinoise est celle qui se réfère à un imposant corpus de textes (tradition écrite), dont les premiers sont datés vers le avant J.
Wuxing (cosmologie)Les wuxing () ou Cinq Phases — feu, eau, bois, métal et terre — constituent un concept important de la cosmologie chinoise traditionnelle. Ces notions apparues à la période des Royaumes combattants (-), ont servi à construire un vaste système de classification et de correspondances qui, une fois unifié avec le système Yinyang et la notion de Qi, a eu un impact considérable sur toute l'histoire de la pensée chinoise. Le terme xíng (行, marche), souvent traduit par « élément », évoque plutôt un mode d’action qu’une matière ; il est d’ailleurs remplacé par le terme dé (德, vertu ou effet) chez Zou Yan.
Classique chinoisvignette|redresse|Les Classiques sur pierre de Kaicheng, gravés en 837 , photographiés par Édouard Chavannes en 1907 à Xi'an. Jing (), Classique ou Canon, désigne en Chine les ouvrages dont le contenu est considéré comme « permanent » (littéralement jing signifie « constant ») et orthodoxe du point de vue du confucianisme. Jing a aussi désigné par la suite les sutras bouddhiques. L'étude des Quatre Livres (à partir du ) et des Cinq Classiques (à partir du ) (四書五經, 四书五经, Sìshūwǔjīng) était obligatoire pour les étudiants qui souhaitaient devenir fonctionnaires.
Dao de jingLe Dao de jing (, « livre de la voie et de la vertu »), parfois écrit Tao te king, est un ouvrage classique chinois qui, selon la tradition, fut écrit autour de 600 av. J.-C. par Lao Tseu, le sage fondateur du taoïsme, dont l'existence historique est toutefois incertaine. De nombreux chercheurs modernes penchent pour une pluralité d’auteurs et de sources, une transmission tout d’abord orale et une édition progressive. Les plus anciens fragments connus, découverts à Guodian, remontent à 300 av. J.-C.