Absolu (philosophie)En philosophie, l'absolu est ce qui existe par soi-même, sans dépendance. Ce qui est absolu n'a besoin d'aucune condition et d'aucune relation pour être. L'absolu ne dépend d'aucune autre chose. L'« absolu » a d'une part pour synonymes « inconditionnel » et « indéterminé », et d'autre part le sens de « parfait », « achevé » et de « totalité ». Substantivé, le mot devient le concept central de l'Idéalisme allemand.
Ba guaLe Ba gua, Bagua ou Pa Kua () est un diagramme octogonal comportant un trigramme différent sur chacun de ses côtés, correspondant chacun, à la fois, à une direction, à un état de la nature, un membre de la famille et un concept philosophique. C'est un concept philosophique fondamental de la Chine ancienne utilisé dans le taoïsme et le Yi Jing, mais aussi dans d'autres domaines de la culture chinoise, tels que le feng shui, les arts martiaux ou la navigation.
Mu (zen)est la traduction japonaise du terme ou « non-existence ») utilisé dans le taoïsme pour exprimer la vacuité. Ce terme a été introduit par syncrétisme dans le bouddhisme chan sous l'influence taoïste en Chine, puis lors de la diffusion de ce dernier, d'abord en Corée, dans le bouddhisme son, et enfin au Japon, dans le bouddhisme dit zen. Ce terme est aussi utilisé en chinois pour définir le bouddhisme, sous le nom de . On le retrouve également dans le non-agir taoïste ().
HuainanziLe Huainanzi ou Houai-nan tseu () désigne un ensemble de vingt-et-un chapitres traitant de sujets divers, rédigés au , sous les Han Occidentaux à l'initiative de Liu An (-179~-122), oncle de l’empereur Wudi et roi de Huainan, capitale Shòuchūn (), actuel xiàn de Shòu ), dans la province de l'Anhui, aux confins de l'ancien État de Chu.
XuanxueXuanxue 玄學 ou Hsuan Hsue (littéralement, « apprentissage mystérieux »), parfois néotaoïsme, désigne un courant philosophique et culturel chinois classé dans le taoïsme, mais pouvant aussi être considéré comme un maillon dans l'évolution du confucianisme, qui apparut au au lendemain du démantèlement de l’empire Han et se poursuivit jusqu’au . Son nom, « école du mystère » ou « école de la profondeur », officialisé au dans le programme de l’académie impériale, viendrait d’une phrase de Laozi décrivant le dao comme « infiniment mystérieux/profond » .
Trois enseignementsvignette|Laozi, Bouddha et Confucius. Symbole des Trois Enseignements L'expression Trois Enseignements (chin. 三教, sānjiào; jap. sankyō) renvoie aux trois grands enseignements religieux chinois, à savoir le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Ainsi, un fonctionnaire chinois est-il naturellement confucéen dans le cadre de son emploi. Lorsqu'il se soucie des mesures à prendre pour sa santé, il est taoïste et quand meurt un membre de sa famille, il consulte un moine bouddhiste car les bouddhistes ont le plus de contacts avec l'au-delà.
Wang ChongWang Chong (27 - 97?, en chinois : 王充, pinyin Wáng Chōng, Wade-Giles Wang Ch'ung) est un penseur chinois de la dynastie Han. Sa pensée est pour l'essentiel proche du confucianisme, et notamment de celle du penseur Xunzi. L'esprit critique, presque scientifique, de Wang Chong, et sa quête inlassable de la vérité en font cependant un auteur à part dans la tradition chinoise, très proche à certains égards de l'esprit des modernes. L'œuvre majeure de Wang Chong est le Lunheng 論衡 (Discussions critiques), en 85 chapitres, qui nous est parvenu sous une forme presque complète.