Pères de l'Églisevignette|redresse=1.4|Les Pères de l'Église, miniature du , de la Rus' de Kiev. Les Pères de l'Église sont, selon l'historiographie moderne et depuis le , des auteurs ecclésiastiques, généralement (mais non exclusivement) des évêques, dont les écrits (appelés littérature patristique), les actes et l'exemple moral ont contribué à établir et à défendre de multiples aspects de la doctrine chrétienne. Ceux-ci restent .
Docteur de l'Églisethumb|280px|Les Quatre Docteurs de l'Église latine de Pier Francesco Sacchi. Ils sont représentés avec les attributs des quatre évangélistes : l'ange, le lion, le taureau et l'aigle. Un docteur de l'Église (en latin : doctor ecclesiae) est un baptisé, homme ou femme, dont l'Église catholique reconnaît l'autorité exceptionnelle dans le domaine de la théologie (eminens doctrina).
Code des canons des Églises orientalesLe Code des canons des Églises orientales (en latin, Codex canonum Ecclesiarum orientalium, abréviation CCEO en français comme en latin) est le recueil de droit canonique spécifique aux Églises catholiques orientales en vigueur depuis le . Ce texte est publié en latin. L'Église latine est régie par le Code de droit canonique de 1983. En 1929, Pie XI crée une commission pour la codification de l'ensemble du droit auxquelles ces Églises sont soumises, la Commissionem Cardinalitiam pro Studiis Praeparatoriis Codificationis Orientalis, et en confie la présidence au cardinal Pietro Gasparri, qui avait déjà mené à bien le code de droit canonique de 1917.
Rite latinLes rites latins sont les rites liturgiques, manières de célébrer les mystères de la religion catholique, suivis par l'Église catholique latine (ou d'Occident). De ces rites latins, le plus répandu est le rite romain. Les rites non latins de l'Église catholique sont dits « orientaux » et sont suivis par les 23 Églises catholiques orientales. Par métonymie on parle quelquefois du « rite latin » en voulant dire l'Église latine, qui utilise les rites liturgiques latins, et qui rassemble plus d'un milliard de fidèles pour un total de 1,2 milliard de catholiques.
NovatianismNovatianism or Novationism was an early Christian sect devoted to the theologian Novatian ( 200–258) that held a strict view that refused readmission to communion of lapsi (those baptized Christians who had denied their faith or performed the formalities of a ritual sacrifice to the pagan gods under the pressures of the persecution sanctioned by Emperor Decius in AD 250). The Church of Rome declared the Novatianists heretical following the letters of Saint Cyprian of Carthage and Ambrose wrote against them.
Rôle de l'Église catholique dans l'œcuménismeC'est avec le pape Jean XXIII (en 1958) et le concile Vatican II (1962-1965) que l'Église catholique s'est officiellement engagée dans l'œcuménisme et la recherche de l'unité des chrétiens. Le texte le plus important à cet égard est le décret Unitatis Redintegratio (Restaurer l'unité) du concile Vatican II (). L'engagement œcuménique de l'Église catholique a été confirmé avec force par l'encyclique Ut Unum Sint du pape Jean-Paul II, en 1995. Le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens est au service de cet engagement.
Liturgie catholiquevignette|redresse=1.1|Saint Marc écrivant, enluminure de Gerard Horenbout, Livre d'heures Sforza, f.10v (v. 1519), British Library, Londres. La liturgie catholique est l'ensemble des rites développés au cours de l'histoire par l'Église catholique. Ces rites trouvent leurs origines pour une part dans l'Ancien Testament et dans la liturgie juive au Temple de Jérusalem. Le mot liturgie vient du grec λειτουργία / leitourgía, de l'adjectif *λειτος / leïtos, « public », dérivé de λεώς = λαός / laos, « peuple » et du nom commun ἐργον / ergon, « action, œuvre, service ».
Latin ecclésiastiqueLe latin ecclésiastique (parfois appelé latin d'Église) est la forme du latin qui est utilisée dans les documents de l'Église catholique romaine et dans sa liturgie. La prononciation du latin utilisée dans le chant grégorien et dans la liturgie romaine n'est pas tout à fait celle du latin classique. Elle n'a été fixée que sous Charlemagne, avec l'ars bene loquendi (la partie du Trivium Quadrivium qui formalise la grammaire et la prononciation du latin, en particulier la place de l'accent).
Sui iurisDans la société romaine, sui iuris (aussi orthographié sui juris) signifie les personnes autonomes, et ceux qui peuvent prétendre au pater familias. Cette locution latine est également utilisée en anglais pour signifier « de son propre droit ». Le terme « Église sui iuris » ou « mission sui juris » est utilisé dans le Code des canons des Églises orientales (CCEO) pour désigner les Églises autonomes dans la communion catholique. Adrogatio, la procédure spécifique de l'adoption en droit romain vis-à-vis d'un sui iuris.
Primauté pontificalevignette|300x300px|La Remise des clefs à saint Pierre, fresque du Pérugin, chapelle Sixtine, 1481.La primauté pontificale est une doctrine « de foi » dans l'Église catholique. Cette notion théologique consiste à reconnaître le pape comme successeur de l'apôtre Pierre, aussi bien sur le siège épiscopal de Rome que comme chef du collège épiscopal. Cette revendication de primauté qui est, pour l'Église catholique, aussi bien d'honneur que de juridiction, est débattue depuis le christianisme primitif au sein même de l'Église latine au point d'y avoir généré des schismes à plusieurs reprises.