Évangile selon JeanL’Évangile selon Jean (en Τὸ κατὰ Ἰωάννην εὐαγγέλιον / To kata Iōánnēn euangélion), dit aussi le quatrième évangile, est le dernier des Évangiles canoniques du Nouveau Testament chrétien. Ce texte est rédigé en grec de la koinè, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits « synoptiques », mais il s'en démarque par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l'instar des Noces de Cana ou encore de la « femme adultère ».
Évangiles synoptiquesvignette|Exemple de parallèle textuel entre Matthieu (3:7-10) et Luc (3:7-9). Les termes identiques apparaissent en rouge, et les termes différents en noir. Les évangiles synoptiques sont l'évangile selon Matthieu, l'évangile selon Marc et l'évangile selon Luc, ainsi nommés en raison de leurs nombreuses similitudes de structure et de contenu. Plusieurs épisodes de la vie et l'enseignement de Jésus sont en effet communs à ces trois évangiles, souvent relatés en des termes similaires, voire identiques.
Dieu le Pèrethumb|440px|La Création d'Adam après restauration de la fresque de Michel-Ange de la chapelle Sixtine. La théologie chrétienne a développé la conception d'un Dieu trinitaire : Père, Fils et Saint-Esprit. Au sein de nombreuses croyances, il est donné au Dieu suprême le titre et l'attribut du Père. En amont du christianisme, le judaïsme développa certains attributs de YHWH comme Père du fait de sa création, de l'éducation que donne Dieu et de sa paternité envers le peuple d'Israël.
EsséniensLes esséniens (du grec : Ἐσσηνοί, « essēnoi » ; Ἐσσαῖοι, « essaíoi » ; ou Ὀσσαῖοι, « ossaíoi ») sont un mouvement du judaïsme de la période du Second Temple qui a prospéré à partir du et dont l'existence est attestée au en Judée. Au , les esséniens sont mentionnés dans Apologia pro Judaeis (« Apologie en faveur des Juifs ») et Quod omnis probus liber sit (« Tout homme vertueux est libre ») de Philon d’Alexandrie (v.12 av. ), dans la Guerre des Juifs et les Antiquités judaïques de Flavius Josèphe (), ainsi que dans une courte notice figurant dans lHistoire naturelle de Pline l’Ancien ().
Pierre (apôtre)Pierre (saint Pierre pour les catholiques et les orthodoxes), Siméon Bar-Yonah (traduit par « Simon, fils de Jonas ») selon le témoignage des Évangiles, aussi appelé Kephas (le « roc » en araméen) ou Simon-Pierre, est un Juif de Galilée ou de Gaulanitide connu pour avoir été l'un des disciples de Jésus de Nazareth. Il est répertorié parmi les apôtres, au sein desquels il semble avoir tenu une position privilégiée du vivant même de Jésus avant de devenir, après la mort de ce dernier, un des trois piliers de l'Église de Jérusalem avec Jacques et Jean.
Lavement des piedsLe lavement des pieds, appelé aussi podonipsie en grec (de / poús (« pied ») et / nípsein (« laver »)) ou pedilavium en latin (de pes (« pied ») et lavare (« laver »)), est un acte rituel accompli en mémoire du lavement des pieds des apôtres par Jésus-Christ la veille de sa Passion, avant de se mettre à table pour la cène. Cet événement est raconté uniquement dans l’Évangile de Jean, 13, 1-20. Ce rituel a lieu le jeudi saint depuis les temps de l'Église primitive et sa tradition s'est perpétuée dans le christianisme (sauf dans certaines confessions protestantes).
Harmonie des ÉvangilesUne harmonie des Évangiles ou harmonie évangélique est, dans la théologie chrétienne, une œuvre destinée à mettre en évidence une concordance entre les quatre Évangiles canoniques. Elle prend la forme d’un récit qui relate la vie de Jésus-Christ en compilant les quatre Évangiles par fusion de leurs contenus respectifs, ou encore d’un tableau qui en assemble les éléments par colonnes, une par évangéliste, toujours selon l’ordre chronologique des événements. Elle peut aussi ne prendre en compte que les trois Évangiles synoptiques.
Arrestation de JésusL'arrestation de Jésus est l'un des épisodes majeurs du Nouveau Testament, relaté dans les quatre Évangiles canoniques. Peu après la Cène et l'Agonie dans le jardin des oliviers, Jésus de Nazareth prie alors que les apôtres tombent de sommeil et s'endorment dans cette oliveraie de Gethsémani. C'est là que des gardes du Sanhédrin font irruption, armés de bâtons et d'épées, et se saisissent de lui après l'avoir identifié grâce au baiser de Judas.
Cénacle de JérusalemLe Cénacle de Jérusalem serait la « Chambre haute » dont parlent les Évangiles et les Actes des Apôtres (Ac. 1:13), où auraient eu lieu le dernier repas de Jésus avec ses apôtres (la Sainte Cène), la Pentecôte et d'autres événements importants des premiers temps de l'Église. Un bâtiment de deux étages (englobé dans un ensemble plus important, le Tombeau de David) situé au sommet du mont Sion à proximité de l'abbaye de la Dormition est présenté comme le Cénacle. La pièce, ouverte au public, fut restaurée par les Franciscains en 1335.
La Cène (Léonard de Vinci)La Cène (en L'Ultima Cena, soit « le Dernier Repas ») de Léonard de Vinci est une peinture murale à la détrempe de , réalisée de 1495 à 1498 pour le réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie à Milan. Le thème de l'œuvre est un de ceux de l'iconographie chrétienne : La Cène (terme issu du latin cena : repas du soir) est le nom donné par les chrétiens au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les Douze Apôtres le soir du Jeudi saint, avant la Pâque juive, peu de temps avant son arrestation, la veille de sa Crucifixion (appelée encore Passion par les chrétiens), et trois jours avant sa résurrection.